Metin ARDITI (né en 1945) (5 citations).

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"A partir de quand prend-on conscience qu'on fait peut-être des choses de tous les jours pour la dernière fois ?" (Metin Arditi In L'imprévisible : roman. Arles : Actes Sud, 2006, p. 132, Babel : 910).

"Anne-Catherine avait appris à ouvrir une porte comme on apprend la valse ou les arts de la table, dans le souci de marquer son rang." (In L'imprévisible : roman. Arles : Actes Sud, 2006, p. 13, Babel : 910).

"Mais j'eus peur. Une confidence en aurait amené une autre. J'aurais fini par me trahir. Elle aurait compris que ce qui m'importait le plus, à cet instant, ce n'était pas de l'aimer. C'était de me sentir un homme. Que mon histoire d'amour, c'était avec moi-même que je la vivais. Alors je ne dis rien." (In L'imprévisible : roman. Arles : Actes Sud, 2006, p. 112, Babel : 910).

"Quel temps me restait-il à vivre ? A rattraper ? A aimer ? A me dévoiler ?" (In L'imprévisible : roman. Arles : Actes Sud, 2006, p. 156, Babel : 910).

"Le regard de mon père me donnait des ailes. J'étais porté, je sentais que chacun de mes mots allait le combler." (In L'imprévisible : roman. Arles : Actes Sud, 2006, p. 173, Babel : 910).