Jacques POULIN (Né en 1937) (8 Citations)
(c) Photo : Marie-Claude Fortin
Citations de Jacques Poulin. Article mis à jour le : 20/03/2021.
"Le village était en lui-même un univers, il comprenait tout ce dont nous avions besoin pour grandir : chiens et chats, amis, terrains de jeux, adultes étranges et doués pour conter des histoires." (Jacques Poulin In Les yeux bleus de Mistassini : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2002, pp. 73-74).
"Parce qu'il n'aimait pas les best-sellers, monsieur Waterman les juchait sur les rayons les plus élevés, à la place des invendus, que la profession appelle des rossignols, et par contre il disposait ceux-ci bien en vue sur le comptoir." (Jacques Poulin In Les yeux bleus de Mistassini : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2002, p. 15).
"Le rêve est très utile, c'est même la meilleure façon d'apprivoiser la réalité." (Jacques Poulin In Les yeux bleus de Mistassini : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2002, p. 32).
"Et puis il ne faut pas oublier que les jeunes, qui laissaient derrière eux l'univers gris et froid de l'argent, cherchaient à tâtons quelque chose de plus vivant : l'aventure et la chaleur humaine." (Jacques Poulin In Les yeux bleus de Mistassini : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2002, p. 32).
[...] En fait je n'aime pas vraiment les auteurs : j'aime les livres. Quelques livres. Peut-être une dizaine." (Jacques Poulin In Les yeux bleus de Mistassini : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2002, p. 50).
"La vérité, dit-il avec une colère rentrée qui ne lui était pas coutumière, c'est que le travail de l'écrivain n'a rien à voir avec la communication. Au contraire, l'écriture est une activité tout à fait égocentrique, et ceux qui s'y adonnent ne s'intéressent qu'à eux-mêmes et à la satisfaction de leurs propres besoins." (Jacques Poulin In Les yeux bleus de Mistassini : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2002, p. 65).
"Le sommeil m'envahissait. Plusieurs idées me trottaient dans la tête, en désordre et en lambeaux." (Jacques Poulin In Les yeux bleus de Mistassini : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2002, p. 76).
"Je veillais. Je somnolais à certains moments. Par la lucarne du toit, j'apercevais des étoiles dont je ne connaissais pas le nom." (Jacques Poulin In Les yeux bleus de Mistassini : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2002, p. 77).
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