Aharon APPELFELD (1932 - 2018) (10 Citations).

 

Portrait d'Aharon Appelfeld Crédits : Philippe Merle - AFP

Citations d'Aharon Appelfeld. Article publié le 26/12/2020 à 21h57 et mis à jour le 02/04/2024 à 13h59.

"Parfois il me semblait qu'il n'était pas des nôtres, qu'il était venu d'un autre monde pour nous rendre visite, tant il était différent de nous." (Aharon Appelfeld In Histoire d'une vie : roman ; trad. de l'hébreu par Valérie Zenatti.- Paris : Seuil, 10/2005, p. 43, Points : 1384).

"De ces jours lointains et enfouis il ne reste aucune parole dans ma mémoire, seulement les regards de ma mère. Ils contenaient tant de douceur et d'attention à mon égard que je les sens aujourd'hui encore." (Aharon Appelfeld In Histoire d'une vie : roman ; trad. de l'hébreu par Valérie Zenatti.- Paris : Seuil, 10/2005, p. 15, Points : 1384).

"Les pleurs brûlaient en moi, je savais que c'était le dernier été au village et que, à partir de là, la lumière baisserait et l'obscurité obstruerait les fenêtres." (Aharon Appelfeld In Histoire d'une vie : roman ; trad. de l'hébreu par Valérie Zenatti.- Paris : Seuil, 10/2005, p. 25, Points : 1384).

"En été, les journées sont longues et s'étendent profondément dans la nuit, mais il n'en est pas de même en hiver. En hiver, les jours passent en coup de vent, la lumière est rare, grise et angoissante en plein jour." (Aharon Appelfeld In Histoire d'une vie : roman ; trad. de l'hébreu par Valérie Zenatti.- Paris : Seuil, 10/2005, p. 30, Points : 1384).

"Le désespoir était grand et se nichait partout. C'est étrange, il y avait déjà alors parmi nous des optimistes aveuglés qui interprétaient chaque événement en notre faveur, démontraient par tous les moyens que la grandeur d'Hitler était imaginaire, que l'Allemagne était destinée à redevenir ce qu'elle avait été. Ce n'était qu'une question de temps. Papa, lui, sentait que la terre brûlait sous nos pieds et qu'il fallait chercher toutes les issues possibles." (Aharon Appelfeld In Histoire d'une vie : roman ; trad. de l'hébreu par Valérie Zenatti.- Paris : Seuil, 10/2005, p. 41, Points : 1384).

"Dans la forêt, personne ne meurt de faim. Voici un buisson de mûres et là, sous le tronc d'arbre, un plant de fraises des bois. Je trouvai même un poirier." (Aharon Appelfeld In Histoire d'une vie : roman ; trad. de l'hébreu par Valérie Zenatti.- Paris : Seuil, 10/2005, p. 62, Points : 1384).

"De 1952 à 1956, j'ai étudié à l'Université Hébraïque. Ce furent des années de course pour combler les lacunes de ma culture, pour trouver ma place dans le tourbillon social et culturel qui m'entourait et principalement trouver ma propre voix." (Aharon Appelfeld In Histoire d'une vie : roman ; trad. de l'hébreu par Valérie Zenatti.- Paris : Seuil, 10/2005, p. 157, Points : 1384).

"Les pulsions sont toujours plus fortes que les valeurs et les croyances. Il n'est pas facile d'accepter cette simple vérité." (Aharon Appelfeld In Histoire d'une vie : roman ; trad. de l'hébreu par Valérie Zenatti.- Paris : Seuil, 10/2005, p. 201, Points : 1384).

"Dans les années soixante-dix, immédiatement après la guerre du Kippour, une grande crainte se répandit : si la littérature yiddish n'était pas traduite en hébreu, elle serait amenée à disparaître." (Aharon Appelfeld In Histoire d'une vie : roman ; trad. de l'hébreu par Valérie Zenatti.- Paris : Seuil, 10/2005, p. 205, Points : 1384).

"L'apprentissage littéraire se passe entre soi et soi, ou entre soi et des êtres dont l'âme provient de la même racine." (Aharon Appelfeld In Histoire d'une vie : roman ; trad. de l'hébreu par Valérie Zenatti.- Paris : Seuil, 10/2005, p. 206, Points : 1384).

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