Kaouther ADIMI (née en 1986) (28 Citations)

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Citations de Kaouther Adimi. Article publié le 14/12/2019 à 21h38 et mis à jour le 19/04/2024 à 11h19.
Conseils de lecture des romans de Kaouther Adimi : Nos Richesses.

"Etre grand. Se marier et avoir des petits qui ne le resteront jamais assez longtemps." (Kaouther Adimi In Des pierres dans ma poche : roman.- Paris : Seuil, 03/2016, p. 35).

"Les Français ne s'arrêtent jamais. Ils courent dans le métro, ils courent au travail, ils courent dans les supermarchés, ils courent avec leurs enfants. Ils sont épuisants." (Kaouther Adimi In Des pierres dans ma poche : roman.- Paris : Seuil, 03/2016, p. 39).

"Je suis une chercheuse d'images. Les journalistes qui travaillent en freelance m'envoient des commandes. De mon côté, je propose la bonne image, celle qui donnera vie à leur texte." (Kaouther Adimi In Des pierres dans ma poche : roman.- Paris : Seuil, 03/2016, p. 41).

"Ma mère est fragile. Son angoisse la domine, habite ses entrailles. La réveille la nuit. Elle n'a jamais réussi à l'expulser." (Kaouther Adimi In Des pierres dans ma poche : roman.- Paris : Seuil, 03/2016, p. 51).

"Le premier départ est le plus dur. Il arrive plus vite qu'on ne le veut." (Kaouther Adimi In Des pierres dans ma poche : roman.- Paris : Seuil, 03/2016, p. 92).

"Il parlait si peu que lorsqu'il le faisait, tout le monde faisait silence et l'écoutait." (Kaouther Adimi In Au vent mauvais : roman.- Paris : Seuil, 08/2022, p. 49).

"De la fenêtre restée ouverte, il pouvait sentir le parfum des cyprès et des pins qui montait du jardin. Il devina aussi de la glycine similaire à celle qui fleurissait à Alger." (Kaouther Adimi In Au vent mauvais : roman.- Paris : Seuil, 08/2022, pp. 147-148).

"Il explorait les rues, cessait de marcher tout droit pour se laisser aller à toutes les fantaisies, composait des trajets de la manière dont d'autres composent des symphonies : droite, droite, gauche, droite, tout droit, gauche." (Kaouther Adimi In Au vent mauvais : roman.- Paris : Seuil, 08/2022, p. 159).

"Le soleil soudain semblait avoir blanchi et ressemblait à une lune brûlante." (Kaouther Adimi In Au vent mauvais : roman.- Paris : Seuil, 08/2022, p. 165).

"Peu importe ce que raconte ce roman, je ne le lirai pas et toi, non plus. Je te l'interdis." (Kaouther Adimi In Au vent mauvais : roman.- Paris : Seuil, 08/2022, p. 188).

"La rue va bientôt s'éveiller. Le ciel s'éclaircit, comme gommé. De noir, il passe à gris acier." (Kaouther Adimi In Nos Richesses : roman.- Paris : Seuil, 09/2018, p. 43. Collection Points).

"Le vent continue à siffler, jouant sa sinistre symphonie." (Kaouther Adimi In Nos Richesses : roman.- Paris : Seuil, 09/2018, p. 56. Collection Points).

"Les projets n'en finissent pas mais je suis bien obligé de mettre un frein à mes grands rêves : mes moyens financiers plus que limités me ramènent sur terre." (Kaouther Adimi In Nos Richesses : roman.- Paris : Seuil, 09/2018, p. 64. Collection Points).

"Il sait bien qu'un homme ne pleure pas, pourtant, il voit bien dans les yeux de Moussa que des larmes sont là." (Kaouther Adimi In Nos Richesses : roman.- Paris : Seuil, 09/2018, p. 130. Collection Points).

"[...] La fillette dit à son père qu'elle a terriblement envie de partir en vacances. Moussa se rembrunit : -On habite à côté de la mer, on est sur notre lieu de vacances toute l'année." Kaouther Adimi In Nos Richesses : roman.- Paris : Seuil, 09/2018, p. 131. Collection Points).

"Il faut mille autorisations pour simplement se réunir. C'est l'ère de la bureaucratie et du soupçon [...]." (Kaouther Adimi In Nos Richesses : roman.- Paris : Seuil, 09/2018, p. 132. Collection Points).

"Vercors a refusé la légion d'honneur pour protester contre la torture en Algérie." (Kaouther Adimi In Nos Richesses : roman.- Paris : Seuil, 09/2018, p. 143. Collection Points).

"J'apprends que certains signataires du manifeste des 121 sont censurés ou exclus de toute aide étatique." (Kaouther Adimi In Nos Richesses : roman.- Paris : Seuil, 09/2018, p. 143. Collection Points).

"Il l'avait regardé écrire des mots, des phrases, dans un carnet à la couverture en cuir rouge, et avait espéré secrètement qu'elle écrive sur lui." (Kaouther Adimi In Nos Richesses : roman.- Paris : Seuil, 09/2018, p. 144. Collection Points).

"Je suis bien avec toi dans cette histoire toute fragile." (Kaouther Adimi In Nos Richesses : roman.- Paris : Seuil, 09/2018, p. 144. Collection Points).

"Ma mère imaginait pour moi des tas de contes. Elle m'avait raconté que la terre, à l'origine, était peuplée de géants mais que Dieu nous avait fait rétrécir à cause de nos méchancetés." (Kaouther Adimi In Nos Richesses : roman.- Paris : Seuil, 09/2018, p. 150. Collection Points).

"Les jeunes de mon quartier se réunissent toutes les nuits pour fumer un peu, jouer aux dominos et refaire l'Algérie à coups de grands discours patriotiques. Lorsqu'ils ne parlent pas de quitter le pays, ils parlent de mourir pour lui." (Kaouther Adimi In L'envers des autres : roman.- Arles : Actes Sud, 05/2011, p. 11).

"Je ferme les yeux très fort, comme pour les trouer avec mes paupières." (Kaouther Adimi In L'envers des autres : roman.- Arles : Actes Sud, 05/2011, p. 12).

"Moi, je restais assise près de toi, les yeux gonflés de larmes, le corps serré dans ma jebba et la tête droite, ahurie par ce que j'étais en train de perdre, par l'effritement de ma vie." (Kaouther Adimi In L'envers des autres : roman.- Arles : Actes Sud, 05/2011, p. 35).

"Les arbres ne courent que derrière les prunelles." (Kaouther Adimi In L'envers des autres : roman.- Arles : Actes Sud, 05/2011, p. 36).

"Il ne dort plus en fonction du jour ou de la nuit mais chaque fois qu'il le peut. Il ne distingue plus que rarement le lever du soleil de son coucher." (Kaouther Adimi In L'envers des autres : roman.- Arles : Actes Sud, 05/2011, p. 38).

"Il n'arrive plus à tenir les objets que difficilement, comme si ses muscles se ramollissaient en même temps que son cerveau." (Kaouther Adimi In L'envers des autres : roman.- Arles : Actes Sud, 05/2011, p. 38).

"Si j'ai l'air de faire plus que mon âge, c'est surtout à cause des cheveux blancs qui strient mes cheveux noirs. Et peut-être aussi parce que j'ai le visage légèrement ridé. Rien de méchant. Ce ne sont même pas des rides, mais plutôt des sillons, des routes, des ruisseaux qui jouent sur mon visage." (Kaouther Adimi In L'envers des autres : roman.- Arles : Actes Sud, 05/2011, p. 67).