Pierre SANSOT (1928 - 2005) (8 citations).
"Ecrire ou peindre ou danser ou produire des oeuvres musicales -non point d'abord pour éprouver ses talents ou pour dire le monde ou pour aider ses semblables à donner un sens à leur vie, mais pour chercher à s'approcher de soi et ne pas "se louper" durant toute une existence." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, p. 93).
"On aura compris que la lenteur dont je traiterai dans ce texte n'est pas un trait de caractère mais un choix de vie : il conviendrait de ne pas brusquer la durée et de ne pas nous laisser bousculer par elle -une tâche salubre, urgente, dans une société où l'on nous presse et où souvent nous nous soumettons de bon coeur à un tel harcèlement." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, avant-propos, p. 11).
"Recevoir, se montrer capable de recevoir, nécessite autant d'initiative et de générosité que donner, à tel point que les égoïstes, les infirmes de l'échange ne sauront jamais écouter. Il ne suffit pas qu'ils ouvrent toutes grandes leurs oreilles ou qu'ils cherchent à comprendre ce qui leur est dit. Il leur faudrait d'un geste superbe instaurer un vide stellaire dans lequel les mots de l'autre voltigent, papillonnent avant de se loger à leur aise." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, p. 45).
"Aujourd'hui une école attentive à l'imaginaire de ses élèves se devrait d'inventer d'autres lieux, d'autres rites, d'autres objets, si elle veut les inciter à exalter le sensible." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, p. 67).
"La lenteur n'est pas la marque d'un esprit dépourvu d'agilité ou d'un tempérament flegmatique. Elle peut signifier que chacune de nos actions importe, que nous ne devons pas l'entreprendre à la hâte avec le souci de nous en débarrasser." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, p. 97).
"Je pense que l'essentiel ne se capture pas." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, p. 119).
"On aura compris que la lenteur dont je traiterai dans ce texte n'est pas un trait de caractère mais un choix de vie : il conviendrait de ne pas brusquer la durée et de ne pas nous laisser bousculer par elle -une tâche salubre, urgente, dans une société où l'on nous presse et où souvent nous nous soumettons de bon coeur à un tel harcèlement." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, avant-propos, p. 11).
"Recevoir, se montrer capable de recevoir, nécessite autant d'initiative et de générosité que donner, à tel point que les égoïstes, les infirmes de l'échange ne sauront jamais écouter. Il ne suffit pas qu'ils ouvrent toutes grandes leurs oreilles ou qu'ils cherchent à comprendre ce qui leur est dit. Il leur faudrait d'un geste superbe instaurer un vide stellaire dans lequel les mots de l'autre voltigent, papillonnent avant de se loger à leur aise." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, p. 45).
"Aujourd'hui une école attentive à l'imaginaire de ses élèves se devrait d'inventer d'autres lieux, d'autres rites, d'autres objets, si elle veut les inciter à exalter le sensible." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, p. 67).
"Chacun de nous est menacé par la contamination du déjà-dit, du déjà-vu, du déjà-senti dont la plume paraît si facile." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, p. 94).
"La lenteur n'est pas la marque d'un esprit dépourvu d'agilité ou d'un tempérament flegmatique. Elle peut signifier que chacune de nos actions importe, que nous ne devons pas l'entreprendre à la hâte avec le souci de nous en débarrasser." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, p. 97).
"Depuis quelques années, je pratique à ma manière l'art du peu. J'essaie de transformer la passivité en action. Je marche moins mais je regarde mieux. A défaut d'agir, je songe. Je ne gambade plus avec les jambes mais avec le regard." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, p. 118).
"Je pense que l'essentiel ne se capture pas." (In Du bon usage de la lenteur. Payot & Rivages, 1998, p. 119).
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