Nicolas FARGUES (né en 1972) (18 citations).
Citations de Nicolas Fargues. Article mis à jour le : 06/12/2023.
"Trop orgueilleuse ou trop stupide pour se reprocher elle-même son manque de clairvoyance, c'est sur moi que son dépit était en train de passer ses nerfs." (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 191).
"Le monde, d'où qu'on l'aborde, on le fantasme toujours plus grand que soi." (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 12).
"Est-ce si mal que cela de ne rien vouloir construire de solide dans ce monde ? Ni mariage, ni famille, ni maison, ni métier ?" (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 64).
"Face à la mort, lequel des deux s'en tire le mieux en vérité ? L'ambitieux qui l'ignore à coups de placements bien plantés (famille, foncier, argent, etc.), ou bien le pissenlit qui dans un sens s'y résigne en se gardant bien d'entreprendre quoi que ce soit ?" (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 64).
"Tu me connais : je suis perdu pour l'amour, pas pour l'amitié." (In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 77).
"Qu'avez-vous tous à vouloir me faire aller bien, à la fin ? Vous êtes sympas et pleins de sollicitude, mais ma dépression se porte comme un charme, merci." (In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 99).
"Le monde, d'où qu'on l'aborde, on le fantasme toujours plus grand que soi." (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 12).
"Est-ce si mal que cela de ne rien vouloir construire de solide dans ce monde ? Ni mariage, ni famille, ni maison, ni métier ?" (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 64).
"Face à la mort, lequel des deux s'en tire le mieux en vérité ? L'ambitieux qui l'ignore à coups de placements bien plantés (famille, foncier, argent, etc.), ou bien le pissenlit qui dans un sens s'y résigne en se gardant bien d'entreprendre quoi que ce soit ?" (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 64).
"Tu me connais : je suis perdu pour l'amour, pas pour l'amitié." (In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 77).
"Qu'avez-vous tous à vouloir me faire aller bien, à la fin ? Vous êtes sympas et pleins de sollicitude, mais ma dépression se porte comme un charme, merci." (In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 99).
"Je voyais très bien ce qu'elle voulait dire mais bon, j'ai ma susceptibilité et ma mauvaise foi, moi-aussi." (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 101).
"Fuir la France, tu n'ignores pas que je trouve cela très sain. Mais en emportant dans ses bagages toutes nos mauvaises manières, là, je ne comprends plus rien. L'être humain est-il à ce point mal foutu que les raisons de son dégoût, il les suscite lui-même ?" (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 140).
"Tu vois, plus je vieillis, plus je prends un malin plaisir à aborder les situations compliquées avec simplicité." (In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 165).
"Mais c'est chaque fois pareil : avant de les rencontrer pour de bon, je prends un plaisir haineux à imaginer que les gens sortent tous des cinquante moules qui forment la diversité humaine, avec leurs modèles de slips préférés et le contenu type de leur caddie au supermarché. Et, au bout du compte, à ma grande déception (et, je dois dire, à ma grande honte), ils se révèlent toujours plus nuancés que prévu." (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, pp. 187-188).
"Parce qu'un bon film, comme un bon livre, qu'est-ce que c'est d'autre qu'un truc qui vous laisse dans la tête des images précises qui deviennent des références personnelles à part entière ?" (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 55, Folio : 4909).
"Ne perdure, au gré des époques, que ce qui vaut vraiment le coup." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 85, Folio : 4909).
"C'est fou : moi que les filles de dix-sept, dix-huit ans ne regardent plus dans la rue, il suffit qu'elles aient vu ma photo sur une affiche, qu'on leur ait dit que je suis passé à la télé pour qu'elles découvrent que je suis sexualisable." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 87, Folio : 4909).
"Il me faisait de la peine parce que, tout sincère qu'il était, il ne pouvait congénitalement pas comprendre qu'un Blanc ne sera jamais assez bien placé pour parler de racisme, quoi qu'on en dise, si scandaleuse puisse paraître la formule." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 98, Folio : 4909).
