Christian GARCIN (né en 1959) (12 citations).

Citations de Christian Garcin. Article mis à jour : le 04/09/2020.


"La "sincérité" en littérature ne me semblait pas être quelque chose d'essentiel." (Christian Garcin In Du bruit dans les arbres. Gallimard, 2002, p. 13).

"Est-ce que lire, c'est vivre plus, je n'en sais rien. Mais c'est probablement, parfois, vivre un peu plus haut." (In Lire c'est vivre plus sous la direction de Claude Chambard. Région Poitou-Charentes : Ed. L'Escampette, 2015, p. 26).

"Mes tourments intérieurs conditionnent mon existence et mon rapport aux choses du monde." (In Du bruit dans les arbres. Gallimard, 2002, p. 26).

"De quoi est capable l'être humain, c'est confondant, je ne parle pas des saloperies, on est au courant, non, je parle simplement des inepties quotidiennes, de la bêtise et la vulgarité érigées en système dominant." (Christian Garcin In Du bruit dans les arbres. Gallimard, 2002, p. 42).

"Même si les gens ne sont pas plus bêtes aujourd'hui qu'il y a un, deux, cinq ou vingt siècles, la différence est qu'aujourd'hui la bêtise est érigée en idéologie, en modèle." (In Du bruit dans les arbres. Gallimard, 2002, p. 42).

"La lumière, l'agitation fébrile des jours, tout ce qui pour les autres fait la vie, voilà qui me morcelle et me tue." (Christian Garcin In Du bruit dans les arbres. Gallimard, 2002, p. 45).

"Les choses sont ainsi faites que les idées les plus saugrenues creusent leur chemin toujours plus profondément que les autres." (In Du bruit dans les arbres. Gallimard, 2002, p. 65).

"La réalité des faits est quelque chose d'illusoire, la seule réalité c'est ce qu'on en dit, ou la façon dont on veut bien la considérer." (In Du bruit dans les arbres. Gallimard, 2002, p. 70).

"Je lui expliquais que le monde était comme du verre brisé, éblouissant et tranchant, et qu'il fallait s'en protéger en demeurant enfoui le plus possible au plus profond de soi. Qu'on était, sinon, beaucoup trop vulnérable, éparpillé face aux dangers du dehors, comme des copeaux sur le fil de l'eau." (In Du bruit dans les arbres. Gallimard, 2002, p. 73).

"Je lui dis qu'on écrit pour des absents, ou des cadavres qu'on cherche à rejoindre par-delà l'abîme des mots, qu'on imagine ainsi lancer un message vers ailleurs, rejoindre par cette parole différée tous ceux à qui on n'a pas su parler lorsqu'ils étaient à nos côtés." (Christian Garcin In Du bruit dans les arbres. Gallimard, 2002, p. 99).

"Je pourrais lui dire qu'on écrit pour tenter d'assembler les morceaux du puzzle que nous sommes." (Christian Garcin In Du bruit dans les arbres. Gallimard, 2002, p. 100).

"Tout se trouve dans mes livres. Quant à ce qui ne s'y trouve pas, c'est que ça n'aura pas existé, car je suis tout entier dans mes livres, uniquement là, et que la littérature est ainsi faite que le souvenir écrit remplace peu à peu le souvenir vécu." (In Du bruit dans les arbres. Gallimard, 2002, p. 101).