Sorj CHALANDON (Né en 1952) (15 Citations).
(c) Photo Sorj Chalandon : Afp photo/Bertrand Guay
Citations de Sorj Chalandon. Article publié le 06/12/2019 à 19h48 et mis à jour le 14/06/2024 à 16h50.
"Je ne voulais pas être écrivain. J'étais journaliste, ça m'allait très bien. Mais ce qui m'a manqué dans le journalisme, c'est le "Je". Dans le journalisme, on ne dit pas "je"." (Sorj Chalandon Extrait de l'Entretien Littéraire animé par Antoine Boussin proposé par la Collégiale Saint-Martin à Angers le Samedi 10/02/2024 à 17h).
"Aucun de mes livres a une fonction thérapeutique." (Sorj Chalandon Extrait de l'Entretien Littéraire animé par Antoine Boussin proposé par la Collégiale Saint-Martin à Angers le Samedi 10/02/2024 à 17h).
"Je connais la morsure d'une ceinture sur mon corps d'enfant." (Sorj Chalandon Extrait de l'Entretien Littéraire animé par Antoine Boussin proposé par la Collégiale Saint-Martin à Angers le Samedi 10/02/2024 à 17h).
"Le métier que je n'aurais pas voulu faire : procureur de la République." (Sorj Chalandon Extrait de l'Entretien Littéraire animé par Antoine Boussin proposé par la Collégiale Saint-Martin à Angers le Samedi 10/02/2024 à 17h).
"Je me répétais que tout irait bien, mais rien n'allait plus. J'avais un cancer. Je le sentais en moi." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, pp. 18-19).
"Ce matin, j'étais une fille rieuse de 39 ans. Cet après-midi, une femme gravement malade. Six heures pour passer de l'insouciance à la terreur." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 20).
"Il me fallait un cahier, un épais à spirale pour noter ce qui me serait dit. Comprendre ce que j'allais devenir. Je l'ai choisi avec une couverture bleue, le bleu du ciel, lumineux et gai. Mon premier acte de résistance." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, pp. 20-21).
"On aurait dû trinquer. A l'amour qui nous porte, à la guerre qui s'annonce, à nous. Trinquer à l'orage. Aux grands froids. Et au printemps prochain, à l'été, à toutes ces années qui trépignent d'être vécues ." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 40).
"Il me fallait un cahier, un épais à spirale pour noter ce qui me serait dit. Comprendre ce que j'allais devenir. Je l'ai choisi avec une couverture bleue, le bleu du ciel, lumineux et gai. Mon premier acte de résistance." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, pp. 20-21).
"On aurait dû trinquer. A l'amour qui nous porte, à la guerre qui s'annonce, à nous. Trinquer à l'orage. Aux grands froids. Et au printemps prochain, à l'été, à toutes ces années qui trépignent d'être vécues ." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 40).
"J'étais en position de combat. Je refusais qu'on me parle mal, qu'on me regarde mal, qu'on m'emmerde. Mon camélia m'obligerait à tolérer bien d'autres choses, mais ni la morgue ni le mépris." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 41).
"Moi qui parlais, lui qui écoutait. Moi les gestes, lui le silence." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 44).
"Le jour où notre enfant a fermé les yeux, les nôtres ont cessé de briller." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 46).
"Le jour où notre enfant a fermé les yeux, les nôtres ont cessé de briller." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 46).
"Lorsque j'étais entrée dans la pièce, elle lisait Les Intermittences du cœur, de Marcel Proust. Un livre, un vrai, avec des pages en papier. Et quand je lui ai dit que cela faisait du bien de rencontrer une lectrice à l'ancienne, elle a ri." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 63).
"Je ne les connaissais pas, ses collègues. Je ne les avais vus que quelques fois, à Noël, lors d'un "Repas Famille", comme ils disaient, mais ils étaient entrés dans ma vie. Chaque soir, Matt les invitait à notre table. Il parlait d'eux. Ne parlait que d'eux." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 77).
"Je ne savais pas s'il me quittait comme deux corps se déchirent, ou s'il me demandait de le retenir. De lui dire que sans lui, mes yeux cessaient de voir. Et ma peau de frissonner. Et mes lèvres de dire. Et mon cœur d'espérer." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 108).
"Je ne les connaissais pas, ses collègues. Je ne les avais vus que quelques fois, à Noël, lors d'un "Repas Famille", comme ils disaient, mais ils étaient entrés dans ma vie. Chaque soir, Matt les invitait à notre table. Il parlait d'eux. Ne parlait que d'eux." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 77).
"Je ne savais pas s'il me quittait comme deux corps se déchirent, ou s'il me demandait de le retenir. De lui dire que sans lui, mes yeux cessaient de voir. Et ma peau de frissonner. Et mes lèvres de dire. Et mon cœur d'espérer." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 108).
"J'ai laissé la feuille blanche au milieu de la table, et le stylo dessus. Le silence de cette page était pire que tout. Ce n'était pas juste. C'était rude. J'avais besoin de cette violence." (Sorj Chalandon In Une joie féroce : roman.- Paris : Grasset, 08/2019, p. 119).
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