Murielle MAGELLAN (née en 1967) (14 citations).
Article mis à jour le : 11/12/2019.
"Je dégaine mes atours, comme je sais le faire à l'époque, c'est-à-dire mal, mais de mon mieux. J'ignore alors que je n'ai pas besoin de passer la mesure tant ma jeunesse est la première de mes armes, mais bon. Je le saurai un jour, quand il sera trop tard." (Murielle Magellan In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 123).
"Mes sentiments se sont toujours vus comme le nez au milieu de la figure." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 37).
"Un danger indéfini. Innommable. Celui sans doute de l'attirance tenace qui n'a pas encore été identifiée. L'attirance de la peau et de l'esprit mêlés, mais qui n'a pour l'instant nulle part où s'aggriper ; aucune prise ni d'un côté, ni de l'autre. Soit parce qu'elle est niée, soit parce que la porte n'est pas encore ouverte." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 42).
"J'étais de ces personnes pour qui un appel, un courrier (un mail aujourd'hui, ou même un texto), était une aventure singulière. Mes lectures sartriennes m'avaient convaincue, à tort peut-être, que mes actes, mes choix, engageaient ma vie tout entière." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 62).
"Je m'ennuyais d'espérance. Je m'ennuyais parce que je ne regardais pas ce qui se passait vraiment, mais seulement ce qui ne se passait pas." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 84).
"Comment pouvait-on avoir ce degré de sensibilité, d'intelligence, de clairvoyance, et patauger dans les égouts du fonctionnement humain : lâcheté, inconséquence, versatilité ?." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 110).
"Il s'est justifié comme il pouvait. Je ne sais pas. Ce genre de pudding que font certains hommes pour tenter d'amalgamer leur chaos intérieur. De lui donner une forme. Un sens." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 127).
"Aujourd'hui encore, sauf en cas de chef-d'oeuvre ou de génie flamboyant, ce qui est rare, je ne vois rien qui autorise à faire passer l'art avant l'homme." (Murielle Magellan In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 136).
"Il m'encourage tellement ! A écrire, à être ce que je suis, à ne pas me laisser dérouter par les uns ou les autres. A préciser ce que j'aime. A tenir mon cap. Il me regarde tellement. Il me désire aussi." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 146).
"Ce jour-là, j'ai ressenti son amour dans ma chair. Pas seulement son désir. Son amour. Comme un ciment." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 158).
"Je l'ai aimé si fort à ce moment-là, que rien n'a jamais pu me faire regretter cet amour. Jamais." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 170).
"Souvent, je me dis que je ne sais pas vivre. Qu'on ne nous apprend pas. Que des milliers de situations peuvent arriver à nous sans qu'on en ait même entendu parler. Ce n'est ni bien ni mal. C'est ainsi." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 228).
"Je n'ai jamais eu vraiment de fascination pour le luxe, ou les marques. Je préfère un moment généreux, libre, intime, à n'importe quel bijou Cartier ou robe Chanel." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, pp. 237-238).
"Je n'ai jamais craint vraiment le ridicule. Je préfère le ridicule au rien. Au vide. Au coeur rongé." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 248).
"Un danger indéfini. Innommable. Celui sans doute de l'attirance tenace qui n'a pas encore été identifiée. L'attirance de la peau et de l'esprit mêlés, mais qui n'a pour l'instant nulle part où s'aggriper ; aucune prise ni d'un côté, ni de l'autre. Soit parce qu'elle est niée, soit parce que la porte n'est pas encore ouverte." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 42).
"J'étais de ces personnes pour qui un appel, un courrier (un mail aujourd'hui, ou même un texto), était une aventure singulière. Mes lectures sartriennes m'avaient convaincue, à tort peut-être, que mes actes, mes choix, engageaient ma vie tout entière." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 62).
"Je m'ennuyais d'espérance. Je m'ennuyais parce que je ne regardais pas ce qui se passait vraiment, mais seulement ce qui ne se passait pas." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 84).
"Comment pouvait-on avoir ce degré de sensibilité, d'intelligence, de clairvoyance, et patauger dans les égouts du fonctionnement humain : lâcheté, inconséquence, versatilité ?." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 110).
"Il s'est justifié comme il pouvait. Je ne sais pas. Ce genre de pudding que font certains hommes pour tenter d'amalgamer leur chaos intérieur. De lui donner une forme. Un sens." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 127).
"Aujourd'hui encore, sauf en cas de chef-d'oeuvre ou de génie flamboyant, ce qui est rare, je ne vois rien qui autorise à faire passer l'art avant l'homme." (Murielle Magellan In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 136).
"Il m'encourage tellement ! A écrire, à être ce que je suis, à ne pas me laisser dérouter par les uns ou les autres. A préciser ce que j'aime. A tenir mon cap. Il me regarde tellement. Il me désire aussi." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 146).
"Ce jour-là, j'ai ressenti son amour dans ma chair. Pas seulement son désir. Son amour. Comme un ciment." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 158).
"Je l'ai aimé si fort à ce moment-là, que rien n'a jamais pu me faire regretter cet amour. Jamais." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 170).
"Souvent, je me dis que je ne sais pas vivre. Qu'on ne nous apprend pas. Que des milliers de situations peuvent arriver à nous sans qu'on en ait même entendu parler. Ce n'est ni bien ni mal. C'est ainsi." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 228).
"Je n'ai jamais eu vraiment de fascination pour le luxe, ou les marques. Je préfère un moment généreux, libre, intime, à n'importe quel bijou Cartier ou robe Chanel." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, pp. 237-238).
"Je n'ai jamais craint vraiment le ridicule. Je préfère le ridicule au rien. Au vide. Au coeur rongé." (In N'oublie pas les oiseaux : roman.- Paris : Julliard, 2014, p. 248).
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