Yann MOIX (né en 1968) (83 citations).



Citations de Yann Moix. Article publié le 29/08/2015 à 19h06 et mis à jour le 19/03/2024 à 16h34. Conseils de lectures des romans de Yann Moix : Rompre.

"Les heures du passé auxquelles je consacre les heures du présent n'intéressent, ne concernent et ne passionnent plus que moi." (Yann Moix In Rompre : roman.- Paris : Grasset, 01/2019, p. 36).

"Mon intelligence avait été mise en cause parce qu'elle refusait les plats qu'on lui présentait. Le système avait jugé démocratique de sélectionner les esprits par les mathématiques. Hérésie pure." (Yann Moix In Au pays de l'enfance immobile. Reims : roman. Paris : Grasset, 05/2021, p. 22).

"Il en va des matières intellectuelles comme des matières nutritives : on les digère ou pas." (Yann Moix In Au pays de l'enfance immobile. Reims : roman. Paris : Grasset, 05/2021, p. 22).

"Nous voudrions une parole délivrée, échappée de la page, transmise par les ondes dans l'hiver qui pique et l'automne qui tremble." (Yann Moix In Au pays de l'enfance immobile. Reims : roman. Paris : Grasset, 05/2021, p. 24).

"Pour bâtir sa métaphysique où la réalité disparaissait derrière l'entendement, Emmanuel Kant eut besoin d'une existence uniforme  et d'un destin clos." (Yann Moix In Au pays de l'enfance immobile. Reims : roman. Paris : Grasset, 05/2021, p. 28).

"Le monde eût dû m'apparaître comme ce qui me restait à vivre ; il se dessinait comme ce que j'avais vécu déjà. Il n'était pas ouverture, mais oblation." (Yann Moix In Au pays de l'enfance immobile. Reims : roman. Paris : Grasset, 05/2021, p. 52).

"Nous ne faisions jamais rien que mourir. La mort commençait dès le premier jour. C'était contre elle que sans arrêt nous luttions." (Yann Moix In Au pays de l'enfance immobile. Reims : roman. Paris : Grasset, 05/2021, p. 87).

"Ma souffrance oscille entre deux pôles contradictoires. Tantôt je souffre parce qu'Emmanuelle n'existe pas suffisamment, tantôt je souffre parc qu'elle existe trop." (Yann Moix In Rompre : roman.- Paris : Grasset, 01/2019, p. 15).

"J'éprouve la sensation, marchant dans la rue, que le trottoir se dérobe sous mes pas, comme si la réalité était ivre morte." (Yann Moix In Rompre : roman.- Paris : Grasset, 01/2019, p. 16).

"Je ne possède pas cette vertu, que de souffrir sobrement." (Yann Moix In Rompre : roman.- Paris : Grasset, 01/2019, p. 18).

"Breton disait : L'amour c'est lorsqu'on rencontre une personne qui vous donne de vos nouvelles." (Yann Moix In Rompre : roman.- Paris : Grasset, 01/2019, p. 21).

"Ce n'est pas une femme que j'ai quittée ; j'ai quitté le couple dans lequel cette femme se trouvait." (Yann Moix In Rompre : roman.- Paris : Grasset, 01/2019, p. 28).

"La rupture existait déjà au premier jour de notre amour. J'avais toujours senti ses griffes, son haleine frottée. Elle n'avait cessé, dès le premier jour, de ricaner dans notre dos." (Yann Moix In Rompre : roman.- Paris : Grasset, 01/2019, p. 32).

"Dans les jours qui ne reviendront jamais, et qui forment ce qu'il est convenu d'intituler "notre histoire", j'évolue ainsi que dans un labyrinthe, une maison hantée. L'air y est glacial." (Yann Moix In Rompre : roman.- Paris : Grasset, 01/2019, p. 38).

"Le passé est supérieur à l'avenir. Le passé est le lieu où l'on naît ; l'avenir, le lieu où l'on meurt." (Yann Moix In Rompre : roman.- Paris : Grasset, 01/2019, p. 39).

"Edith n'a pas besoin de chercher la foi : elle ne croit qu'en elle." (Yann Moix In Mort et vie d'Edith Stein. Paris : Librairie Générale Française, 09/2015, p. 24).

"La philosophie, comme la foi permet : la solitude." (In Mort et vie d'Edith Stein. Paris : Librairie Générale Française, 09/2015, p. 28, Le livre de poche : 31483).

