Pierre TEILHARD DE CHARDIN (1881 - 1955) (10 citations).
Conseil de lecture de l'essai Sur le Bonheur disponible : http://conseilsdelectures.blogspot.fr/2014/08/sur-le-bonheur-pierre-teilhard-de.html
"Ce qui mine et empoisonne généralement notre bonheur, c'est de sentir si proche le fond et la fin de tout ce qui nous attire : souffrance des séparations et de l'usure, angoisse du temps qui passe, terreur devant la fragilité des biens possédés, déception de parvenir si vite au bout de ce que nous sommes et de ce que nous aimons.
Pour qui a découvert, dans un Idéal ou une Cause le secret de collaborer et de de s'identifier, de proche ou de loin, avec l'Univers en progrès, toutes ces ombres s'évanouissent." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 45).
"Là où l'animal ne paraît pas trouver de difficultés à avancer, infailliblement, vers ce qui le satisfait, l'Homme, lui, voit, à chaque pas et dans chaque direction, un problème, auquel il n'a pas cessé, depuis qu'il est Homme, de chercher, sans succès, une solution définitive et universelle." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 11).
"Des fatigués, des bons vivants, des ardents. Trois types d'Hommes que nous portons en germe, chacun au fond de nous-mêmes, et entre lesquels, en fait, se divise depuis toujours l'Humanité autour de nous." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 17).
"Des bons vivants (ou des jouisseurs) [...]. Etre, vivre, pour les disciples de cette école, ce n'est pas agir, mais c'est se remplir de l'instant présent." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 19).
"Et des ardents, enfin -ceux-là, veux je dire, pour qui vivre est une ascension et une découverte. Non seulement, pour les hommes formant cette catégorie, il vaut mieux être que ne pas être, mais encore il est toujours possible, et uniquement intéressant, de devenir plus." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 21).
"Reculer pour moins être, s'arrêter pour jouir. Ces deux gestes par lesquels nous chercherions à naviguer à contrecourant du flot universel apparaissent comme d'absurdes impossibilités. Ainsi, à gauche et à droite, les routes se ferment et seule reste ouverte l'issue en avant." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 30).
"Non seulement physiquement, mais intellectuellement et moralement, l'homme n'est Homme qu'à condition de se cultiver. Et non pas seulement jusqu'à l'âge de vingt ans !" (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 33).
"C'est dans le travail de notre perfection intérieure, -intellectuelle, artistique, morale-, que pour finir le bonheur nous attend." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 52).
"Pour être heureux, deuxièmement, il faut réagir contre l'égoïsme qui nous pousse, ou bien à nous fermer en nous-mêmes, ou bien à réduire les autres sous notre domination." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 52).
"Pour arriver à se donner à fond, il faut pouvoir aimer. Or comment aimer une réalité collective, impersonnelle, -monstrueuse, à certains égards- telle que le Monde ou même l'Humanité !" (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 56).
"Ce qui mine et empoisonne généralement notre bonheur, c'est de sentir si proche le fond et la fin de tout ce qui nous attire : souffrance des séparations et de l'usure, angoisse du temps qui passe, terreur devant la fragilité des biens possédés, déception de parvenir si vite au bout de ce que nous sommes et de ce que nous aimons.
Pour qui a découvert, dans un Idéal ou une Cause le secret de collaborer et de de s'identifier, de proche ou de loin, avec l'Univers en progrès, toutes ces ombres s'évanouissent." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 45).
"Là où l'animal ne paraît pas trouver de difficultés à avancer, infailliblement, vers ce qui le satisfait, l'Homme, lui, voit, à chaque pas et dans chaque direction, un problème, auquel il n'a pas cessé, depuis qu'il est Homme, de chercher, sans succès, une solution définitive et universelle." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 11).
"Des fatigués, des bons vivants, des ardents. Trois types d'Hommes que nous portons en germe, chacun au fond de nous-mêmes, et entre lesquels, en fait, se divise depuis toujours l'Humanité autour de nous." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 17).
"Des bons vivants (ou des jouisseurs) [...]. Etre, vivre, pour les disciples de cette école, ce n'est pas agir, mais c'est se remplir de l'instant présent." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 19).
"Et des ardents, enfin -ceux-là, veux je dire, pour qui vivre est une ascension et une découverte. Non seulement, pour les hommes formant cette catégorie, il vaut mieux être que ne pas être, mais encore il est toujours possible, et uniquement intéressant, de devenir plus." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 21).
"Reculer pour moins être, s'arrêter pour jouir. Ces deux gestes par lesquels nous chercherions à naviguer à contrecourant du flot universel apparaissent comme d'absurdes impossibilités. Ainsi, à gauche et à droite, les routes se ferment et seule reste ouverte l'issue en avant." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 30).
"Non seulement physiquement, mais intellectuellement et moralement, l'homme n'est Homme qu'à condition de se cultiver. Et non pas seulement jusqu'à l'âge de vingt ans !" (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 33).
"C'est dans le travail de notre perfection intérieure, -intellectuelle, artistique, morale-, que pour finir le bonheur nous attend." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 52).
"Pour être heureux, deuxièmement, il faut réagir contre l'égoïsme qui nous pousse, ou bien à nous fermer en nous-mêmes, ou bien à réduire les autres sous notre domination." (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 52).
"Pour arriver à se donner à fond, il faut pouvoir aimer. Or comment aimer une réalité collective, impersonnelle, -monstrueuse, à certains égards- telle que le Monde ou même l'Humanité !" (In Sur le bonheur, Seuil, 1966, p. 56).
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