Olivier GUEZ (Né en 1974) (6 Citations)
"Les nazis en exil ne connaîtront plus la paix. S'ils veulent sauver leur peau, ils doivent s'exclure, renoncer aux réjouissances terrestres, se condamner à une existence clandestine de fuyards, à une cavale sans refuges ni repos. Cette fois, la chasse aux nazis est ouverte." (Olivier Guez In La disparition de Josef Mengele : roman.- Paris : Grasset, 08/2017, p. 107, Prix Renaudot 2017).
"Début 1964, Mengele apprend une terrible nouvelle. Il sent comme une dague transpercer ses côtes et s'enfoncer jusqu'au cœur à mesure qu'il déchiffre la lettre de Martha : il a été déchu de tous ses diplômes universitaires. Parce qu'il a violé le serment d'Hippocrate et commis des meurtres à Auschwitz, les universités de Francfort et de Munich lui retirent ses titres de docteur en médecine et en anthropologie"." (Olivier Guez In La disparition de Josef Mengele : roman.- Paris : Grasset, 08/2017, p. 151, Prix Renaudot 2017).
"Cette nuit de septembre 1967, Mengele pressent qu'il a perdu. Il ne comprend plus rien à un monde qui lui échappe et auquel il n'appartient plus, un monde qui l'a excrété, lui, le "postillon du diable"." (Olivier Guez In La disparition de Josef Mengele : roman.- Paris : Grasset, 08/2017, p. 172, Prix Renaudot 2017).
"Après tant d'années, de lettres approximatives et de nuits blanches, son père lui doit enfin la vérité. Pourquoi est-il allé à Auschwitz ? Qu'y-a-t-il fait ? Est-il coupable de crimes dont on l'accuse ? Pour la première fois, Mengele est confronté à ses forfaits inouïs." (Olivier Guez In La disparition de Josef Mengele : roman.- Paris : Grasset, 08/2017, pp. 204-205, Prix Renaudot 2017).
"Tu as tué, papa ? Tu as torturé et jeté des nouveaux-nés dans le feu ? demande soudain Rolf. Mengele se redresse, le foudroie du regard. Il jure n'avoir jamais fait de mal à personne, rien que son devoir de soldat et de scientifique"." (Olivier Guez In La disparition de Josef Mengele : roman.- Paris : Grasset, 08/2017, p. 208, Prix Renaudot 2017).
"Cette nuit de septembre 1967, Mengele pressent qu'il a perdu. Il ne comprend plus rien à un monde qui lui échappe et auquel il n'appartient plus, un monde qui l'a excrété, lui, le "postillon du diable"." (Olivier Guez In La disparition de Josef Mengele : roman.- Paris : Grasset, 08/2017, p. 172, Prix Renaudot 2017).
"Après tant d'années, de lettres approximatives et de nuits blanches, son père lui doit enfin la vérité. Pourquoi est-il allé à Auschwitz ? Qu'y-a-t-il fait ? Est-il coupable de crimes dont on l'accuse ? Pour la première fois, Mengele est confronté à ses forfaits inouïs." (Olivier Guez In La disparition de Josef Mengele : roman.- Paris : Grasset, 08/2017, pp. 204-205, Prix Renaudot 2017).
"Tu as tué, papa ? Tu as torturé et jeté des nouveaux-nés dans le feu ? demande soudain Rolf. Mengele se redresse, le foudroie du regard. Il jure n'avoir jamais fait de mal à personne, rien que son devoir de soldat et de scientifique"." (Olivier Guez In La disparition de Josef Mengele : roman.- Paris : Grasset, 08/2017, p. 208, Prix Renaudot 2017).
"C'est fini. Après deux jours et deux nuits de discussions sans relâche, Rolf abandonne. Son père est buté, incurable et malfaisant, un criminel de guerre, un criminel contre l'humanité, impénitent"." (Olivier Guez In La disparition de Josef Mengele : roman.- Paris : Grasset, 08/2017, p. 209, Prix Renaudot 2017).
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