Pierre LOTI (1850 - 1923) (9 citations)..
"André eut le vague sentiment que quelque chose commençait dans sa vie, quelque chose qui aurait une suite, une suite de douceur, de danger et de tristesse"." (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 26).
"Quelques livres traînaient parmi de frêles bibelots de Saxe : le dernier de la Comtesse de Noailles, voisinant avec des poésies de Baudelaire et de Verlaine, la philosophie de Kant et celle de Nietzsche... Sans doute, une mère n'était point dans cette maison pour veiller aux lectures, modérer le surchauffe de ce jeune cerveau." (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 30).
"Oh ! qui nous dira le pourquoi, la raison supérieure de ces rencontres où les âmes s'effleurent à peine et que pourtant elles n'oublient plus.". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 61).
"Elle avait fait de sa personnalité cette sorte de dédoublement coutumier à beaucoup de jeunes femmes turques et de son monde, qui disent : "mon corps à été livré par contrat à un inconnu, et je lui garde parce que je suis honnête : mais mon âme qui n'a pas été consultée, m'appartient encore, et je la tiens jalousement close, en réserve pour quelque amant idéal... que je ne rencontrerai peut-être point, et qui, dans tous les cas, n'en saura sans doute jamais rien"." (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 85).
"Cet amour reste à l'état de rêve, parce que nous sommes honnêtes, et surtout parce qu'il nous est trop cher, ce rêve-là, pour que nous risquions de le perdre en essayant de le réaliser". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 134).
"Mais combien fait mal un amour qui meurt ! Ah ! S'il mourrait du moins d'un coup ! Mais non, il lutte, il se débat, et c'est cette agonie qui est cruelle.". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 241).
"Pour moi, ce que vous avez été, peut-être un jour vous le dirai-je. Ma souffrance à moi est moins de ce que vous soyez parti que de vous avoir rencontré". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 333).
"Nous autres, femmes turques d'aujourd'hui, nous n'avons pas peur de la mort. N'est-ce pas vers elle que l'amour nous pousse ? Quand donc, pour nous l'amour a-t-il été synonyme de vie ?". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 334).
"Il connaissait à présent cette petite créature à la fois confiante et hautaine, audacieuse et immaculée : elle était capable de se livrer de loin à un ami qu'elle jugeait décidé à ne pas sortir de son rôle de grand aîné fraternel, mais sans doute elle eût laisser retomber à jamais son voile sur son visage, avec une déception irrémédiable, rien que pour une pression de main un peu prolongée ou tremblante...". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 341).
"Quelques livres traînaient parmi de frêles bibelots de Saxe : le dernier de la Comtesse de Noailles, voisinant avec des poésies de Baudelaire et de Verlaine, la philosophie de Kant et celle de Nietzsche... Sans doute, une mère n'était point dans cette maison pour veiller aux lectures, modérer le surchauffe de ce jeune cerveau." (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 30).
"Oh ! qui nous dira le pourquoi, la raison supérieure de ces rencontres où les âmes s'effleurent à peine et que pourtant elles n'oublient plus.". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 61).
"Elle avait fait de sa personnalité cette sorte de dédoublement coutumier à beaucoup de jeunes femmes turques et de son monde, qui disent : "mon corps à été livré par contrat à un inconnu, et je lui garde parce que je suis honnête : mais mon âme qui n'a pas été consultée, m'appartient encore, et je la tiens jalousement close, en réserve pour quelque amant idéal... que je ne rencontrerai peut-être point, et qui, dans tous les cas, n'en saura sans doute jamais rien"." (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 85).
"Cet amour reste à l'état de rêve, parce que nous sommes honnêtes, et surtout parce qu'il nous est trop cher, ce rêve-là, pour que nous risquions de le perdre en essayant de le réaliser". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 134).
"Mais combien fait mal un amour qui meurt ! Ah ! S'il mourrait du moins d'un coup ! Mais non, il lutte, il se débat, et c'est cette agonie qui est cruelle.". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 241).
"Pour moi, ce que vous avez été, peut-être un jour vous le dirai-je. Ma souffrance à moi est moins de ce que vous soyez parti que de vous avoir rencontré". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 333).
"Nous autres, femmes turques d'aujourd'hui, nous n'avons pas peur de la mort. N'est-ce pas vers elle que l'amour nous pousse ? Quand donc, pour nous l'amour a-t-il été synonyme de vie ?". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 334).
"Il connaissait à présent cette petite créature à la fois confiante et hautaine, audacieuse et immaculée : elle était capable de se livrer de loin à un ami qu'elle jugeait décidé à ne pas sortir de son rôle de grand aîné fraternel, mais sans doute elle eût laisser retomber à jamais son voile sur son visage, avec une déception irrémédiable, rien que pour une pression de main un peu prolongée ou tremblante...". (In Les désenchantées : roman des harems turcs contemporains. Arles : Actes Sud, 2015 (Babel), p. 341).
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