Faïza GUENE (Née en 1985) (10 Citations).
"Cette vieille femme m'intrigue vraiment. Je ne saurais pas lui donner d'âge, ni d'époque d'ailleurs. Elle est comme en dehors du temps." (Faïza Guène In Du rêve pour les oufs.- Paris : Librairie Générale Française, 2007, p. 21, Le Livre de Poche : 30491).
"Ma mère et mes tantes disaient souvent qu'un professeur était comme un second père et que c'était légitime qu'il me corrige ; elles ajoutaient qu'elles devraient même me corriger une nouvelle fois pour lui donner raison." (Faïza Guène In Du rêve pour les oufs.- Paris : Librairie Générale Française, 2007, p. 45, Le Livre de Poche : 30491).
"On peut mourir dans dix jours, demain, ou tout à l'heure, là, juste après. C'est le genre de trucs qui prévient pas. Y a ni préavis, ni relance. Pas comme la facture EDF en retard." (Faïza Guène In Kiffe kiffe demain.- Paris : Librairie Générale Française, 2007, p. 22, Le Livre de Poche : 30379).
"Un moment, j'ai entendu des bouts de conversation entre Maman et Tante Zohra sur mon père. Maman lui disait qu'il ira pas au paradis pour ce qu'il a fait à sa fille. A mon avis, il ira pas non plus pour ce qu'il a fait à Maman. Le videur du paradis, il le laissera pas entrer. Il va le dégager direct." (Faïza Guène In Kiffe kiffe demain.- Paris : Librairie Générale Française, 2007, p. 35, Le Livre de Poche : 30379).
"J'ai ouvert mon atlas au planisphère, là où le monde tient en une seule page. et comme je galérais pas mal, j'ai tracé un itinéraire sur la carte pour partir. C'était le chemin que j'allais faire plus tard, en passant par les endroits les plus beaux du monde." (Faïza Guène In Kiffe kiffe demain.- Paris : Librairie Générale Française, 2007, pp. 72-73, Le Livre de Poche : 30379).
"Maman, elle va suivre une formation d'alphabétisation. On va lui apprendre à lire et à écrire la langue de mon pays. Avec une maîtresse, un tableau noir, des cahiers à gros carreaux et même des devoirs. Je l'aiderai à les faire si elle veut." (Faïza Guène In Kiffe kiffe demain.- Paris : Librairie Générale Française, 2007, p. 80, Le Livre de Poche : 30379).
"Là, il annonçait un gros cyclone dans les Caraïbes, un truc de ouf qui se préparait à faire pas mal de dégâts. L'ouragan, il s'appelait Franky. Maman m'a dit qu'elle trouvait ça vraiment bête cette manie occidentale de donner des noms à des catastrophes naturelles." (Faïza Guène In Kiffe kiffe demain.- Paris : Librairie Générale Française, 2007, p. 81, Le Livre de Poche : 30379).
"Youssef va bientôt passer en jugement, c'est pour ça qu'elle est aussi inquiète. Alors Tante Zohra appelle souvent Maman, même tard le soir, parce qu'elle a du mal à s'endormir. Toutes les deux, elles ont de longues conversations pleines de silences. Je le sais parce que Maman met la fonction haut-parleur." (Faïza Guène In Kiffe kiffe demain.- Paris : Librairie Générale Française, 2007, p. 85, Le Livre de Poche : 30379).
"En tout cas, on dit qu'elle s'est enfuie de chez elle pour un garçon. [...]. D'après ce que tout le monde dit, c'est un toubab, enfin un Blanc, un camembert, une aspirine quoi... Alors le frère de Samra, celui qui a un gant de boxe à la place du cerveau, il veut sa peau au pauvre mec, alors que le seul crime qu'il ait jamais commis c'est d'avoir donné un peu d'amour à sa sœur." (Faïza Guène In Kiffe kiffe demain.- Paris : Librairie Générale Française, 2007, p. 131, Le Livre de Poche : 30379).
"J'ai presque rien pris de mon père. Sauf mes yeux, qui sont verts comme les siens. Dans ceux de mon père, il y avait toujours de la nostalgie. Alors quand je me regarde dans la glace, je le vois lui et sa nostalgie." (Faïza Guène In Kiffe kiffe demain.- Paris : Librairie Générale Française, 2007, p. 157, Le Livre de Poche : 30379).
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