Dominique MAINARD (Née en 1967) (7 Citations).

 

Photo de Dominique Mainard. Source : http://evene.lefigaro.fr/celebre/biographie/dominique-mainard-16269.php

Citations de Dominique Mainard. Article publié le 04/01/2024 à 17h18 et mis à jour le 19/10/2024 à 13h58. Conseils de lectures des romans de Dominique Mainard : Leur histoire.

"J'entendais toujours la petite fille crier, elle criait ce mot que les enfants disent à leur mère et j'ai su alors que nous étions sauvés, j'ai su que notre histoire commençait là et que nous ne mourrions jamais." (Dominique Mainard In Leur Histoire : roman.- Paris : Ed. Joëlle Losfeld, 2002, Dernière phrase).

"Quand elle était bébé, Anna a crié, pleuré, puis elle s'est tue à l'époque où elle aurait dû prononcer ses premiers mots, c'est-à-dire qu'elle a cessé d'émettre le moindre son." (Dominique Mainard In Leur Histoire : roman.- Paris : Ed. Joëlle Losfeld, 2002, p. 15).

"Elle avait beaucoup maigri, son visage s'était affaissé sur lui-même. Elle était nourrie par sonde et personne ne prenait plus jamais la peine de lui mettre ses dents. Elles flottaient sur sa table de chevet dans un verre d'eau comme une bouture ou un chapelet de graines qu'on aurait mises à tremper dans l'espoir de les voir germer, d'étranges fleurs aquatiques qui me donnaient envie de vomir." (Dominique Mainard In Leur Histoire : roman.- Paris : Ed. Joëlle Losfeld, 2002, p. 28).

"Je surveillais tout autour de moi, derrière chaque porte, derrière chaque visage pouvaient se cacher les traits du malheur." (Dominique Mainard In Leur Histoire : roman.- Paris : Ed. Joëlle Losfeld, 2002, p. 41).

"Je me revoyais plus petite encore qu'Anna jouant sur cette plage à démouler des étoiles, des ronds et des cubes d'un sable incroyablement fin, blond et argenté, parsemé de coquillages presque invisibles à l'œil nu et de minuscules fragments de roches millénaires." (Dominique Mainard In Leur Histoire : roman.- Paris : Ed. Joëlle Losfeld, 2002, p. 46).

"Elle tournoyait sur elle-même, même ses cheveux volaient dans les airs, et tous ces gestes disaient seulement qu'elle était heureuse d'être elle, Anna." (Dominique Mainard In Leur Histoire : roman.- Paris : Ed. Joëlle Losfeld, 2002, p. 55).

"La soirée m'a paru longue. Je me sentais épuisée par la peur qui avait rodé toute la semaine avant de déployer soudain ses ailes et de me rugir au visage puis de s'esquiver." (Dominique Mainard In Leur Histoire : roman.- Paris : Ed. Joëlle Losfeld, 2002, p. 106).