Jean-Paul DIDIERLAURENT (né en 1962) (16 citations).
"Il était difficile de mettre un âge sur cette grande perche tout en angle et en os, d'une pâleur presque surnaturelle à force de passer ses journées à lire sans jamais prendre l'air." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 114)."
"Le chagrin avait ce pouvoir terrible de capitonner les cordes vocales et d'étouffer les sons dans le fond des gosiers." (In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 25).
"La tristesse qui emprisonnait les murs rendait l'atmosphère étouffante." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 26).
"Une fois de plus, le tour de magie avait fonctionné. Le thanatopracteur prit congé aussi discrètement que possible, ne laissant pas plus de traces et de souvenirs sur son passage qu'un fantôme." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 34).
"Une bibliothèque sans livres, c'est moche comme comme une bouche sans dents, se plaisait-elle à rabâcher." (In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 58).
"Affubler son enfant du même prénom que le célèbre précurseur de la chirurgie moderne, Ambroise Paré, en disait long sur les espoirs de réussite affichés par le père pour son fils." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 65).
"Étrange phénomène que ce contraste entre l'exubérance joyeuse des deux morguistes et le milieu dans lequel ils œuvraient, comme si le fait de se trouver en permanence au contact des morts exacerbait leur propension à aimer la vie." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 77).
"Hélène Fournier était d'un optimisme à toute épreuve. On a signé il y a cinquante-huit ans pour le meilleur et pour le pire, et même quand on croit qu'il ne reste plus que le pire, on peut encore trouver un peu de meilleur, se plaisait-elle à répéter. Suffit juste de fouiller." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 92).
"Une bibliothèque sans livres, c'est moche comme comme une bouche sans dents, se plaisait-elle à rabâcher." (In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 58).
"Affubler son enfant du même prénom que le célèbre précurseur de la chirurgie moderne, Ambroise Paré, en disait long sur les espoirs de réussite affichés par le père pour son fils." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 65).
"Étrange phénomène que ce contraste entre l'exubérance joyeuse des deux morguistes et le milieu dans lequel ils œuvraient, comme si le fait de se trouver en permanence au contact des morts exacerbait leur propension à aimer la vie." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 77).
"Hélène Fournier était d'un optimisme à toute épreuve. On a signé il y a cinquante-huit ans pour le meilleur et pour le pire, et même quand on croit qu'il ne reste plus que le pire, on peut encore trouver un peu de meilleur, se plaisait-elle à répéter. Suffit juste de fouiller." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 92).
"Malgré l'expérience, l'enfilage des mi-bas de contention de couleur chair donnait toujours un peu de fil à retordre à l'auxiliaire de vie. Elle se dit que le type qui avait inventé ça n'avait jamais dû en enfiler à une mamie de plus de quatre-vingts ans avec des chevilles raides comme du bois et des mollets larges comme des cuisses." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, pp. 95-96).
"Son visage était apaisé, sans aucun signe de souffrance. L'illusion d'une belle mort, quelle qu'elle soit ; puisse être belle." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 106).
"Elle ne lui parlait jamais de la solitude emplie de plateaux télé insipides, des bouquins dévorés avec frénésie pour se saouler des mots des autres, des nuits d'insomnie à se rêver un ailleurs." (Jean-Paul Didierlaurent In Le reste de leur vie. Au Diable Vauvert, 2016, p. 149).
"A force d'effeuillages répétés, la réédition de 1936 de Britannicus de Racine qu'il tenait entre les mains ressemblait à un oiseau blessé." (In Le liseur de 6h27. Paris : Gallimard, 2014, Folio, p. 21).
"Partout, ce n'était que reflets et scintillements. La brève averse du milieu de la nuit avait embelli chaque chose en la vernissant de son eau." (In Le liseur de 6h27. Paris : Gallimard, 2014, Folio, p. 111).
"Il a fallu me rendre rapidement à l'évidence que les gens n'attendent en général qu'une seule chose de vous : que vous leur renvoyiez l'image de ce qu'ils veulent que vous soyez." (In Le liseur de 6h27. Paris : Gallimard, 2014, Folio, p. 136).
"Il ne se passe pas une seule journée sans que j'écrive. Ne pas le faire serait comme de ne pas avoir vécu cette journée." (In Le liseur de 6h27. Paris : Gallimard, 2014, Folio, p. 137).
"J'ai découvert qu'il existait sur cette planète un être qui avait le pouvoir de faire paraître les couleurs plus vives, les choses moins graves, l'hiver moins rude, l'insupportable plus supportable, le beau plus beau, le laid moins laid, bref, de me rendre l'existence plus belle." (In Le liseur de 6h27. Paris : Gallimard, 2014, Folio, p. 191).
"Partout, ce n'était que reflets et scintillements. La brève averse du milieu de la nuit avait embelli chaque chose en la vernissant de son eau." (In Le liseur de 6h27. Paris : Gallimard, 2014, Folio, p. 111).
"Il a fallu me rendre rapidement à l'évidence que les gens n'attendent en général qu'une seule chose de vous : que vous leur renvoyiez l'image de ce qu'ils veulent que vous soyez." (In Le liseur de 6h27. Paris : Gallimard, 2014, Folio, p. 136).
"Il ne se passe pas une seule journée sans que j'écrive. Ne pas le faire serait comme de ne pas avoir vécu cette journée." (In Le liseur de 6h27. Paris : Gallimard, 2014, Folio, p. 137).
"J'ai découvert qu'il existait sur cette planète un être qui avait le pouvoir de faire paraître les couleurs plus vives, les choses moins graves, l'hiver moins rude, l'insupportable plus supportable, le beau plus beau, le laid moins laid, bref, de me rendre l'existence plus belle." (In Le liseur de 6h27. Paris : Gallimard, 2014, Folio, p. 191).
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