"Je connais zéro gens ou presque qui se sont aventurés dans la vie qui leur va : dans la vie qui leur revient. Pour laquelle : ils étaient faits." (In Mort et vie d'Edith Stein. Paris : Librairie Générale Française, 09/2015, p. 36, Le livre de poche : 31483).

"Elle travaille plus que les autres. Elle a peur de n'être pas aussi intelligente qu'eux, ce qui est une preuve d'intelligence." (Yann Moix In Mort et vie d'Edith Stein. Paris : Librairie Générale Française, 09/2015, p. 39).

"Mais pour Edith, en attendant, c'est la dépression. Sa correspondance est pleine de détresse. Elle se plaint de la répétition des jours." (Yann Moix In Mort et vie d'Edith Stein. Paris : Librairie Générale Française, 09/2015, p. 55, Le livre de poche : 31483).

"Il ne s'agit pas d'être plus intelligente que les autres : mais d'être aussi intelligente que soi. D'être au maximum de l'intelligence qui est en soi. Lorsqu'on suit la pente des autres, on trahit automatiquement la nôtre. Jusqu'à la dissoudre." (Yann Moix In Mort et vie d'Edith Stein. Paris : Librairie Générale Française, 09/2015, p. 58).

"Rien ne se transmet : surtout pas le savoir. Ce qui se transmet, c'est l'envie." (In Mort et vie d'Edith Stein. Paris : Librairie Générale Française, 09/2015, p. 59, Le livre de poche : 31483).

"Dire autant de choses que si l'on faisait ses adieux, et les dire aussi bien que si l'on faisait ses débuts." (In Mort et vie d'Edith Stein. Paris : Librairie Générale Française, 09/2015, p. 71, Le livre de poche : 31483).

"La grossesse -particulièrement les dernières semaines- avait été pour mon père un avant-goût de ma volonté d'empiéter sur son territoire, d'envahir ses habitudes, de modifier son équilibre, de polluer son espace vital." (In Naissance : roman. Paris : Grasset, 2013, p. 19).

"On devrait aimer la vie avec l'intensité de feu qui nous fait craindre la mort." (In Naissance : roman. Paris : Grasset, 2013, p. 105).

"L'écriture est le seul domaine où je ne reviens pas en arrière." (In Naissance : roman. Paris : Grasset, 2013, p. 227).

"Entre l'impossible et l'impensable, je choisis l'impensable." (In Naissance : roman. Paris : Grasset, 2013, p. 231).

"Je pensais que l'homme était immortel. Que des hommes, il en arrivait sans cesse et qu'il n'en partait jamais. Que le monde se remplissait et qu'il ne se vidait pas." (In Naissance : roman. Paris : Grasset, 2013, p. 231).


"Vivre, je commençais à me dire qu'il allait falloir que j'aime ça, coûte que coûte, sinon ce ne serait pas vivable." (In Naissance : roman. Paris : Grasset, 2013, p. 231).

"L'alcool métamorphose les humains : l'amour tout autant. L'amant le plus doux, le plus langoureux, peut se changer en bête colérique aux poings contondants." (In Naissance : roman. Paris : Grasset, 2013, p. 311).

"Aimer est facile. Etre aimé relève du miracle." (In Naissance : roman. Paris : Grasset, 2013, p.  878).

"On ne retouche pas sa réputation. On est seul à remarquer que l'on change -les autres ne s'en aperçoivent jamais ; vous restez pour eux, à jamais, un point fixe." (In Naissance : roman. Paris : Grasset, 2013, p. 883).


"J'ai vécu des instants. J'ai écarté des possibilités." (In Naissance : roman. Paris : Grasset, 2013, p.  909).

"Si le courage a des bornes la lâcheté n'en a pas pas." (In Panthéon : roman. Paris : Grasset, 2006, p.  69).

"Le mot "correction" n'est pas adapté à la situation, car les coups sont pas là pour corriger. Non seulement ils ne corrigent rien, car les coups ne sont pas explicatifs, ils ne sont pas didactiques, ils ne sont pas psychologues, mais en plus ils te laissent en sang, délabré et surtout dans la même situation qu'avant." (In Panthéon : roman. Paris : Grasset, 2006, p. 125).


"Les parents frappent jamais pour punir, ils frappent pour frapper." (In Panthéon : roman. Paris : Grasset, 2006, p. 125).

