Guy BEDOS (Né à Alger, 1934 - 2020) (13 Citations)

Citations de Guy Bedos. Article publié le 18/05/2018 à 20h32 et mis à jour le 21/04/2024 à 14h30.

"Il y a des gens qui ont des indignations sélectives. Moi, j'ai des indignations successives." (Guy Bedos In Petites drôleries et autres méchancetés sans importance. Paris : Seuil, 09/1989, p. 94).

"Comme Fellini dans ses Clowns, je suis émerveillé, étonné, révolté, épouvanté, depuis toujours, par cette géniale tragi-comédie qu'est la vie quotidienne." (Guy Bedos In Je craque. Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 57, Collection Le livre de poche : 4929).

"En fait de spectacle, si la vie était un match de foot, je jouerais plutôt la défense que l'attaque. Disons que je suis un arrière qui ne déteste pas marquer des buts. Et quelquefois a sa propre équipe." (Guy Bedos In Je craque. Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 59, Collection Le livre de poche : 4929).

"Oui, j'ai cette candeur de croire que derrière le rire, et au-delà du succès et des sous qu'on me jette -merci, messieurs-dames !- il y a une force critique, une certaine manière de tendre le miroir (miroir dans lequel je me reconnais quelquefois), et l'espoir peut-être utopique, de CHANGER LA VIE. "CHANGER LA VIE", c'est devenu un slogan politique... Nous, les saltimbanques, nous pouvons y contribuer." (Guy Bedos In Je craque. Paris : Librairie Générale Française, 1977, pp. 76-77, Collection Le livre de poche : 4929).

"En signalant la bêtise, sous toutes ses formes, nous combattons les causes avant les effets. Le rire n'est pas FATALEMENT anodin." (Guy Bedos In Je craque. Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 77, Collection Le livre de poche : 4929).

"Mon ami Jean-Loup Dabadie pense qu'on vote plus souvent contre que pour quelqu'un. C'est un peu vrai, en ce qui me concerne." (Guy Bedos In Je craque. Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 86, Collection Le livre de poche : 4929).

"Cette société, je la trouve bête, méchante, implacable, et elle nous pousse, tous, à devenir également à devenir bêtes, méchants et implacables. Changeons-la. Vite." (Guy Bedos In Je craque. Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 91, Collection Le livre de poche : 4929).

"Le grand souffle de mai [68], joyeux, généreux, fraternel, n'est pas passé sur moi... Il faut dire que je me suis laissé boucler dans le ghetto corporatiste des acteurs, et nos réunions, nos assemblées générales, n'étaient ni joyeuses, ni généreuses, ni fraternelles... Quelques arbres m'ont caché la forêt..." (Guy Bedos In Je craque. Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 95, Collection Le livre de poche : 4929).

"Je pense à la mort. Beaucoup. A la mienne et à celle de tous ceux que j'aime." (Guy Bedos In Je craque. Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 114, Collection Le livre de poche : 4929).

"Je m’accommode beaucoup plus volontiers de ma propre mort que de celle de certains êtres. Ceux-là (il y en a quelques-uns, ça fait même pas mal de monde), rien que d'y penser... Je préfère ne pas y penser. Ni en parler." (Guy Bedos In Je craque. Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 114, Collection Le livre de poche : 4929).

"C'est un peu démodé, la gentillesse. Moi, j'y suis très sensible, quand elle est désintéressée, discrète, qu'elle n'est pas teintée d'hypocrisie et de flagornerie. Je suis un "méchant" qui aime les "gentils"." (Guy Bedos In Je craque. Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 137, Collection Le livre de poche : 4929).

"Je plains beaucoup les jeunes acteurs inconnus. Et encore plus les acteurs inconnus qui ne sont plus jeunes." (Guy Bedos In Je craque. Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 156, Collection Le livre de poche : 4929).

"Je suis rancunier en mal comme en bien : je n'oublie pas plus un coup de pied qu'un coup de main." (Guy Bedos, cité par Béchir Ben Yahmed In Jeune Afrique n°2719 du 17/02/2013).