Isabelle SORENTE (Née en 1972) (18 Citations).


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Citations d'Isabelle Sorente. Article publié le 28/08/2020 à 10H59 et mis à jour le 17/01/2024 à 10H59. Conseil de lecture du roman La Faille d'Isabelle Sorente.

"A quatre heure du matin, je ne dormais pas. Une part de moi restait éveillée, elle ne voulait pas lâcher son bonheur, de peur, qui sait ?, qu'il ne soit plus là au réveil." (Isabelle Sorente In Transformations d'une femme : roman.- Paris : Grasset, 01/2009, p. 149).

"[La] particularité [de l'arbre] est de devoir résoudre des questions de vie ou de mort -manque de nutriments, attaque de prédateurs- tout en restant immobile." (Isabelle Sorente In Au milieu d'une forêt.- Philosophie Magazine n° 135 de 11/2019-01/2020, p. 40).

"[...] J'aurais voulu t'écrire une lettre, un classique en cas de conflit, la lettre qu'on n'enverra jamais, on vide son sac et le cosmos en prend note. Mais les mots ne venaient pas, comme si au cœur de mon froissement était un secret que je n'osais pas trahir, un secret de femmes." (Isabelle Sorente In Transformations d'une femme : roman.- Paris : Grasset, 01/2009, p. 8).

"J'ai rencontré Fabrice au théâtre, sur mon territoire, celui du drame et des couleurs somptueuses qui s'étirent du rouge primaire au bleu nuit, ces teintes qui vont du mauve au bordeaux en passant par toutes les nuances de rose sombre, et qu'en moi-même je nomme violettes." (Isabelle Sorente In Transformations d'une femme : roman.- Paris : Grasset, 01/2009, pp. 13-14).

"Son regard : vif comme un ciel d'hiver." (Isabelle Sorente In Transformations d'une femme : roman.- Paris : Grasset, 01/2009, p. 18).

"Mes premières amours ne furent pas innocentes. Je savais qu'elles finiraient." (Isabelle Sorente In Transformations d'une femme : roman.- Paris : Grasset, 01/2009, p. 21).

"Il n'y avait pas d'innocence dans mes larmes, je me sens obligée d'insister, parce qu'on leur prête d'habitude une vertu dont je crois qu'elle n'existe pas, ou qui n'a pas coulé avec mes pleurs." (Isabelle Sorente In Transformations d'une femme : roman.- Paris : Grasset, 01/2009, p. 22).

"Il émane de tout son corps, franchise, calme et audace." (Isabelle Sorente In Transformations d'une femme : roman.- Paris : Grasset, 01/2009, p. 26).

"Si nous savions vraiment ce que nous disions, je crois que nous aurions peur qu'un verbe changé en loup nous saute à la gorge, ou qu'un nom nous emporte, sans autre forme de procès." (Isabelle Sorente In Transformations d'une femme : roman.- Paris : Grasset, 01/2009, p. 40).

"La vérité me fascine, c'est mon point faible, j'aurais dû l'arrêter pendant qu'il était encore temps, comme on arrête une hémorragie." (Isabelle Sorente In La faille : roman.- Paris : JC Lattès, 08/2015, p. 11).

"Depuis le départ de mon père, ma mère avait cessé de sourire." (Isabelle Sorente In La faille : roman.- Paris : JC Lattès, 08/2015, p. 17).

"Avant de commencer une rédaction, elle avait besoin de dessiner davantage, comme si chaque fois que Lucie devait dire quelque chose, il lui fallait d'abord calmer son imagination." (Isabelle Sorente In La faille : roman.- Paris : JC Lattès, 08/2015, p. 41).

"Si le bonheur est l'illusion que l'ombre n'existe pas, je crois bien que j'ai passé, entre le printemps et la fin du mois de mai mille neuf cent quatre-vingt-neuf, les semaines les plus heureuses de ma vie." (Isabelle Sorente In La faille : roman.- Paris : JC Lattès, 08/2015, p. 46).

"Tu ne devrais pas toujours dire la vérité, Mina, un jour ça t'attirera des ennuis." (Isabelle Sorente In La faille : roman.- Paris : JC Lattès, 08/2015, p. 65).

"Nous sommes tous pareils. Adultes vus de loin, terrifiés comme des gosses dès qu'on approche de près les choses importantes." (Isabelle Sorente In La faille : roman.- Paris : JC Lattès, 08/2015, p. 133).

"La menace planait en permanence au-dessus de son identité. Usait sa confiance en elle. S'installait dans ses pensées." (Isabelle Sorente In La faille : roman.- Paris : JC Lattès, 08/2015, p. 151).

"J'adorais la pensée, le mot n'est pas trop fort, j'adorais me perdre dans l'esprit des grands hommes. Mais tout ce que je gagnais de ce côté-là, j'avais l'impression de le perdre de l'autre." (Isabelle Sorente In La faille : roman.- Paris : JC Lattès, 08/2015, p. 157). 

"La flexibilité n'est pas un jeu infini, c'est un jeu à somme nulle. Il serait naïf de croire qu'elle joue toujours en votre faveur." (Isabelle Sorente In Philosophie Magazine n°126 de 02/2019, p. 42). 

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