John STEINBECK (1902 - 1968) (15 citations).



Citations de John Steinbeck. Article mis à jour le : 21/12/2023.

"Autrefois, les ancêtres de Kino avaient été grands inventeurs de chansons ; tout ce qu'ils voyaient, pensaient, faisaient ou entendaient devenait un chant." (John Steinbeck In La Perle ; trad. de l'anglais par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 07/1987, Folio : 428, p. 12).

"Le grand mur gris de pluie obscurcissait les collines et une sombre lumière métallique en émanait. Les têtes des lupins se penchèrent, lourdes d'eau ; les pétales des coquelicots, battus et arrachés, jonchaient le sol comme des pièces d'or." (In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, p. 44).

"Norma avait l'air épuisée, sa robe était froissée. On voyait qu'elle aurait l'air vieille bien avant l'âge. Son teint était brouillé et ses mains marbrées. Pour un oui et pour un non, Norma attrapait de l'urticaire." (John Steinbeck In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, p. 44).

Il était capable de voir, de juger, de contempler et d'apprécier. Juan savait apprécier les êtres, savourer leur compagnie. Alice, elle, ne savait qu'aimer, sympathiser, repousser ou détester. Elle ne voyait, ne faisait aucune nuance en aucun cas." (In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, p. 46).

"Où qu'il allât, il n'était jamais un homme, mais un membre d'une société, un membre d'un cercle, d'une paroisse, d'une église, d'un parti politique." (In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, pp. 51-52).

"Elle accueillait les opinions de ses interlocuteurs avec un sourire tranquille, presque comme si elle leur pardonnait d'avoir des idées. Mais en réalité elle n'écoutait même pas." (John Steinbeck In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, p. 78).

"C'est tout de même étrange que des femmes ne puissent pas s'empêcher de rivaliser, même pour un homme qui ne les intéresse pas." (In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, p. 232).

"M. Pritchard sentait les migraines de sa femme à distance : il les eût senties à travers des murailles de béton. Elles se répercutaient jusque dans sa propre peau et le docteur avait dit qu'il n'y avait rien à faire." (John Steinbeck In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, p. 251).

"On aurait pu les croire simulés -ces migraines- mais cependant, elles ne l'étaient pas. La douleur était réelle. Personne n'aurait pu feindre une telle souffrance." (John Steinbeck In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, p. 252).

"La pluie avait recommencé. Ce n'étaient plus des averses ni des tombes comme tout à l'heure, mais une pluie lourde, directe, tambourinante, affairée, de celles qui déversent tant de mètres cubes à l'heure sur une surface donnée. Et pas le moindre vent. Le parfait déluge. L'autocar chuintait, envoyant gicler l'eau, et lorsque Juan braquait un tant soit peu le volant, il sentait déraper l'arrière du car." (John Steinbeck In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, p. 266).

"Depuis que Camille lui était apparue, son corps et son esprit se consumaient de désir pour elle, et ce désir partant d'images sensuelles, allait jusqu'au point où, l'ayant épousée, il vivait heureux à ses côtés. A un certain moment, il se sentit presque assez lancé pour en faire l'offre tout à trac, mais l'instant d'après, un simple regard d'elle le fit reculer, tout frissonnant de gêne." (John Steinbeck In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, p. 267).

"Il éprouvait une sorte de tiraillement intérieur qui lui interdisait tout repos, toute détente. Il avait essayé de prendre les choses à la légère, de s'en moquer. Mais cette fois les méthodes classiques avaient échoué, il n'arrivait pas à chasser les pensées déplaisantes." (John Steinbeck In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, p. 268).

"En vieillissant, les gens se laissent effrayer par des choses de plus en plus bénignes. Son père redoutait un lit nouveau, un langage étranger ou un parti politique auquel il n'appartenait pas. Il croyait sincèrement que le parti démocrate était une organisation subversive dont le but était de détruire les Etats-Unis pour les remettre entre les mains des communistes barbus." (John Steinbeck In Les naufragés de l'autocar ; trad. de l'américain par Renée Vavasseur et Marcel Duhamel. Paris : Gallimard, 1949, Folio : 861, pp. 314-315).

"Si j'étais malin, si j'étais même un peu débrouillard, j'aurais ma petite terre à moi, où je ferais ma propre récolte au lieu de faire tout le travail sans profiter de ce qui pousse dans la terre." (John Steinbeck In Des souris et des hommes, p. 87).

"Y a pas besoin d'avoir de la cervelle pour être un brave type. Des fois, il me semble que c'est même le contraire. Prends un type qu'est vraiment malin, c'est bien rare qu'il soit un bon gars." (John Steinbeck In Des souris et des hommes, p. 88).

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