"Dès l'instant où Beethov est sourd, il ne fait plus que dans l'inouï. Ce qui pour son génie signifie que, désormais sourd, il ne compose pas des choses qu'il ne pourra plus jamais entendre, mais des choses qu'on n'a encore jamais entendues." (In Panthéon : roman. Paris : Grasset, 2006, p. 159).


"Ce que les femmes préfèrent chez moi, c'est me quitter." (In Jubilations vers le ciel : roman. Paris : Grasset, 1996, p. 11).

"A trimballer son confort jusqu'aux antipodes, on finit par ne plus voyager vraiment." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 13).

"Ce ne sont pas les pays qui dépaysent, mais les événements." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 13).

"Malédiction des amoureux : ils se ressemblent tous, et ne veulent ressembler à personne." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 18).

"Nous nous sommes imaginés seuls au monde (je note aujourd'hui que je me sens plus seul à deux que tout seul [...])." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 18).

"L'amour, dit-on, est la seule chose qui vaille de naître. C'est la seule chose, symétriquement, qui nous abîme au point que nous voulons mourir." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 20).

"Je suis tellement déréglé que, comme la plupart des humains, je préfère aimer une femme qui ne m'aime pas qu'être aimé par une femme que je n'aime pas." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 21).

"On attend de l'amour beaucoup plus que ce que l'amour est fait pour donner." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 23).

"Tes mains, elles aussi, s'étaient tues peu à peu. Elles ne me renseignaient plus, ici par un passage attendri dans mes cheveux, là par une pression excessive sur ma cuisse, sur tes intentions ou tes désirs." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 30).

"Les êtres que nous revoyons longtemps après que nous les avons aimés ne coïncident jamais avec l'image que leur absence a fini par imprimer dans notre imagination." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 51).

"Mes complexes remplissaient tout l'espace. Je vérifiais une nouvelle fois que l'assurance, la confiance en soi sont les seules formes de beauté qui comptent." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 82).

"Ce que j'étais ne suffirait pas. Il eût fallu être un autre pour te plaire." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 82).

"Je me jurai dès lors de devenir doux. Tu m'offrais l'occasion d'être autre chose que moi-même." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 85).

"Moi aussi, j'ai un penchant pour la poésie, pour le romantisme, pour l'éternité : je serais heureux de n'appartenir qu'à toi, dans une émulation spéciale où tout autour de nous, serait aboli." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 92).

"Je me sentais bien dans ce rôle de déclencheur de commentaires, de faiseur de jaloux." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 105).

"De la même manière qu'un amour achevé nous enferme dans le passé, jusqu'à nous abrutir de mélancolie, un amour qui s'ébauche nous projette dans l'avenir, jusqu'à nous abrutir d'espoir." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 125).


"Il en va des défauts microscopiques de l'autre, quand nous faisons sa connaissance, comme des bruits d'un appartement lorsque nous le choisissons. C'est seulement installé que les rumeurs nous deviennent vacarme et les évanescences de la rue, les pires tumultes de l'Enfer." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 128).


"Se souvenir, c'est se tromper : nous revivons la vie en variations infinitésimales qui confèrent à l'être aimé ainsi reconvoqué un parfum nouveau." (In Une simple lettre d'amour : roman. Paris : Grasset, 2015, p. 281).

"Nous ne retournerons jamais en 1972, parce que la tâche de vieillir, qui travaille dans nos veines, est plus têtue que ces instants de vacances, qui ne savent pas durer." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p.  13).

"Personne n'est inaccessible à personne. La possession des sublimes n'est fermée qu'à ceux qui préfèrent les livres à la vie et la mort aux baignades." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p.  14).

"Les lieux sont les témoins de notre bonheur ; quand nous y retournons sans l'être aimé, ils continuent de nous offrir sa présence." (Yann Moix In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 16).

"Les peurs ne se diluent pas les unes dans les autres, elles s'additionnent." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 17).

"Les créateurs sont semblables à des compas qui, hors de leur circonférence maximale, ne peuvent plus rien tracer." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 23).

"Quelques solitaires s'enferment dans leur chambre pour éprouver devant une feuille blanche, un piano, une toile, des sensations dont la vraie vie les a écartés ou auxquelles ils ont renoncé mais qu'ils retrouvent amplifiées au sein d'un monde créé par eux de toutes pièces et plus approprié que le nôtre à leur sensibilité, à leur génie." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 24).

