Cécile COULON (née en 1990) (31 Citations)


Citations de Cécile Coulon. Article publié le 14/10/2017 à 20H28 et mis à jour le 28/02/2024 à 14H59.

Conseils de lecture des romans de Cécile Coulon : Une bête au Paradis. Trois saisons d'orage. Les Grandes villes n'existent pas.

"Elle avait peur. Quelque chose, ou quelqu'un occupait son corps et son esprit. Elle tentait, par tous les moyens, de lui échapper." (Cécile Coulon In Trois saisons d'orage.- Paris : Viviane Hamy, 01/2017, p. 175).

"Je pense que la nervosité est le nœud de l'écriture." (Cécile Coulon In L'Emission La Grande Librairie diffusée sur France 5 le 10/01/2024 à 21H et présentée par Augustin Trapenard).

"C'est étonnant comme la plupart des gens pensent que les enfants aiment se promener dans les chemins, et leurs aînés, dans les magasins de fringues." (Cécile Coulon In Les grandes villes n'existent pas : roman.- Paris : Seuil, 02/2020, Collection Points, p. 13).

"Cette histoire n'en est pas une. Ce n'est ni un roman ni un essai. Ni un conte ni un documentaire. Pas même un témoignage. C'est un regard, un regard d'abord patiemment aiguisé, posé en silence sur les terres auvergnates." (Cécile Coulon In Les grandes villes n'existent pas : roman.- Paris : Seuil, 02/2020, Collection Points, pp. 13-14).

"La mémoire ressemble à une chambre froide défaillante, incapable de conserver les souvenirs en état, d'ailleurs toujours émaillés par des débris d'imagination." (Cécile Coulon In Les grandes villes n'existent pas : roman.- Paris : Seuil, 02/2020, Collection Points, p. 14).

"Il n'est pas nécessaire de serrer fort pour tordre le cou à une idée reçue : non, tout le monde ne connaît pas tout le monde à dix kilomètres à la ronde. Une fois sorti de sa rue, une fois passé le panneau de sortie / entrée, on n'est plus chez soi." (Cécile Coulon In Trois saisons d'orage.- Paris : Viviane Hamy, 01/2017, p. 20).

"Le temps lui avait appris combien chaque patient, entre les mains d'un docteur, redevient un garçon de dix ans, sensible et effrayé." (Cécile Coulon In Trois saisons d'orage.- Paris : Viviane Hamy, 01/2017, p. 23).

"Tout ce qu'elle attendait depuis toujours se retournait contre elle. Cette insupportable perfection." (Cécile Coulon In Trois saisons d'orage.- Paris : Viviane Hamy, 01/2017, p. 46).

"Agnès se fichait des conseils des autres femmes, mères de plusieurs enfants, qui organisaient leurs journées en fonction de celles des petits." (Cécile Coulon In Trois saisons d'orage.- Paris : Viviane Hamy, 01/2017, p. 76).

"Même si Blanche aimait le Paradis, elle s'y sentait petite. Les fantômes qui peuplaient les lieux prenaient toute la place." (Cécile Coulon In Une bête au Paradis.- Paris : L'Iconoclaste, 08/2019, p. 19).

"Les deuils répétés avaient fait d'elle une puissance humaine dont le pouvoir grandissait dans l'imagination de ceux qui la côtoyaient." (Cécile Coulon In Une bête au Paradis.- Paris : L'Iconoclaste, 08/2019, p. 52).

"Elle avait toujours pensé qu'elle était le rêve d'Alexandre. Le reste semblait secondaire, ennuyeux. Jusqu'à ce jour, elle n'avait pas imaginé un autre avenir pour eux que le Paradis, la chambre, les vaches, le café sur la table. L'amour." (Cécile Coulon In Une bête au Paradis.- Paris : L'Iconoclaste, 08/2019, p. 116).

"Elle se déplaçait dans sa vie comme un fantôme dans une forteresse, rasant les murs pour s'y enfoncer, devenant invisible à Louis, Émilienne et Gabriel, qui l'avaient vue tomber et devenir cette pauvre silhouette." (Cécile Coulon In Une bête au Paradis.- Paris : L'Iconoclaste, 08/2019, p. 133).

