Joël VERNET (Né en 1954) (8 Citations).
"A l'instar de chacun, nous habitons la journée vide. Elle est le centre de notre vie, son pivot sur lequel tournent et tournent les jours." (Joël Vernet In La journée vide.- Paris : Ed. Lettres Vives, 2001, p. 22, Collection Entre 4 yeux).
"C'est effroyable mais c'est ainsi. Combien de mois vides, d'années désertes, pour une minute de clarté, pour une seconde où le désespoir cède la place à une sorte de lumière inqualifiable." (Joël Vernet In La journée vide.- Paris : Ed. Lettres Vives, 2001, p. 8, Collection Entre 4 yeux).
"Il écrit, il est donc écrivain. Il peint, il est donc peintre. On ne peut s'empêcher de rire de tous ces rôles dont on nous affuble." (Joël Vernet In La journée vide.- Paris : Ed. Lettres Vives, 2001, p. 13, Collection Entre 4 yeux).
"Si l'on n'est pas dans la violence, dans la vitesse d'un travail, l'on n'est rien. Si l'on marche le long des routes, on perd son temps, on perd sa vie." (Joël Vernet In La journée vide.- Paris : Ed. Lettres Vives, 2001, p. 18, Collection Entre 4 yeux).
"Parfois, nous frôlâmes l'irréparable, mais aussitôt une main vint nous porter secours. Depuis, nous accordons quelque crédit au miracle, au mystère qui fait de nous un Vivant." (Joël Vernet In La journée vide.- Paris : Ed. Lettres Vives, 2001, pp. 22-23, Collection Entre 4 yeux).
"Il pleut mais ce ne sont pas les larmes de notre vie. Juste de l'eau en abondance pour nettoyer ce vieux monde, lui ôter ses scories, rendre plus claire sa parole souillée." (Joël Vernet In La journée vide.- Paris : Ed. Lettres Vives, 2001, pp. 24-25, Collection Entre 4 yeux).
"La maturité, nous la laissons aux fourvoyeurs de l'esprit, aux araignées des banques, aux boutiquiers de toutes espèces. Nous plaidons pour son contraire. L'enfance éternelle. La vie libre et dévorante." (Joël Vernet In La journée vide.- Paris : Ed. Lettres Vives, 2001, p. 36, Collection Entre 4 yeux).
"A défaut de vivre au présent, on s'invente l'impossible d'un avenir. On évoque, on suppose, on hypothèque. Au mieux, on vit par procuration. Puis, sur le dernier seuil, on étale nos regrets, nos amertumes." (Joël Vernet In La journée vide.- Paris : Ed. Lettres Vives, 2001, p. 39, Collection Entre 4 yeux).
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