Paolo COGNETTI (Né en 1978) (23 Citations)

Citations de Paolo Cognetti. Photo : © AFP/Archives / JACQUES DEMARTHON

Citations de Paolo Cognetti. Article publié le 19/12/2019 à 21H23 et mis à jour le 16/02/2024 à 18H35.

Conseil de lecture du roman : Les huit montagnes de Paolo Cognetti.

"J'ai toujours suivi les autres. Et laissé un peu faire le hasard. Au final, j'ai peut-être suivi la vocation des autres." (Paolo Cognetti In La Félicité du loup ; Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Stock, 08/2021, p. 32).

"A mille huit cents mètres l'hiver commençait étrangement, dans un mélange de pluie et de neige, et le matin les averses faisaient fondre le grésil de la nuit." (Paolo Cognetti In La Félicité du loup ; Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Stock, 08/2021, p. 12).

"L'envie lui prenait de se lever de bonne heure et de sortir marcher, et lors de ces virées ses sens étaient à la fois atrophiés et aiguisés, comme si dans l'opacité générale du monde certains détails ressortaient davantage." (Paolo Cognetti In La Félicité du loup ; Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Stock, 08/2021, p. 20).

"A l'époque, il croyait que le glacier était éternel et immuable, un pan de la montagne qu'il aurait toujours retrouvé là, entre la roche et le ciel." (Paolo Cognetti In La Félicité du loup ; Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Stock, 08/2021, p. 136).

"Ce n'est qu'après avoir lâché prise qu'on entre dans le juste esprit du voyage." (Paolo Cognetti In Sans jamais atteindre le sommet : voyage dans l'Himalaya ; trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : stock, 04/2019, p. 17).

"Nous avons marché toute la journée sans croiser personne et avions le sentiment d'entrer dans un monde dont les dimensions nous étaient inconnues." (Paolo Cognetti In Sans jamais atteindre le sommet : voyage dans l'Himalaya ; trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : stock, 04/2019, p. 62).

"Entre les petits ruisseaux poussait une herbe piquante, une mousse sous laquelle l'eau stagnait, et sur la terre sableuse s'étiolaient des edelweiss." (Paolo Cognetti In Sans jamais atteindre le sommet : voyage dans l'Himalaya ; trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : stock, 04/2019, p. 72).

"Tourner le dos au monde connu et découvrir à chaque pas un pan de monde nouveau." (Paolo Cognetti In Sans jamais atteindre le sommet : voyage dans l'Himalaya ; trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : stock, 04/2019, p. 140).

"Il y avait trop de choses à faire, trop de gens à aider pour se laisser aller à la mélancolie." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 13).

"Depuis tout petit, j'entendais le sommet servir de métaphore pour le paradis, et le mot ascension utilisé dans un sens spirituel." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 34).

"Je me demande bien quels changements mon père avait vus chez moi pour qu'il décide cette année-là que le moment était venu de m'emmener avec lui." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 46).

"C'était ma mère qui, dans nos promenades autour de Grana, me montrait les plantes et les arbres et m'apprenait leurs noms, comme s'il s'agissait de personnes qui avaient chacune leur caractère, mais pour mon père la forêt n'était rien d'autre qu'un passage obligé avant la haute montagne [...]." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, pp. 47-48).

"Peut-être ma mère avait-elle raison, chacun en montagne a une altitude de prédilection, un paysage qui lui ressemble et dans lequel il se sent bien." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 51).

"La descente, nous la faisions en courant comme des dératés quelle que soit la pente, à grand renfort de cris de guerre et de hululements d'Indiens, et au bout de deux heures à peine nos pieds trempaient dans la fontaine d'un village." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 54).

"Il y avait des sommets sur lesquels il ne remonterait plus de l'année." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 60).

"Le glacier fascinait l'homme de science qu'était mon père plus encore  que l'alpiniste." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 62).

"Le brouillard couvrait les vallées à nos pieds et le ciel était limpide, couleur de nacre, les dernières étoiles pâlissant à mesure qu'il s'éclaircissait." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 66).

"Mon père, en tête, tirait le groupe. Je voyais bien qu'il était pressé. Il avait beau affirmer ne vouloir faire qu'un tour, à mon avis, il nourrissait secrètement l'espoir d'atteindre un sommet, et d'épater la galerie en se pointant tout en haut avec nous." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 67).

"L'idée d'arriver où que ce soit tenait de moins en moins debout, mais mon père n'était pas du genre à le reconnaître et à battre en retraite." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, pp. 67-68).

"L'aube, le glacier, les chaînes de sommets autour de nous, les nuages qui nous coupaient du monde : toute cette beauté inhumaine me laissait de marbre. Tout ce que je voulais, c'était savoir combien il restait encore à marcher." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 68).

"Mon estomac déclara forfait et je rendis mon déjeuner sur la neige. Et c'est ainsi que mon mal des montagnes cessa d'être un secret." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 68).

"Au cours de ces années, l'hiver devint pour moi la saison de la nostalgie." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 71).

"Mon père détestait les skieurs, il ne voulait rien avoir à faire avec eux, trouvant qu'il y avait quelque chose d'arrogant dans leur petit jeu qui consistait à dévaler la montagne sans s'être donné la peine de la gravir, le long d'une pente aplanie par les décapeuses et équipée de câbles à moteur." (Paolo Cognetti In Les huit montagnes : roman / Trad. de l'italien par Anita Rochedy.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2018, Le Livre de poche, p. 71).

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