Yasushi INOUE (1907-1991) (7 Citations).
Citations de Yasushi Inoué. Article publié le 27/05/2024 à 9h49 et mis à jour le 13/08/2024 à 15h23.
"Je regrette d'avouer que je fus, tout d'abord, à ce point fascinée par mon mari au début de mon mariage que même aujourd'hui, après plus de dix ans, je ne puis résister à son attirance." (Yasushi Inoué ; Trad. du japonais par Sadamichi Yokoo, Sanford Goldstein et Gisèle Bernier In Le Fusil de chasse : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1992, p. 45, Le Livre de Poche : Biblio : 3170).
"En vérité, toutes sortes de chagrins se précipitent sur moi de toutes parts, telles les vagues blanches d'écume, à Ashiya, les jours de grand vent, et ces chagrins me plongent dans la confusion." (Yasushi Inoué ; Trad. du japonais par Sadamichi Yokoo, Sanford Goldstein et Gisèle Bernier In Le Fusil de chasse : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1992, p. 20, Le Livre de Poche : Biblio : 3170).
"Ma langue est paralysée par le chagrin, par un chagrin qui ne concerne pas seulement Mère, ou vous, ou moi, mais qui embrasse toutes choses : le ciel bleu au-dessus de moi, le soleil d'octobre, l'écorce sombre des myrtes, les tiges de bambou balancées par le vent, même l'eau, les pierres et la terre." (Yasushi Inoué ; Trad. du japonais par Sadamichi Yokoo, Sanford Goldstein et Gisèle Bernier In Le Fusil de chasse : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1992, p. 21, Le Livre de Poche : Biblio : 3170).
"Je croyais que l'amour gagnait peu à peu en puissance, tel un cours d'eau limpide qui scintille dans toute sa beauté sous les rayons du soleil, frémissant de mille rides soulevées par le vent et protégé par des rives couvertes d'herbe, d'arbres et de fleurs." (Yasushi Inoué ; Trad. du japonais par Sadamichi Yokoo, Sanford Goldstein et Gisèle Bernier In Le Fusil de chasse : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1992, p. 22, Le Livre de Poche : Biblio : 3170).
"Jusqu'à sept ou huit ans, j'eus la certitude que mon père ne pouvait pas être en vie. On m'avait élevée dans la certitude qu'il était mort. Et même aujourd'hui j'ai cette impression. Mon père qui dirige, dit-on, un grand hôpital à moins d'une heure d'ici, mon père qui, dit-on, ne s'est pas remarié, ce père bien réel, je ne puis me le représenter, quelque effort que je fasse." (Yasushi Inoué ; Trad. du japonais par Sadamichi Yokoo, Sanford Goldstein et Gisèle Bernier In Le Fusil de chasse : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1992, p. 28, Le Livre de Poche : Biblio : 3170).
"Quand ton regard tombait sur moi, c'était toujours celui d'un homme qui examine une porcelaine, n'est-il pas vrai ? Il me fallait donc rester froide et dure, me tenir tranquille dans un coin, comme si j'eusse été moi-même une pièce rare de l'ancienne époque chinoise Kutani." (Yasushi Inoué ; Trad. du japonais par Sadamichi Yokoo, Sanford Goldstein et Gisèle Bernier In Le Fusil de chasse : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1992, p. 46, Le Livre de Poche : Biblio : 3170).
"Quelle étrange chose qu'une lettre posthume ! Même si la vie enfermée dans cette lettre ne doit durer que quinze ou vingt minutes, oui, même si cette vie doit avoir cette brièveté, je veux te révéler mon "moi" profond. Aussi effrayant que cela paraisse, je sens bien, maintenant, que de mon vivant je ne t'ai jamais fait voir mon "moi" véritable." (Yasushi Inoué ; Trad. du japonais par Sadamichi Yokoo, Sanford Goldstein et Gisèle Bernier In Le Fusil de chasse : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1992, p. 66, Le Livre de Poche : Biblio : 3170).
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