Eric FOTTORINO (Né en 1960) (22 Citations)

(c) Photo : Hélie. http://www.elle.fr/Personnalites/Eric-Fottorino 

Citations d'Eric Fottorino. Article publié le 31/01/2019 à 18h36 et mis à jour le 24/02/2025 à 10h08.

Conseils de lecture des romans d'Eric Fottorino : 17 ans ; Un Territoire fragile.

"La littérature est toujours une tentative. C'est peut-être cela qui la distingue du journalisme." (Eric Fottorino extrait de la soirée culturelle En Résonance proposée par l'UCO d'Angers le 27/01/2025 à 18h. Entretien avec Magali Prodhomme, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, et Anne Prouteau, maître de conférences en littérature).

"J'ai toujours dit aux journalistes quand je faisais des réformes au Monde, vous ne serez pas satisfaits, mais les lecteurs, eux, seront contents." (Eric Fottorino extrait de la soirée culturelle En Résonance proposée par l'UCO d'Angers le 27/01/2025 à 18h. Entretien avec Magali Prodhomme, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, et Anne Prouteau, maître de conférences en littérature).

"Bergen ressemblait à une ville dessinée par Hergé, tout y paraissait propre et géométrique." (Eric Fottorino In Un Territoire fragile ; roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2002, p. 10, Le Livre de Poche : 15295).

"Moi, je ne me sens pas le droit de guérir l'amour par l'amour, ni le droit ni la force. D'abord la force. C'est aussi une affaire de souffle. Je crains d'en manquer." (Eric Fottorino In Un Territoire fragile ; roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2002, p. 14, Le Livre de Poche : 15295).

"Même quand elle avance on dirait qu'elle s'éloigne. Elle marche sur la pointe des pieds, ses talons touchent à peine le sol." (Eric Fottorino In Un Territoire fragile ; roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2002, p. 35, Le Livre de Poche : 15295).

"Et moi, je vois Clara, le visage apeuré de Clara, sa raideur exagérée, craignant à chaque instant la trahison de son corps, son maintien droit comme on dirait qu'un mur est droit." (Eric Fottorino In Un Territoire fragile ; roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2002, p. 35, Le Livre de Poche : 15295).

"La mémoire est vigilante. Elle avoue ce qu'elle veut bien." (Eric Fottorino In Un Territoire fragile ; roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2002, p. 36, Le Livre de Poche : 15295).

"Pour être aussi tendu, il faut craindre la chute." (Eric Fottorino In Un Territoire fragile ; roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2002, p. 83, Le Livre de Poche : 15295).

"Je donnerai cher pour connaître les rêves de Clara. Pas tous, un seul. Celui qui doit revenir chaque nuit pour la laisser au réveil sans force ni volonté, accablée par le poids de ses peurs." (Eric Fottorino In Un Territoire fragile ; roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2002, p. 111, Le Livre de Poche : 15295).

"L'accordeur sera satisfait. Mon cauchemar est devenu réalité. Je serai plus à l'aise pour raconter la réalité." (Eric Fottorino In Un Territoire fragile ; roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2002, p. 121, Le Livre de Poche : 15295).

"Je prenais son désir pour des sentiments" (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 18).

"Toutes ces années j'étais absente de ma propre vie." (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 18).

"Mon ange gardien. Elle m'a souvent parlé de lui, ma grand-mère. Combien de fois elle a seriné dans ma petite tête que chacun de nous, s'il était bon, avait droit à un ange gardien." (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 23).

"Jean n'est pas bavard. Il parle avec ses yeux." (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 25).

"Notre mère passe toujours à l'as. Longtemps j'ai cru qu'elle s'en fichait. Je me trompais. On n'a pas arrêté de se tromper sur maman." (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 26).

"C'a été un accouchement sans douleur. La douleur a été pour toi, petite maman, rien que pour toi. Le faux ventre s'est changé en vrai bébé, ton bébé." (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 29).

"Je me suis dit que je connaissais mieux les batailles napoléoniennes que ma mère" (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 30).

"C'était plus commode de penser qu'entre ma mère et moi une force mystérieuse avait dissous mon amour pour elle." (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 31).

"En me levant, j'ai senti que ça n'allait pas. J'étais courbaturé comme si on m'avait roué de coups." (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 32).

"Il faudrait réviser les silences, réviser les absences, réviser nos vies entières." (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 34).

"En réalité, je n'avais jamais accordé à Lina l'importance qu'elle méritait. A-t-on déjà entendu dire : ma mère, ce héros ?" (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 39).

"[...] C'est fragile l'amour. Le nôtre est tombé tout au fond et on ne l'a plus revu" (Eric Fottorino In Dix-sept ans ; roman.- Paris : Gallimard, 06/2018, p. 48).