Guy DEBORD (1931 - 1994) (11 citations).
Citations de Guy Debord. Article publié le 09/09/2016 à 19h35 et mis à jour le 24/08/2024 à 15h22.
"La rumeur a été à l'origine superstitieuse, naïve, autointoxiquée. Mais, plus récemment, la surveillance a commencé à mettre en place dans la population des gens susceptibles de lancer, au premier signal, les rumeurs qui pourront lui convenir." (In La société du spectacle. Paris : Gallimard, 1992, p. 85. Folio : 2788).
"Que la société contemporaine soit une société de spectacle, c'est une affaire entendue. Il faudra bientôt remarquer ceux qui ne se font pas remarquer." (Guy Debord In Commentaires sur la société du spectacle. Paris : Ed. Gérard Lebovici, 1988, p. 15).
"La première phase de la domination de l'économie sur la vie sociale ayant entraîné dans la définition de toute réalisation humaine une évidente dégradation de l'être en avoir." (In La société du spectacle. Paris : Gallimard, 1992, p. 22. Folio : 2788).
"Une notoriété anti-spectaculaire est devenue quelque chose d'extrêmement rare. Je suis moi-même l'un des derniers vivants à en posséder une, à n'en avoir jamais eu d'autre." (Guy Debord In Commentaires sur la société du spectacle. Paris : Ed. Gérard Lebovici, 1988, p. 27).
"Il n'est donc plus possible de croire, sur personne, rien de ce qui n'a pas été connu par soi-même, et directement." (Guy Debord In Commentaires sur la société du spectacle. Paris : Ed. Gérard Lebovici, 1988, p. 28).
"Les hommes ressemblent plus à leur temps qu'à leur père." (Guy Debord In Commentaires sur la société du spectacle. Paris : Ed. Gérard Lebovici, 1988, p. 29).
"Le spectateur est seulement censé ignorer tout, ne mériter rien. Qui regarde toujours, pour savoir la suite, n'agira jamais : et tel doit bien être le spectateur." (Guy Debord In Commentaires sur la société du spectacle. Paris : Ed. Gérard Lebovici, 1988, p. 31).
"Il n'est donc plus possible de croire, sur personne, rien de ce qui n'a pas été connu par soi-même, et directement." (Guy Debord In Commentaires sur la société du spectacle. Paris : Ed. Gérard Lebovici, 1988, p. 28).
"Les hommes ressemblent plus à leur temps qu'à leur père." (Guy Debord In Commentaires sur la société du spectacle. Paris : Ed. Gérard Lebovici, 1988, p. 29).
"Le spectateur est seulement censé ignorer tout, ne mériter rien. Qui regarde toujours, pour savoir la suite, n'agira jamais : et tel doit bien être le spectateur." (Guy Debord In Commentaires sur la société du spectacle. Paris : Ed. Gérard Lebovici, 1988, p. 31).
"Le discours spectaculaire tait évidemment, outre ce qui est proprement secret, tout ce qui ne lui convient pas. Il isole toujours, de ce qu'il montre, l'entourage, le passé, les intentions, les conséquences." (Guy Debord In Commentaires sur la société du spectacle. Paris : Ed. Gérard Lebovici, 1988, p. 37).
"Celui qui est content d'être dans la confidence n'est guère porté à la critiquer ; ni donc à remarquer que, dans toutes les confidences, la part principale de réalité lui sera toujours cachée." (Guy Debord In Commentaires sur la société du spectacle. Paris : Ed. Gérard Lebovici, 1988, p. 70).
"Considéré selon ses propres termes, le spectacle est l'affirmation de l'apparence, et l'affirmation de toute vie humaine, c'est-à-dire sociale, comme simple apparence." (In La société du spectacle. Paris : Gallimard, 1992, p. 19 (Folio : 2788).
"L'aliénation du spectateur au profit de l'objet contemplé (qui est le résultat de sa propre activité inconsciente) s'exprime ainsi : plus il contemple, moins il vit." (In La société du spectacle. Paris : Gallimard, 1992, p. 31 (Folio : 2788).
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