Alice ZENITER (née en 1986) (7 Citations)


(c) photo : Alice Zeniter - ASTRID DI CROLLALANZA – FLAMMARION

"L'amour, c'est bien, oui, dit Ali à son fils, c'est bon pour le cœur, ça fait vérifier qu'il est là. Mais comme la saison d'été, ça passe. Et après il fait froid." (In L'art de perdre : roman / Alice Zeniter.- Paris : Flammation, 08/2017, p. 114).

"Pendant les journées de gueule de bois, elle touche du doigt l'extrême difficulté que représente être vivant et que la volonté réussit d'ordinaire à masquer." (In L'art de perdre : roman / Alice Zeniter.- Paris : Flammation, 08/2017, p. 7).

"En montrant qu'on est riche, on le devient moins. Ni Ali ni ses frères ne penseraient à mettre de l'argent de côté pour le faire "fructifier" ou pour les générations à venir, pas même pour les coups durs. L'argent se dépense dès qu'on l'a." (In L'art de perdre : roman / Alice Zeniter.- Paris : Flammation, 08/2017, p. 25).

"L'affection du commerçant pour Hamid ne parvient pas à briser l'un des interdits tacites de la société coloniale : la séparation du domaine public et du domaine privé. C'est toujours dans l'épicerie que l'on accueille le petit garçon et son père, jamais dans l'appartement au-dessus [...]." (In L'art de perdre : roman / Alice Zeniter.- Paris : Flammation, 08/2017, pp. 56-57).

"Il lui paraît également évident que Hamid n'aura de choix dans la vie que s'il a reçu une éducation. C'est pour lui la seule arme dont dispose un fils de paysan." (In L'art de perdre : roman / Alice Zeniter.- Paris : Flammation, 08/2017, p. 58).

"Il ne pensait pas qu'il vivrait suffisamment longtemps pour voir la guerre se présenter de nouveau à sa porte. Il s'était dit, naïvement : à chaque génération la sienne." (In L'art de perdre : roman / Alice Zeniter.- Paris : Flammation, 08/2017, p. 74).

"Si on écoute les femmes, le monde est rempli de djinns qui se glissent partout. Comme si les démons n'avaient pas mieux à faire... C'est rare, en réalité, très rare, qu'il y ait des rencontres entre eux et nous. Souvent, on vient me chercher et il n'y a pas de démon. Il faudrait juste prendre de l'aspirine ou arrêter l'alcool ou je ne sais pas. Mais les gens sont trop déçus lorsque je leur dis. Ils veulent à tout prix avoir des démons." (In L'art de perdre : roman / Alice Zeniter.- Paris : Flammation, 08/2017, p. 117).

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