Zoyâ Pirzâd (Née en 1952) (7 Citations).
Citations de Zoyâ Pirzâd. Article publié le 18/01/2021 à 18h23 et mis à jour le 24/11/2024 à 11h06.
"Je détestais marcher. Je me fatiguais vite et je demandais qu'on me porte. A cinq ans, marcher est la chose la plus ennuyeuse qui soit. Les distances étaient interminables, aucun endroit ne me paraissait assez digne d'intérêt pour qu'on se fatigue à s'y rendre." (Zoyâ Pirzâd In Comme tous les après-midi : nouvelles ; trad. du persan (Iran) par Christophe Balaÿ.- Paris : Zulma, 2007, Nouvelle Sur le rebord de la fenêtre, p. 19).
"Il suffit d'un tout petit bout de terrain, disait le platane, pour planter ses racines et c'est le bonheur ! Pour se nourrir, on peut compter sur la terre, et pour boire, sur la générosité du ciel et du ruisseau !" (Zoyâ Pirzâd In Comme tous les après-midi : nouvelles ; trad. du persan (Iran) par Christophe Balaÿ.- Paris : Zulma, 2007, Nouvelle Sur le rebord de la fenêtre, pp. 20-21).
"Le platane se réjouissait de l'amitié que je lui témoignais, la première brise venue secouait ses branches pour me dire merci." (Zoyâ Pirzâd In Comme tous les après-midi : nouvelles ; trad. du persan (Iran) par Christophe Balaÿ.- Paris : Zulma, 2007, Nouvelle Sur le rebord de la fenêtre, p. 21).
"Elle pensait très rarement au temps qui avait précédé son mariage. C'était une chose difficile pour elle, comme si elle devait penser à quelque chose qui n'avait pas existé ou comme si elle était obligée d'imaginer la vie de quelqu'un d'autre." (Zoyâ Pirzâd In Comme tous les après-midi : nouvelles ; trad. du persan (Iran) par Christophe Balaÿ.- Paris : Zulma, 2007, Nouvelle La Tache, p. 41).
"Ma grand-mère était assise à la table de la cuisine. Elle était toute raide sur sa chaise, à son habitude, comme si elle était sur le point de partir." (Zoyâ Pirzâd In Un jour avant Pâques ; trad. du persan (Iran) par Christophe Balaÿ.- Paris : Librairie Générale Française, 2016, p. 23, Le Livre de Poche : 31870).
"Parmi toutes les personnes que je connaissais, elle était la seule à qui je n'avais pas besoin d'expliquer ces choses que j'étais le seul à voir comme ces petites grenouilles qui se cachaient dans les prés en face du port. Ou cette graine de tournesol unique en son genre. Ou encore ces monstres et ces anges dans les nuages que je montrais aux autres, mais qu'ils ne voyaient pas." (Zoyâ Pirzâd In Un jour avant Pâques ; trad. du persan (Iran) par Christophe Balaÿ.- Paris : Librairie Générale Française, 2016, p. 39, Le Livre de Poche : 31870).
"L'honneur d'une femme, dit celle-ci, c'est de se soumettre aux volontés de son père jusqu'à son mariage, et une fois tenue par les liens les plus sacrés du mariage, d'obéir à son mari. C'est pour nous une coutume millénaire." (Zoyâ Pirzâd In Un jour avant Pâques ; trad. du persan (Iran) par Christophe Balaÿ.- Paris : Librairie Générale Française, 2016, p. 120, Le Livre de Poche : 31870).
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