Barbara CONSTANTINE (Née en 1955) (22 Citations)


Photo Barbara Constantine. Site : https://www.hachette.fr/auteur/barbara-constantine

Citations de Barbara Constantine. Article publié le 09/07/2020 à 20H12 et mis à jour le 28/02/2024 à 11H33.

"Il est sorti en courant. Il avait besoin de donner des coups de pied partout, de taper dans les béquilles du mobil-home, contre le portail branlant, dans un tronc d'arbre mort... Se défouler, pour ne pas pleurer." (Barbara Constantine In Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 11/2011, p. 73, collection Le Livre de Poche : 32098).

"Et elle se dit que, les couples, ça restera toujours une énigme. Le sien aussi, certainement. Elle n'a pas spécialement envie de penser à ça. C'est tellement loin, un peu comme dans une autre vie." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 23, collection Le Livre de Poche : 33054).

"Du jour au lendemain, il est devenu fragile, capable de pleurer pour un rien, de s'émouvoir de tout. Un gros accroc à sa cuirasse. Ou plutôt une brèche. Qu'il tente par tous les moyens de colmater." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 27, collection Le Livre de Poche : 33054).

"Il n'a jamais bien su s'exprimer, encore moins parler de ses émotions. Il aurait l'impression de se mettre à poil au milieu de la grande place, un jour de marché. Très peu pour lui. Il préfère garder tout au fond, bien enfoui, c'est plus simple." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 27, collection Le Livre de Poche : 33054).

"Personne ne sait que le départ des enfants et le vide qui s'en est suivi l'a comme coupé en deux. Plaf. Une grande entaille dans la poitrine. Il va lui falloir du temps pour la guérir, celle-ci. Des mois ou des années. Peut-être qu'elle ne guérira jamais. Probable." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 27, collection Le Livre de Poche : 33054).

"Si un jour il devait raconter à quelqu'un ce qu'il a ressenti après le départ des enfants, il dirait sûrement qu'une fois la dernière valise chargée, les derniers baisers donnés aux petits et la porte refermée, un grand trou s'est creusé sous ses pieds, un trou noir, plus profond qu'un puits. Et que le vertige qui l'a envahi à cette seconde ne l'a plus lâché depuis. Ferait partie intégrante de sa vie désormais. Il l'a bien compris." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, pp. 28-29, collection Le Livre de Poche : 33054).

"J'aime pas la tête qu'il fait quand il s'énerve, avec ses yeux de merlan frit. Il rougit d'un coup et sa voix devient pointue comme celle d'une dame quand il crie." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 61, collection Le Livre de Poche : 33054).

"Il a bien pensé allumer la télé, mais avant de le faire, il a jeté un œil sur le programme et ça l'a découragé." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 64, collection Le Livre de Poche : 33054).

"Le cerveau en ébullition et les émotions emmêlées. Tristesse, honte, colère, culpabilité... Il s'en est voulu, a détesté sa froideur, son manque d'humanité, s'est trouvé des excuses, mais ne les a pas aimées." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 66, collection Le Livre de Poche : 33054).

"Il était cinq heures et demie du matin. Il lui restait encore pas mal de choses à faire et des tas d'émotions à trier." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 67, collection Le Livre de Poche : 33054).

"Ferdinand a beau chercher, il n'en connaît pas d'autres qui se soient autant aimés que ces deux-là. Ca l'émeut, cette pensée. Pas qu'il soit jaloux. Lui, il n'aurait pas supporté d'être collé à ce point. Juste que ça puisse exister, c'est tout." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 75, collection Le Livre de Poche : 33054).

"Malgré la maigreur, l'épuisement et sa difficulté à respirer, elle a toujours dans le coin des yeux des petits éclairs de gaieté." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 83, collection Le Livre de Poche : 33054).

"Le Guy, il le connaît comme s'il l'avait fait. Une sacrée tête de mule. Pour le faire avancer, il ne faut pas le pousser ou le tirer, mais le prendre à contrepied." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 112, collection Le Livre de Poche : 33054).

"Après réflexion, ils se sont rendu compte que c'était la première fois qu'ils passaient toute une soirée ensemble, juste eux deux, sans personne d'autre autour. Ca les a interloqués. Non d'un chien. C'était donc bien une première rencontre en tête à tête entre un père de soixante-dix ans et un fils de quarante-cinq... Ils ont gardé le silence un moment devant ce constat accablant." (Barbara Constantine In Et puis, Paulette... : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 04/2013, p. 214, collection Le Livre de Poche : 33054).

"A la lumière de la maison, il se rend compte que la dame est encore plus vieille qu'il croyait. Elle a l'air d'avoir cent ans." (Barbara Constantine In Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 11/2011, p. 33, collection Le Livre de Poche : 32098).

"C'est peut-être ça, finalement, une vraie preuve d'amour. De s'abandonner, en ayant toute sa tête..." (Barbara Constantine In Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 11/2011, p. 38, collection Le Livre de Poche : 32098).

"Ces derniers temps, ils bossent l'orthographe. Ca lui donne du mal. Elle fait des fautes à presque tous les mots. Mais le plus dur c'est les accords du participe passé. Au point que ça lui donne envie de crier." (Barbara Constantine In Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 11/2011, p. 41, collection Le Livre de Poche : 32098).

"Si c'était ça l'amour, autant faire sans, elle s'était dit." (Barbara Constantine In Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 11/2011, p. 42, collection Le Livre de Poche : 32098).

"Maintenant, elle a vingt-cinq ans. Et elle veut passer son bac. Elle sait à peine écrire, mais elle veut apprendre. Elle veut tout apprendre. Et se cultiver, aussi." (Barbara Constantine In Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 11/2011, p. 42, collection Le Livre de Poche : 32098).

"Joss dit que ça ne coûte pas cher de rêver. Alors il rêve..." (Barbara Constantine In Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 11/2011, p. 63, collection Le Livre de Poche : 32098).

"Elle a fait son sac et elle est partie. Toute seule, parce que Lola voulait profiter des deux jours qui restaient. C'est la première fois qu'elle venait au bord de la mer. Joss aussi. Mais pour elle, ce n'était pas une raison suffisante pour rester." (Barbara Constantine In Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 11/2011, p. 81, collection Le Livre de Poche : 32098).

"En vieillissant, les gens prennent conscience de leur santé. Enfin, peut-être..." (Barbara Constantine In Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 11/2011, p. 107, collection Le Livre de Poche : 32098).

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