Serge JONCOUR (né en 1961) (16 citations).
"[...] Une famille c'est comme un jardin, si on n'y fout pas les pieds ça se met à pousser à tire-larigot, ça meurt d'abandon." (In Repose-toi sur moi : roman. Paris : Flammarion, 08/2016, pp. 118-119).
"En ville on passe sa vie à produire une première impression, à longueur de journée on croise des milliers de regards, autant d'êtres frôlés de trop près, certains en les remarquant à peine, d'autres en ne les voyant même pas." (In Repose-toi sur moi : roman. Paris : Flammarion, 08/2016, p. 23).
"Quand on paraît fort il faut en plus se résoudre à l'être." (In Repose-toi sur moi : roman. Paris : Flammarion, 08/2016, p. 25).
"[...] Il y a comme ça des projets qu'on garde en soi et qui aident à vivre." (In Repose-toi sur moi : roman. Paris : Flammarion, 08/2016, p. 61).
"Il y a des êtres comme ça, qu'on ressent fortement, et même si on ne les connaît pas, même si ça se passe mal, d'instinct on se sent liés à eux." (In Repose-toi sur moi : roman. Paris : Flammarion, 08/2016, p. 118).
"Peut-être que ça existait ça, un homme qui donne du courage, un inconnu qui vous soutient quand les vôtres ne pensent même plus à le faire et que soi-même on ne veut pas leur demander." (In Repose-toi sur moi : roman. Paris : Flammarion, 08/2016, pp. 118-119).
"[...] Elle éprouva un vertige paradoxal, l'effet trouble et tentant des choses qui nous transportent autant qu'elles nous font peur [...]." (In Repose-toi sur moi : roman. Paris : Flammarion, 08/2016, p. 182).
"Parfois il parlait seul et en anglais, il parlait à sa tablette comme à une personne qu'il aurait tenue pour de vrai entre les mains." (In Repose-toi sur moi : roman. Paris : Flammarion, 08/2016, p. 238).
"En ville la solitude a un écho démesuré." (In Repose-toi sur moi : roman. Paris : Flammarion, 08/2016, p. 348).
"[...] Il y en a toujours de ces évaporés-là, de ceux qui ratent tout et ne remarquent jamais rien, de ceux qui passent leur vie à désoler l'entourage en ne réalisant les choses qu'avec un métro de retard." (In L'Idole : roman. Paris : Flammarion, 2004, p. 40).
"[...] Je n'ai pas la télé et lis peu les journaux, mes contemporains à moi seraient plutôt Voltaire, Paré ou Laennec, des tas de malades aussi, Heine, Nietzsche, Rousseau, je me méfie des bons vivants, même Casanova dans le fond, il devient vraiment profond dès lors qu'il est malade." (In L'Idole : roman. Paris : Flammarion, 2004, p. 72).
"Dès lors que les choses nous concernent très directement, on est toujours les derniers à être au courant. Comme pour l'adultère ou le licenciement, les autres le savent toujours avant." (In L'Idole : roman. Paris : Flammarion, 2004, p. 93).
"[...] Le tout à la télé n'est pas tant de dire vrai que de le dire sincèrement." (In L'Idole : roman. Paris : Flammarion, 2004, p. 153).
"Il était fatal que l'homme moderne se lasserait un jour de ne faire que regarder sa télé, et que la nouvelle tendance ce serait de se voir passer dedans." (In L'Idole : roman. Paris : Flammarion, 2004, p. 155).
"Avant, les artistes étaient des gens qui gagnaient à être connus, alors qu'aujourd'hui ils cherchent simplement à l'être..." (In L'Idole : roman. Paris : Flammarion, 2004, p. 211).
"L'alcool nous fait ressembler à ce qu'on devient." (In L'Idole : roman. Paris : Flammarion, 2004, p. 225).
Commentaires
Enregistrer un commentaire