Lars GUSTAFSSON (1936 - 2016) (15 Citations).



Citations de Lars Gustafsson. Article mis à jour : le 15/01/2021.

"Il se moquait éperdument de la réalité. L'important pour lui, c'était le sentiment qu'on en avait." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 94, Collection Littérature étrangère).

"J'ai toujours été sincère. Honnêtement, je ne sais pas comment on fait pour jouer la comédie. Personne n'a jamais réussi à me l'apprendre." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 13, Collection Littérature étrangère).

"Avoir connu le pire, à mon avis, c'est d'avoir découvert des choses à son propre sujet. Des choses que l'on a ignorées." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 23, Collection Littérature étrangère).

"Dans ce monde, si on le veut vraiment, on peut changer n'importe quoi. Les souvenirs ? Non. Cela, c'est peut-être un peu plus difficile. Les souvenirs sont, en fin de compte, la seule chose que l'on ne puisse plus changer." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, pp. 24-25, Collection Littérature étrangère).

"Il me semble parfois qu'il avait une réelle confiance en moi, et qu'il me racontait des choses qu'il ne racontait à personne d'autre. Il était vraiment gentil." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 32, Collection Littérature étrangère).

"Beaucoup de gens disent que je suis voyante. Je sais ce qui va arriver comme la sibylle de Delphes, selon le doyen. Vous connaissez la sibylle ? Il y a beaucoup de choses que je sais d'avance. Grâce à ma logique à moi." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 33, Collection Littérature étrangère).

"Pouvez-vous le croire ? Je suis voyante. Je sais beaucoup plus de choses que je ne devrais concernant l'avenir. Plus que je n'oserais jamais révéler à qui que ce soit." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 34, Collection Littérature étrangère).

"Je CROIS, du reste, que tous les événements futurs existent déjà. A leur place, dans le temps. Le prix Nobel de monsieur le professeur, les cheveux qui doivent tomber demain. Ma propre mort. Tout existe déjà, à sa place. Mais nous, simplement nous n'y sommes pas. Pas encore." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 35, Collection Littérature étrangère).

"Je sais tellement de choses concernant l'avenir que, si je disais tout, je ne m'en sortirais plus. Les gens me courraient après, on assiégerait ma maison. Je ne pourrais plus faire un pas sans avoir les photographes à mes trousses. C'est pourquoi je préfère me taire." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 35, Collection Littérature étrangère).

"Faut-il punir les enfants ? Peut-être. Mais je ne sais pas très bien comment on peut s'y prendre. Leur supprimer l'argent de poche ? Ce serait effectivement pas mal, si on avait de l'argent de poche à leur donner." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 37, Collection Littérature étrangère).

"Faut-il punir les enfants ? Il m'a semblé, lorsque j'étais petite, que l'on était déjà suffisamment puni rien que d'être un gosse." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 37, Collection Littérature étrangère).

"En fait, je ne sais pas très bien ce qu'est le temps. La seule chose que je sache, c'est qu'il passe." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 61, Collection Littérature étrangère).

"Ne trouvez-vous pas, vous aussi, que le monde se fait plus silencieux avec les années ? Alors que notre enfance était remplie de voix et de sons. Evidemment, je ne parle pas du vacarme quotidien, des jets qui décollent, de l'hélicoptère de l'hôpital qui survole le centre-ville, des sirènes de la police, etc. Je parle de sons authentiques, de sons qu'on a envie d'écouter." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 75, Collection Littérature étrangère).

"Je suis simplement amie avec quelques rares personnes. Les gens qui prétendent aimer tout le genre humain ne sont que des menteurs." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 86, Collection Littérature étrangère).

"Il me semble parfois que ces gens qui fréquentaient la librairie n'arrêtent pas de hanter ma vie, d'une manière ou d'une autre." (In La coiffeuse : roman / Lars Gustafsson ; trad. du suédois par Georges Ueberschlag.- Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 114, Collection Littérature étrangère).

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