"La foule n'est faite que d'elle-même, compacte en son agitation monotone. Son allure est universelle ; son aveuglement, définitif." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 26).

"Etre un génie, c'est être un génie de soi. C'est avoir le courage, le vertigineux culot, en fouillant jusqu'au abîmes de son être, d'en rapporter cette part d'inédit, d'unicité exceptionnelle qui dort en chacun, mais que dix hommes par siècle seulement exploitent. Alors, leurs souffrances deviennent des cathédrales. De leur sensibilité naît ce que nous appelerons tôt ou tard un "chef-d'oeuvre" mais n'est d'abord qu'une vision du monde qui ne doit rien à personne." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 40).

"L'enfance amplifie et déforme les choses." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 41).

"C'était la grande aventure du presque. Voilà la vraie tristesse de ma vie minuscule : j'étais presque un aventurier. Je partais loin, mais pour faire et dire les mêmes choses qu'ici. Pourtant où j'allais, je restais désespérement ce que j'étais." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 55).

"C'est à trente ans que nous apprenons à espérer à l'envers, à attendre autant d'hier que de demain, aussi heureux d'avoir encore à vivre longtemps que d'avoir un peu vécu déjà. Il existe, à cet âge, une sorte de futur à rebours qui, loin de se confondre avec le chagrin, contient non seulement ce que nous sommes, mais ce que nous n'avons pas encore achevé d'être." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 70).

"Je n'avais plus, à trente ans, à ce moment de l'existence où les certitudes deviennent des hypothèses, le souci de la fonction ni le goût de la carrière." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 71).


"Le courage, en amour comme à la guerre, n'est pas une question de date. La lâcheté comme la bravoure sont des états constants, des formes latentes de notre nature qui n'attendent pour se trahir ou s'exprimer que l'événement qui s'adressera à elles, dans la même langue qu'elles." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 127).


"Disneyland concentrait, en miniature, toutes les tares de la société. Les gens faisaient la queue partout et tout le temps. Ils attendaient pendant des heures pour un tour de manège, des montagnes russes, de space mountain qui durait moins d'une minute. Ils voulaient tous faire la même chose au même moment." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 166).


"Ce qui était le mot d'ordre du communisme est devenu la conséquence du capitalisme. Chacun est libre, mais comme tout le monde a les mêmes idées, les êtres humains usent de cette liberté de la même manière, et s'en vont l'exercer de la même manière aux mêmes endroits, en même temps." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 166).


"Tant que rien n'était tenté, j'étais le roi du monde. Combien d'empires ne se bâtissent que dans la puissance du rêve [...] ?" (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p.  170).


"Il fallait se résoudre à cette conclusion : les êtres sont ce qui nous échappe." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p.  180).


"Rien n'est plus imprécis qu'une vie, en fuite perpétuelle et contingente, tissant des relations imprécises, prêtant des serments aléatoires, prenant des résolutions volatiles." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 181).

"Nous ne désirons jamais que dans les limites de notre imagination." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 210).

"J'avais cherché la volupté : j'habitais dans une larme. Il faisait froid. Il faisait seul." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p.  223).


"Cet appel avait vraiment l'air de lui faire plaisir. J'observais son sourire, comme une bulle de mots tendre en attente d'explosion, se frotter contre le combiné." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 225).

"Les lettres sont des buvards pour les larmes. Elles ne regardent pas leur destinataire." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 245).

"Les cimetières sont des jardins de noms." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p.  265).

"Le quotidien que nous perdons devient toujours, tôt ou tard, le quotidien d'un autre." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 269).

"Nul ne sait l'intégralité d'une femme aimée. Nous n'en avons connu que des bribes." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 275).

"Vivants, nous sommes très arrogants. Morts, un calme froid rabat notre caquet." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p.  276).

"C'est par ce chemin erratique du souvenir que se forment des paysages ni tout à fait réels, ni tout à fait fictifs qui, trempés dans le vécu ont la saveur de l'inédit." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p.  281).

"Nous nous trompons en voulant faire du mariage une cérémonie quand il n'est en vérité qu'un instant." (In Anissa Corto : roman. Paris : Grasset, 2000, p. 285).

Commentaires

  1. Auteur inconnu par moi ! Mais ne va pas le rester longtemps.
    Ces citations me donnent vraiment envie de lire ses ouvrages. Merci

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    1. Je vous conseille de le découvrir par la lecture de Anissa Corto, très joli roman.

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