Christian SIGNOL (Né en 1947) (6 Citations).

 Photo de Christian Signol : © Maxppp - Daniel Fouray

Citations de Christian Signol. Conseil de lecture de son roman Cette vie ou celle d'après. Article publié le 08/07/2024 à 11h57 et mis à jour le 10/06/2025 à 11h01.

"Puis il ne bouge plus et il regarde la terre, la croix, il écoute le silence lui parler de cette femme qu'il n'a pas connue, mais dont il est persuadé, là, maintenant, qu'elle était sa mère." (Christian Signol In Une vie de lumière et de vent : roman.- Paris : Pocket, 2016, p. 39, Pocket : 16091).

"Le monde du vent, le monde des roches, le monde des secrets. C'est là qu'avait grandi Jean Dolin, guettant la plus infime lumière, le fragile espoir de partir, ne sachant même pas que d'autres vies existaient ailleurs, qu'elles pouvaient être belles, souriantes, douces, si différentes de celle qu'il menait chez ceux qui l'avaient recueilli, pauvre chose qui avait espéré vainement la caresse d'une main, le sourire d'un visage, la parole qui soigne, le regard qui apaise." (Christian Signol In Une vie de lumière et de vent : roman.- Paris : Pocket, 2016, pp. 18-19, Pocket : 16091).

"Jean s'avance vers la croix, s'assure qu'elle est bien ancrée dans le sol, il s'agenouille, cherche d'autres mots, vainement. Pourtant, ils sont là, tout près de ses lèvres, mais ils ne sortent pas car il ne sait pas comment lui parler, il ne la connaît pas encore assez. Bientôt, peut-être." (Christian Signol In Une vie de lumière et de vent : roman.- Paris : Pocket, 2016, pp. 39-40, Pocket : 16091).

"Ils partirent par le train, et ce fut Reims, Dijon, Lyon, Montpellier, des heures interminables durant lesquelles Fabre ne disait pas un mot, considérant Jean en silence, comme s'il ne parvenait pas à croire que puisse exister un être pareil : ce grand enfant égaré incapable de se défendre, symbole inacceptable, à ses yeux de maître d'école, de l'humanité ignorante et souffrante." (Christian Signol In Une vie de lumière et de vent : roman.- Paris : Pocket, 2016, p. 54, Pocket : 16091).

"Tout en marchant, il récapitulait dans son esprit les moments les plus précieux de sa vie : leur rencontre, les livres, son aide lors des manœuvres dans la montagne, sa famille, la mer. Était-ce possible d'avoir perdu tout cela en un instant ? Non ! Il ne pouvait pas l'accepter." (Christian Signol In Une vie de lumière et de vent : roman.- Paris : Pocket, 2016, p. 89, Pocket : 16091).

"Il s'agissait d'exister encore, de ne pas se laisser mourir, de faire confiance au peu de vie auquel elle avait droit, sans déranger personne." (Christian Signol In Cette vie ou celle d'après : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2020, p. 23, Le Livre de Poche : 30380).