"Le débat Le Pen, il était franco-français, il opposait des Français qui assumaient leurs préjugés à des Français qui, avant tout, ne supportaient pas l'idée d'être assimilés à ces Français-là." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, pp. 99-100, Folio : 4909).
"Je me suis dit en tout cas qu'une fille qui vous souffle comme ça le chaud et le froid, c'est trop éprouvant pour les nerfs, qu'au moins je ne risquais pas de tomber amoureux d'elle, que c'était toujours ça de gagné." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 115, Folio : 4909).
"J'avais deviné depuis notre première rencontre qu'Aliénor Champlain était une fille de l'ellipse, du langage codé, de la mise à l'épreuve verbale, le genre à ne pas vous pardonner un échange banal." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 117, Folio : 4909).
"[...] Je me suis dit qu'il serait en effet bien pratique que, dans l'avenir, la science nous permette d'effacer une bonne fois pour toutes de notre cerveau la place beaucoup trop importante occupée par ceux et surtout celles dont le souvenir nous fait trop de mal." (Nicolas Fargues In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 144, Folio : 4909).
"Fuir la France, tu n'ignores pas que je trouve cela très sain. Mais en emportant dans ses bagages toutes nos mauvaises manières, là, je ne comprends plus rien. L'être humain est-il à ce point mal foutu que les raisons de son dégoût, il les suscite lui-même ?" (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 140).
"Tu vois, plus je vieillis, plus je prends un malin plaisir à aborder les situations compliquées avec simplicité." (In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, p. 165).
"Mais c'est chaque fois pareil : avant de les rencontrer pour de bon, je prends un plaisir haineux à imaginer que les gens sortent tous des cinquante moules qui forment la diversité humaine, avec leurs modèles de slips préférés et le contenu type de leur caddie au supermarché. Et, au bout du compte, à ma grande déception (et, je dois dire, à ma grande honte), ils se révèlent toujours plus nuancés que prévu." (Nicolas Fargues In Ecrire à l'élastique : roman / Nicolas Fargues & Iegor Gran. Paris : POL, 03/2017, pp. 187-188).
"Parce qu'un bon film, comme un bon livre, qu'est-ce que c'est d'autre qu'un truc qui vous laisse dans la tête des images précises qui deviennent des références personnelles à part entière ?" (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 55, Folio : 4909).
"Ne perdure, au gré des époques, que ce qui vaut vraiment le coup." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 85, Folio : 4909).
"C'est fou : moi que les filles de dix-sept, dix-huit ans ne regardent plus dans la rue, il suffit qu'elles aient vu ma photo sur une affiche, qu'on leur ait dit que je suis passé à la télé pour qu'elles découvrent que je suis sexualisable." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 87, Folio : 4909).
"Il me faisait de la peine parce que, tout sincère qu'il était, il ne pouvait congénitalement pas comprendre qu'un Blanc ne sera jamais assez bien placé pour parler de racisme, quoi qu'on en dise, si scandaleuse puisse paraître la formule." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 98, Folio : 4909).
"Le débat Le Pen, il était franco-français, il opposait des Français qui assumaient leurs préjugés à des Français qui, avant tout, ne supportaient pas l'idée d'être assimilés à ces Français-là." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, pp. 99-100, Folio : 4909).
"Je me suis dit en tout cas qu'une fille qui vous souffle comme ça le chaud et le froid, c'est trop éprouvant pour les nerfs, qu'au moins je ne risquais pas de tomber amoureux d'elle, que c'était toujours ça de gagné." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 115, Folio : 4909).
"J'avais deviné depuis notre première rencontre qu'Aliénor Champlain était une fille de l'ellipse, du langage codé, de la mise à l'épreuve verbale, le genre à ne pas vous pardonner un échange banal." (In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 117, Folio : 4909).
"[...] Je me suis dit qu'il serait en effet bien pratique que, dans l'avenir, la science nous permette d'effacer une bonne fois pour toutes de notre cerveau la place beaucoup trop importante occupée par ceux et surtout celles dont le souvenir nous fait trop de mal." (Nicolas Fargues In Beau rôle. Paris : POL, 2008, p. 144, Folio : 4909).
Commentaires
Enregistrer un commentaire