"La jeune fille devint une ombre et comme les ombres dans les vieilles maisons et les vastes paysages, elle ne dormait pas." (Cécile Coulon In Une bête au Paradis.- Paris : L'Iconoclaste, 08/2019, p. 136).

"Toujours ce sourire immense, ces beaux yeux, cette expression de petit garçon à qui on pardonne tout, et auquel elle opposa toujours la même réponse : le silence." (Cécile Coulon In Une bête au Paradis.- Paris : L'Iconoclaste, 08/2019, p. 138).

"Peut-être que vivre en dehors du Paradis lui procurait un anonymat bienvenu, creusait en lui un vide, une place pour les pensées et les souvenirs, qui n'appartenaient qu'à lui." (Cécile Coulon In Une bête au Paradis.- Paris : L'Iconoclaste, 08/2019, p. 152).

"Protégée par les palissades du Paradis, Blanche se préparait, à quoi exactement elle n'en était pas certaine, mais elle se préparait." (Cécile Coulon In Une bête au Paradis.- Paris : L'Iconoclaste, 08/2019, p. 189).

"Une chose est sûre, il ne suffit pas de savoir que quelque chose ne reviendra pas pour cesser de l'attendre." (Cécile Coulon In Le cœur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015, 1ère phrase).


"Les tragédies familiales semblent toujours insignifiantes quand elles se jouent sur une autre scène que la vôtre." (Cécile Coulon In Le cœur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 11).

"Anthime n'avait rien d'incroyable à transmettre, son unique talent résidait dans l'image qu'il avait su donner de lui-même." (Cécile Coulon In Le cœur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 13).

"Il ne cherchait pas à noyer son chagrin dans l'alcool ; il lui apprenait simplement à nager." (Cécile Coulon In Le cœur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 36).

"[...] Je n'ouvre jamais la bouche, alors quand je parle je dis la vérité, ou quelque chose qui s'en approche. De toute façon, la vérité n'intéresse personne." (Cécile Coulon In Le cœur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 64).

"Les gens veulent du spectacle, des drames et des révélations, peu importe que l'histoire soit vraie, il faut qu'elle paraisse incroyable. Et je ne suis pas un garçon extraordinaire." (Cécile Coulon In Le cœur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 64).

"Ce n'est pas parce que vous vivez avec quelqu'un que vous connaissez cette personne mieux que quiconque. C'est l'inverse : plus vous êtes proche, moins vous portez d'attention à certains gestes." (Cécile Coulon In Le cœur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 69).


"Peut-être que les gens vous aiment mieux quand ils ne vous connaissent pas. Quand ils peuvent vous modeler à leur désir." (Cécile Coulon In Le cœur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 93).

"Tout le monde était mort de trouille, chacun avançait chaque jour en évitant de buter sur les cailloux, la tête basse, le regard sur le chemin, au lieu de voir droit devant ce que l'horizon promettait." (Cécile Coulon In Le cœur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 136).


"Nous avons trois familles. Celle que l'on rêve d'avoir, celle que l'on croit avoir et celle que l'on a vraiment." (Cécile Coulon In Le coeur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 146).

"Si j'avais écouté Joanna, j'aurais été un moins que rien, un pauvre type. Je me serais contenter d'exister, au lieu de vivre." (Cécile Coulon In Le coeur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 147).


"Le monde ne comprendra jamais que les grands hommes ne sont pas ceux qui gagnent, mais ceux qui n'abandonnent pas quand ils ont perdu." (Cécile Coulon In Le coeur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 154).


"Contrairement à lui, Helena était une femme honnête qui ne masquait pas ses émotions sous le voile de la discrétion." (Cécile Coulon In Le cœur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 201).

"Le sommeil, tu peux faire une croix dessus, tu peux t'asseoir et appuyer de toutes tes forces, le sommeil, c'est comme Béatrice, Helena et ton corps de dix-sept ans, tu ne le retrouveras pas." (Cécile Coulon In Le cœur du pélican. Paris : Viviane Hamy, 01/2015,  p. 207).

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