Katarina BIVALD (Née en 1983) (26 Citations).


Citations de Katarina Bivald. Article mis à jour le : 31/12/2023 à 19h35.

"Il y a soixante-dix ans, on repassait leurs chemises et on s'occupait de leurs gosses. Aujourd'hui on fait toujours ça, plus leur boulot de chef. La seule chose qu'ils gardent c'est le salaire, le titre et les déjeuners au Rotary." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Marianne Ségol-Samoy In Le jour où Anita envoya tout balader : roman.- Paris : Denoël, 05/2016, p. 32).

"Elle me ressemble mais dans une version plus déterminée. Elle a mes cheveux bouclés et indisciplinés, mais à elle, ça lui donne une allure d'aventurière et de femme libre. Ils sont le prolongement de l'énergie rayonnante qui émane d'elle, constamment en route pour des directions variées." Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Marianne Ségol-Samoy In Le jour où Anita envoya tout balader : roman.- Paris : Denoël, 05/2016, p. 10).

"J'ai trente-huit ans, je suis une mère célibataire sans enfant, employée à Extra-Market et habitant une ville que même Dieu a abandonné. C'est ma vie !" (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Marianne Ségol-Samoy In Le jour où Anita envoya tout balader : roman.- Paris : Denoël, 05/2016, p. 18).

"Il aime raconter des blagues qu'il croit choquantes mais puisqu'il n'y a rien de mauvais en lui, elles tombent souvent à plat. Ca ne veut pas dire qu'il se décourage pour autant." Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Marianne Ségol-Samoy In Le jour où Anita envoya tout balader : roman.- Paris : Denoël, 05/2016, p. 19).

"Je ne crois pas qu'ils sachent eux-mêmes ce qui les intéresse. A mon avis, c'est plutôt un réflexe de petite ville de toujours penser qu'il y a des ragots croustillants sous la surface." Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Marianne Ségol-Samoy In Le jour où Anita envoya tout balader : roman.- Paris : Denoël, 05/2016, p. 21).

"Elle n'arrive pas à comprendre que quelqu'un soit capable de refuser de donner une pièce pour des inondations au Bangladesh, pour la famine en Corée du Nord, pour les enfants soldats en Ouganda, pour les personnes seules en Suède ou pour les chats abandonnés à Skogahammar. Or la plupart d'entre nous savent qu'ils sont tout à fait capables de refuser." Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Marianne Ségol-Samoy In Le jour où Anita envoya tout balader : roman.- Paris : Denoël, 05/2016, p. 22).

"Dans un monde aussi incertain que le nôtre, la présence de Google me rassure en me fournissant les infos dont j'ai besoin." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Marianne Ségol-Samoy In Le jour où Anita envoya tout balader : roman.- Paris : Denoël, 05/2016, p. 24).

"Si je pouvais mettre mon cerveau sur pause, je me demande bien à quel moment je me donnerais la peine de le réactiver." Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Marianne Ségol-Samoy In Le jour où Anita envoya tout balader : roman.- Paris : Denoël, 05/2016, p. 28).

"Je me demande si on ne surestime pas l'idée de ne pas être soi-même." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Marianne Ségol-Samoy In Le jour où Anita envoya tout balader : roman.- Paris : Denoël, 05/2016, p. 325).

"Chaque fois qu'elle relevait les yeux de son roman, ces femmes fronçaient les sourcils et secouaient légèrement la tête, estimant sans doute qui lire sur le trottoir constituait une infraction aux rigueurs de l'étiquette." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 9).

"A une époque, Sara aurait pu jurer que ces missives lui apportaient un morceau de l'Iowa, un vent d'aventure aussi léger que tangible, des possibilités d'une vie différente et plus intemporelle. Maintenant qu'elle était sur place, tout ce qu'elle sentait, c'était le renfermé, le bois et le vieux tapis." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 28).

"Comment pouvait-on parcourir des milliers de kilomètres et demeurer la même personne à l'arrivée, se demandait Sara." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 29).

"Les livres lui avaient servi de remparts, oui, mais pas seulement. Ils l'avaient protégée du monde extérieur en le réduisant à une espèce de vague toile de fond bien moins tangible que les aventures fictives dont elle se délectait." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 30).

"Passer son existence à lire n'était pas déplaisant, mais ces derniers temps, Sara avait commencé à se demander si c'était réellement une vie." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 46).

"Sana avait déjà disparu dans le monde confortable des livres et y serait restée si une voiture ne s'était pas engagée dans l'allée." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 48).

"Maintenant qu'elle était reposée et douchée et voyait vraiment la ville, elle la trouvait encore plus déprimante, si c'était toutefois possible." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 50).

"Un groupe d'hommes se tenait au coin d'une rue. Ils avaient sans doute plus de cinquante ans, peut-être soixante, c'était impossible à déterminer au vu de leurs t-shirts usés et de leurs visages burinés, mais ils dégageaient le même type d'oisiveté fébrile que les adolescents du centre commercial où elle avait travaillé. Comme si les journées n'avaient plus rien à leur offrir et que l'avenir ne viendrait jamais." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 51).

"Caroline s'est conformée aux attentes des autres toute sa vie, et maintenant elle trouve son plaisir à essayer d'imposer les siennes à tout le monde." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 55).

"Ces bibliothèques scolaires manquent d'inspiration, je trouve. Des pensums avec vingt fois le même titre, comme si tous les élèves devaient lire la même chose, plus ce parfum particulier de contrainte." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 57).

"Ses yeux avaient la même couleur vert-de-gris profond que la mer en novembre et ils dégageaient plus ou moins la même chaleur." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 66).

"Dans les livres, les gens étaient charmants et amicaux, et la vie suivait des scénarios déterminés. Si une personne avait un rêve, on pouvait presque être assuré qu'il se réaliserait avant la fin du texte." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 68).

"Il restait silencieux et immobile, et avait l'air de souhaiter être n'importe où ailleurs qu'à côté d'elle." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 71).

"Bien sûr, j'ai connu quelques chagrins, mais jamais plus que je ne pouvais en supporter." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 98).

"Et pourtant, je n'ai pas besoin d'aide pour me sentir insignifiant. Mais parfois, j'aime ça. Le fait que nous soyons si petits que deux personnes dans deux villes différentes peuvent lever les yeux vers le même ciel." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 122).


"Ils paraissaient en colère et terriblement jeunes, comme s'ils s'attendaient encore à ce que la vie soit juste." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 168).


"Elle était allée jusqu'à la bibliothèque municipale de Stockholm et avait presque tourné de l’œil en constatant le nombre de livres disponibles. Il y en avait trop pour que sa vie soit suffisante à tous les lire, même si elle s'était enfermée vingt-quatre heures sur vingt-quatre et si elle avait connu plusieurs langues." (Katarina Bivald ; Trad. du suédois par Carine Bruy In La bibliothèque des cœurs cabossés : roman.- Paris : Denoël, 02/2015, p. 216).

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