Sayaka MURATA (Née en 1979) (10 Citations).
Citations de Sayaka Murata - Photo BUNGEISHUNJU LTD/DENOËL
Citations de Sayaka Murata. Article publié le 11/08/2020 à 10h59 et mis à jour le 11/10/2024 à 18h43.
"Dans ce monde régi par la normalité, tout intrus se voit discrètement éliminé. Tout être non conforme doit être écarté." (Sayaka Murata In La fille de la supérette ; trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.- Paris : Denoël, 2018, Folio : 663, p. 78).
"Nul doute qu'à mon tour j'influence aussi la façon de parler de quelqu'un d'autre. C'est en nous imprégnant ainsi les uns des autres que nous préservons notre humanité." (Sayaka Murata In La fille de la supérette ; trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.- Paris : Denoël, 2018, Folio : 663, p. 32).
"L'insatisfaction générale fait naître une curieuse solidarité. Tout le monde se réjouit de mon coup de sang." (Sayaka Murata In La fille de la supérette ; trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.- Paris : Denoël, 2018, Folio : 663, p. 35).
"A la tombée de la nuit, le paysage change, illuminé par les éclairages géométriques des buildings. C'est une lumière impersonnelle, uniforme. Rien à voir avec le quartier où je réside." (Sayaka Murata In La fille de la supérette ; trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.- Paris : Denoël, 2018, Folio : 663, p. 43).
"Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu'ils sont en droit d'exiger des explications. Personnellement, je trouve ça pénible, et d'une arrogance exaspérante." (Sayaka Murata In La fille de la supérette ; trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.- Paris : Denoël, 2018, Folio : 663, p. 57).
"L'endroit est régi par la normalité. Tout intrus se voit immédiatement éliminé. A peine dissipé le nuage de turbulences qui étouffait encore les lieux un instant plus tôt, la clientèle reprend ses emplettes comme si de rien n'était." (Sayaka Murata In La fille de la supérette ; trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.- Paris : Denoël, 2018, Folio : 663, p. 60).
"Il est tellement maigre que son pantalon doit lui tomber sur les hanches, à en juger par les bretelles qu'il porte par-dessus sa chemise. Même ses bras sont décharnés. Où ses organes peuvent-ils bien se loger dans un corps aussi étroit ?" (Sayaka Murata In La fille de la supérette ; trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.- Paris : Denoël, 2018, Folio : 663, p. 63).
"Je distingue deux catégories chez les gens qui font preuve de discrimination : d'un côté il y a ceux chez qui le mépris répond à une pulsion ou un désir ; et de l'autre ceux qui ne font que répéter sans réfléchir, des propos discriminants entendus quelque part." (Sayaka Murata In La fille de la supérette ; trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.- Paris : Denoël, 2018, Folio : 663, pp. 65-66).
"J'ai besoin de changement. Bon ou mauvais, ce sera toujours mieux que l'impasse dans laquelle je me trouve." (Sayaka Murata In La fille de la supérette ; trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.- Paris : Denoël, 2018, Folio : 663, p. 88).
"En temps normal, je devrais déjà dormir. Mon corps serait en train de se restaurer pour travailler au konbini le lendemain. Mais à présent je ne sais même plus pourquoi je dois me reposer." (Sayaka Murata In La fille de la supérette ; trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon.- Paris : Denoël, 2018, Folio : 663, p. 130).
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