Lionel DUROY (né en 1949) (19 citations).
Citations de Lionel Duroy. Article publié le 21/02/2015 à 22H51 et mis à jour le 08/01/2024 à 17H03. Conseils de lecture des romans de Lionel Duroy : L'absente.
"Je riais et je pleurais en écrivant, j'avais l'intuition d'avoir trouvé ma musique, d'être en harmonie avec moi-même, et la certitude que mes frères et sœurs se réjouiraient que ce livre existât, que l'un d'entre nous ait pu l'écrire." (Lionel Duroy In Ecrire : roman.- Paris : Julliard, 03/2005, pp. 34-34).
"Je me suis mis à écrire de plus en plus vite, submergé par tout ce qui me tombait dessus, comme un type à qui l'on aurait demandé de décharger seul un wagon de marchandises, puis tout le train, puis les cinquante trains à venir." (Lionel Duroy In Ecrire : roman.- Paris : Julliard, 03/2005, p. 34).
"En fait, je le vois clairement aujourd'hui, tout ce qui se passa autour de moi pendant que j'écrivais ce premier roman m'échappa." (Lionel Duroy In Ecrire : roman.- Paris : Julliard, 03/2005, p. 36).
"Maman, je t'ai supportée pendant vingt ans, j'ai tout supporté de toi, tes hurlements, tes crises d'hystérie vraies ou feintes, tes menaces de suicide, ton regard qui m'explosait le cœur, ta méchanceté, eh bien, maintenant, je te demande une chose en retour, supporte l'existence de mon livre." (Lionel Duroy In Ecrire : roman.- Paris : Julliard, 03/2005, p. 64).
"Il sent que tout s'effondre de nouveau à l'intérieur de lui. Comme des pans de mur qui basculeraient dans le vide, levant des nuages de poussière." (In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 57).
"Je vous écris que je vous aime, reprend-elle, la voix légèrement altérée, que vous êtes l'homme que j'espère, qu'il me semble impossible d'aimer qui que ce soit d'autre maintenant que je vous ai rencontré. A travers vos livres, je veux dire." (In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 69).
"Je n'ai plus lu que vous. C'était immense de vous découvrir, comme si nous entretenions une interminable conversation car vous exploriez tous les secrets qui me hantent également, vous nommiez, vous trouviez les mots pour exprimer l'indicible, le chagrin originel, la perte, notre difficulté à vivre, à aimer [...]." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, pp. 70-71).
"Elle n'avait rien reçu d'autre de ses parents que l'impérieuse nécessité de "tenir son rang" -et elle avait failli." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 118).
"Ecrire te rendra inaccessible à la bêtise et à la cruauté du monde." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 175).
"Il n'y a que dans les livres que tout peut être dit." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 198).
"Nous mettons des années à construire ce qui peut être défait en quelques heures." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 207).
"Il en avait conclu qu'on ne pouvait pas compter sur l'amour pour échapper à la solitude. Et d'ailleurs, quelle crédibilité accorder à l'amour si on pouvait revenir dessus ?" (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 297).
"Je ne veux pas qu'on m'aide à choisir un livre. Ou alors qu'on m'aide aussi à choisir ma femme." (Cité par François Busnel dans l'Emission La Grande Librairie diffusée sur France 5 le 19/02/2015)."Je n'ai plus lu que vous. C'était immense de vous découvrir, comme si nous entretenions une interminable conversation car vous exploriez tous les secrets qui me hantent également, vous nommiez, vous trouviez les mots pour exprimer l'indicible, le chagrin originel, la perte, notre difficulté à vivre, à aimer [...]." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, pp. 70-71).
"[...] Il songeait que seule Callas avait ce pouvoir mystérieux d'élever son âme, de le sauver de la laideur dans laquelle nous précipite le dépit amoureux." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, pp. 71-72).
"La mère est véritablement terrorisée par le jugement des siens et Augustin, tant d'années après, en est enfin touché. La mère a été élevée dans le seul souci des apparences, dans la négation de ce qui nous habite, nous les vivants, nos élans, nos doutes, nos vérités successives [...]." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 76).
"Il a envie de leur parler de Steinbeck, de leur expliquer qu'ici on peut s'imaginer dans un roman de Steinbeck et que la vie dans les romans lui a toujours paru bien plus sensuelle et attrayante que dans la morne réalité, mais il pense qu'ils ne vont pas comprendre et le prendre pour un illuminé." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 82).
"La mère est véritablement terrorisée par le jugement des siens et Augustin, tant d'années après, en est enfin touché. La mère a été élevée dans le seul souci des apparences, dans la négation de ce qui nous habite, nous les vivants, nos élans, nos doutes, nos vérités successives [...]." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 76).
"Il a envie de leur parler de Steinbeck, de leur expliquer qu'ici on peut s'imaginer dans un roman de Steinbeck et que la vie dans les romans lui a toujours paru bien plus sensuelle et attrayante que dans la morne réalité, mais il pense qu'ils ne vont pas comprendre et le prendre pour un illuminé." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 82).
"Il ressort des photos, comme des premiers souvenirs d'Augustin, que l'âme de la mère était sans cesse en mouvement, sans cesse tourmentée, torturée, déchirée, incapable de s'abandonner au plaisir." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 115).
"Elle n'avait rien reçu d'autre de ses parents que l'impérieuse nécessité de "tenir son rang" -et elle avait failli." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 118).
"Ecrire te rendra inaccessible à la bêtise et à la cruauté du monde." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 175).
"Il n'y a que dans les livres que tout peut être dit." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 198).
"Nous mettons des années à construire ce qui peut être défait en quelques heures." (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 207).
"Il en avait conclu qu'on ne pouvait pas compter sur l'amour pour échapper à la solitude. Et d'ailleurs, quelle crédibilité accorder à l'amour si on pouvait revenir dessus ?" (Lionel Duroy In L'absente : roman. Paris : Julliard, 08/2016, p. 297).
"Et puis sur son visage il n'y avait aucune de ces infimes brisures qui trahissent le doute, l'incertitude, la fragilité chez la plupart des adultes. Il était tout en rondeurs son visage" (Lionel Duroy In Priez pour nous. J'ai lu, 09/1994, p. 31).
"On se demandait à quoi ça pouvait ressembler des immeubles qui faisaient pleurer les gens aussitôt qu'on leur disait qu'ils allaient y vivre" (Lionel Duroy In Priez pour nous. J'ai lu, 09/1994, p. 14).
J'adORe !
RépondreSupprimerExcellent ! Mais peut-être est-ce plus facile de choisir un livre ...qu' une femme !
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