Elisabeth FILHOL (Née en 1965) (7 Citations).

 

(c) Photo : https://www.lepoint.fr/culture/roman-la-planete-mon-amour-22-01-2019-2287715_3.php#

Citations d'Elisabeth Filhol. Article mis à jour le : 22/12/2023.

"Il prend son temps pour lire. On sent qu'il a sa propre pulsation interne. Un rythme nien à lui, qu'il impose, j'imagine, dans ses consultations, quel que soit l'interlocuteur, du plus timide au plus stressé, celui qui a du temps à perdre ou au contraire qui n'en a pas et ne se prive pas de le dire." (Elisabeth Filhol In La centrale : roman.- Paris : P.O.L., 03/2010, pp. 18-19).

"Il considère cette espèce de flottement chez moi, il ne bouge pas, il me regarde et là malheureusement on sent qu'il a l'après-midi entière devant lui et que le silence pourrait durer, à charge pour moi de dire n'importe quoi, ce qui me passe par la tête, mais ça ne vient pas. Et plus j'y pense, moins ça vient, trou noir." (Elisabeth Filhol In La centrale : roman.- Paris : P.O.L., 03/2010, p. 21).

"Beaucoup n'aiment pas ce travail. Ils le font une fois, deux fois, et on ne les revoit plus. A cause du circuit primaire. Ils disent que c'est trop dangereux. Effectivement, c'est dangereux, mais il faut bien le faire, et quand on accepte ce genre de contrat, des missions on en trouve partout." (Elisabeth Filhol In La centrale : roman.- Paris : P.O.L., 03/2010, p. 22).

"Après l'incident, on s'est occupé de moi. Il y a des intervenants pour ça, des étapes obligatoires, une méthode. J'ai été le cas sur lequel on déroule la procédure, et c'est une chose bien connue que, chaque cas étant unique, celle-ci à un moment où à un autre doit être adaptée." (Elisabeth Filhol In La centrale : roman.- Paris : P.O.L., 03/2010, p. 34).

"Point chaud. Débit de dose élevé et contamination radioactive des surfaces. En situation réelle, il faut faire vite. On a été formé pour ça. Formation théorique et pratique." (Elisabeth Filhol In La centrale : roman.- Paris : P.O.L., 03/2010, p. 54).

"Travailleur itinérant. J'aurais aimé le faire d'une autre manière que de cette manière-là, moderne, évaluée en jours/homme et temps machine, quand les mains ne produisent plus rien de solide et de constructif pour celui qui les dirige." (Elisabeth Filhol In La centrale : roman.- Paris : P.O.L., 03/2010, p. 75).

"Du paysage qui défile, je ne sais rien. Ni de la géographie de la France." (Elisabeth Filhol In La centrale : roman.- Paris : P.O.L., 03/2010, pp. 75-76).