Marie LABERGE (Née en 1950) (10 Citations)


                                                          Crédit photo : Michel Cloutier

Citations de Marie Laberge. Article publié le 10/05/2018 à 23h29 et mis à jour le 11/04/2024 à 11h42.

"Elle passait des heures à geler au bord de la patinoire pour la regarder, refusant de patiner à son tour, refusant d'essayer seulement. Elle contemplait sa mère, adorative, certaine qu'elle était une championne. Elle ne concevait même pas que d'autres personnes puissent patiner en même temps qu'Yseult, que sa grâce infinie ne les paralyse pas sur place." (Marie Laberge In Le poids des ombres : roman. Paris : Stock, 2017, p. 168).

"Sa mère était morte et elle n'en avait rien su. Pire, elle n'avait rien senti, rien deviné, pas la plus infime intuition." (Marie Laberge In Le poids des ombres : roman. Paris : Stock, 2017, p. 11).

"Elle l'observe en silence. Comme c'est facile de tromper les gens ! Comme ils s'intéressent peu à ce qu'on dit !" (Marie Laberge In Le poids des ombres : roman. Paris : Stock, 2017, p. 15).

"Elle la regardait, émerveillée que tant de lumière émane de cette mère et elle se taisait de peur de la lasser, de peur qu'elle ne la repousse, excédée par son adoration." (Marie Laberge In Le poids des ombres : roman. Paris : Stock, 2017, p. 60).

"Elle tourne en rond, gelée, sans goût, sans désir, perdue au bord d'un quai en pleine ville." (Marie Laberge In Le poids des ombres : roman. Paris : Stock, 2017, p. 70).

"Elle voudrait ouvrir sa poitrine pour soulager l'oppression. Juste ouvrir son ventre et le vider de son mal. Sans violence. Comme ça, pour faire de l'ordre, comme on vide un tiroir." (Marie Laberge In Le poids des ombres : roman. Paris : Stock, 2017, p. 70).

"A qui on parle quand on a plus rien, plus personne ?" (Marie Laberge In Le poids des ombres : roman. Paris : Stock, 2017, p. 72).

"Serre-moi, c'est tout. N'arrête pas de m'étreindre. Tiens-moi si fort que j'aie l'impression d'exister." (Marie Laberge In Le poids des ombres : roman. Paris : Stock, 2017, p. 72).

"Jamais elle n'a tant marché. Elle marche pour ne plus penser, ou pour penser à des choses précises, pour s'épuiser -on dirait que son corps refuse de se fatiguer." (Marie Laberge In Le poids des ombres : roman. Paris : Stock, 2017, p. 167).

"Comme elle, Yseult n'avait pas de relations amicales avec les femmes. Ce n'était pas son genre. Elle n'avait pas besoin de s'épancher, de raconter en détail ses malheurs et ses bonheurs." (Marie Laberge In Le poids des ombres : roman. Paris : Stock, 2017, p. 229).

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