Justin TORRES (Né en 1981) (7 Citations).
Citations de Justin Torres. Article publié le 25/01/2025 à 16h01 et mis à jour le 12/06/2025 à 11h02.
"On en voulait encore. On frappait sur la table avec le manche de nos fourchettes, on cognait nos cuillères vides contre nos bols vides ; on avait faim." (Justin Torres In Vie animale ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Laetitia Devaux.- Paris : Ed. de l'Olivier, 2022, 1ère phrase).
"On voulait plus de bruit, plus de récoltes. On voulait le son de la télé jusqu'à avoir mal aux oreilles à cause du cri des hommes en colère." (Justin Torres In Vie animale ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Laetitia Devaux.- Paris : Ed. de l'Olivier, 2022, p. 11).
"Elle travaillait de nuit à l'usine sur la colline, et parfois, elle était un peu perdue. Elle se réveillait n'importe quand, elle se trompait, elle mélangeait les jours et les heures, elle nous ordonnait de nous brosser les dents, de nous mettre en pyjama et de nous coucher en plein milieu de la journée." (Justin Torres In Vie animale ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Laetitia Devaux.- Paris : Ed. de l'Olivier, 2022, p. 16).
"Ma était capable de retenir ses larmes plus longtemps que n'importe qui : certains jours, elle les gardait des heures sans qu'elles coulent." (Justin Torres In Vie animale ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Laetitia Devaux.- Paris : Ed. de l'Olivier, 2022, p. 28).
"Elle a dit que personne ne savait nager à Brooklyn. La plus grosse masse d'eau qu'elle y avait jamais vue, c'était quand un homme de l'immeuble ouvrait la bouche d'incendie pour faire jaillir le jet." (Justin Torres In Vie animale ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Laetitia Devaux.- Paris : Ed. de l'Olivier, 2022, p. 34).
"J'ai regardé la lune se disloquer en éclats de lumière sur le lac ; j'ai regardé les oiseaux noirs tournoyer en piaillant, le vent soulever les branches des arbres, la cime des pins. Je sentais le lac se rafraîchir et l'odeur des feuilles mortes." (Justin Torres In Vie animale ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Laetitia Devaux.- Paris : Ed. de l'Olivier, 2022, p. 36).
"On fuguait. On partait à la recherche de la liberté. Au-dessus de nos têtes, ces branches nues se transformaient en ombres effilées et le ciel s'assombrissait, se couvrant d'un linceul violet." (Justin Torres In Vie animale ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Laetitia Devaux.- Paris : Ed. de l'Olivier, 2022, p. 107).
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