Jonathan FRANZEN (né en 1959) (6 citations).



"Les très rares fois où il a joué à la balle avec moi, mon père jetait celle-ci comme une chose dont il voulait se débarrasser, un trognon de fruit pourri, et il renvoyait mes retours d'un coup de patte maladroit." (In La zone d'inconfort, p. 62).

"Sa peau était si claire que la moindre de ses émotions, même infime, s'y reflétait selon tout un nuancier de rougeurs." (In La zone d'inconfort, p. 79).

"Je proposais de plus en plus deux versions séparées de moi-même, le jeune de quinze ans officiel et l'adolescent officieux." (In La zone d'inconfort, p. 128).

"J'avais commencé à tenir un journal et je découvrais progressivement que je n'avais pas besoin de l'école pour ressentir la misère des apparences. Je pouvais me concocter d'abominables états d'âme dans l'intimité de ma chambre, rien qu'en lisant ce que j'avais écrit dans le journal, la veille. Ses pages reflétaient fidèlement mon inauthenticité, ma fatuité, mon immaturité. Les lire m'incitait à me transformer, à mettre de l'eau dans le vin de mon idiotie." (Jonathan Franzen In La zone d'inconfort, p. 143).

"On profite mieux de l'adolescence quand on n'est pas égocentrique mais malheureusement, l'égocentrisme en est le symptôme majeur." (In La zone d'inconfort, p. 148).

"Ma mère aimait être partie prenante, et exprimer des opinions tranchées était pour elle un moyen de ne pas se sentir exclue." (In La zone d'inconfort, p. 229).


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