Pascale GAUTIER (née en 1961) (12 citations).
Citations de Pascale Gautier mis en ligne le 19/01/2016 à 19h50 et mis à jour le 15/09/2024 à 11h39.
"On peut dire sans hésiter que Léon, malgré les années d'horreur qu'il vient de traverser, n'a encore qu'une expérience extrêmement limitée de la vie -car on peut avoir vécu l'enfer et n'avoir pas la moindre idée de comment se comporter et vivre au jour le jour quand tout va bien, c'est-à-dire quand vous ne vous planquez pas dans la boue pour éviter le tir fourni de la mitrailleuse adverse". (Pascale Gautier In Trois grains de beauté : roman.- Paris : Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 78, Collection Littérature française).
"Je te présente Hippolyte ton treizième fils. Ledit Hippolyte, c'est une vérité vraie transmise de génération en génération dans notre famille, tourna alors son minois vers son papa, le regarda d'un air extrêmement sérieux comme si c'était lui, Hippolyte, qui possédait toute la sagesse du monde et que son père n'en était encore qu'à sa première communion. Ce regard troubla Isidore" (Pascale Gautier In Trois grains de beauté : roman.- Paris : Ed. Joëlle Losfeld, 2004, p. 22, Collection Littérature française).
"Le charme de la rue Fernando Pessoa, c'est peut-être cette lumière particulière qu'on y savoure certains soirs d'automne." (In Mercredi. Paris : Gallimard, 2015, p. 22).
"Attendri, il regardait le visage de sa mère et voyait, dans ses larges yeux constellés de points d'or, une mer immense où fuyaient les galères..." (In Mercredi. Paris : Gallimard, 2015, p. 27).
"Toute sa vie, elle a été petite, elle a vu petit, elle a pensé petit." (Pascale Gautier In Mercredi. Paris : Gallimard, 2015, p. 64).
"Le premier amour", se décide à annoncer Angélique, le premier amour est souvent le plus pur. Après, c'est déjà un après. Après, on a déjà un passé." (In Mercredi. Paris : Gallimard, 2015, p. 119).
"Elle est comme ça. Elle aime son prochain, comme d'autres ne supportent personne." (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, p. 38).
"Elle, l'homme, elle n'arrive pas à le croire mauvais. Et pourtant, elle voit bien que la situation n'est pas glorieuse et qu'à la longue, à force de chercher, on va finir par trouver." (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, p. 38).
"Elle n'aurait jamais cru que le monde devienne si performant ! Qu'un jour l'homme vive jusqu'à cent quatre ans alors qu'au Moyen Age à vingt-quatre on était un vieillard." (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, p. 40).
"Le téléphone, énorme, avec des touches larges comme des soucoupes, rutile sur la commode. On dirait un char d'assaut. Quand ça sonne, une ampoule rouge clignote. Un incroyable mugissement transperce les murs, les plafonds, grimpe jusqu'au grenier. On ne peut pas ne pas l'entendre ! Ou alors c'est qu'on est mort, lui avait dit l'installateur." (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, p. 47).
"On le sait qu'on va mourir. Ecrasé ou autrement. L'important, avant de mourir, c'est de vivre !" (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, pp. 146-147).
"Elle envie soudain ceux qui ont la foi. Elle donnerait tout pour croire aussi. Ca doit être tellement rassurant d'être convaincu qu'une fois mort on est enfin vivant." (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, p. 156).
"Le premier amour", se décide à annoncer Angélique, le premier amour est souvent le plus pur. Après, c'est déjà un après. Après, on a déjà un passé." (In Mercredi. Paris : Gallimard, 2015, p. 119).
"Elle est comme ça. Elle aime son prochain, comme d'autres ne supportent personne." (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, p. 38).
"Elle, l'homme, elle n'arrive pas à le croire mauvais. Et pourtant, elle voit bien que la situation n'est pas glorieuse et qu'à la longue, à force de chercher, on va finir par trouver." (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, p. 38).
"Elle n'aurait jamais cru que le monde devienne si performant ! Qu'un jour l'homme vive jusqu'à cent quatre ans alors qu'au Moyen Age à vingt-quatre on était un vieillard." (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, p. 40).
"Le téléphone, énorme, avec des touches larges comme des soucoupes, rutile sur la commode. On dirait un char d'assaut. Quand ça sonne, une ampoule rouge clignote. Un incroyable mugissement transperce les murs, les plafonds, grimpe jusqu'au grenier. On ne peut pas ne pas l'entendre ! Ou alors c'est qu'on est mort, lui avait dit l'installateur." (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, p. 47).
"On le sait qu'on va mourir. Ecrasé ou autrement. L'important, avant de mourir, c'est de vivre !" (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, pp. 146-147).
"Elle envie soudain ceux qui ont la foi. Elle donnerait tout pour croire aussi. Ca doit être tellement rassurant d'être convaincu qu'une fois mort on est enfin vivant." (In Les vieilles. Paris : Gallimard, 2010, Folio n°5320, p. 156).
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