Jean GREGOR (Né en 1968) (14 Citations).
Citations de Jean Grégor (Fils de Pierre Péan). Article mis à jour le : 25/09/2023.
"Affaires africaines a fragilisé Péan ; à partir de la sortie du livre fin octobre 1983, même s'il se croit à l'abri, et même si effectivement il n'est plus un citoyen ordinaire. Les personnes mises en cause dans l'ouvrage détestent le petit journaleux et vont lui tenir rancune, soit d'avoir perturbé un équilibre auquel elles tenaient, soit d'avoir cité leur nom ou dénoncé leurs pratiques." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 104).
"Péan est-il incapable de se poser ? Toujours sur le départ, dans l'action. Jamais dans la contemplation." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 42).
"Pour la première fois, je lis Affaires africaines. Il y a quelque chose du polar dans ce livre. Un polar sans héros, sans affect, sans détective à la dérive, ni bouteille de whisky, seulement des complicités, des traquenards, des meurtres, et un appareil d'Etat qui écrase tout sur son passage." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 43).
"J'aime la France, vois-tu. J'ai toujours eu un côté bleu-blanc-rouge. Et cela m'a joué des tours... C'est assez mal vu d'aimer son pays, on vous colle des étiquettes, on vous met en opposition à des minorités, au modernisme, alors qu'il n'y a rien de plus faux et malhonnête..." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 50).
"Souvent, les amis de nos parents disparaissent sans qu'on les connaisse véritablement, sauf par le prisme des déjeuners du dimanche dans un jardin, où les enfants s'amusent et les adultes boivent du bon vin." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 51).
"Les parents de Péan tenaient un salon de coiffure à Sablé-sur-Sarthe. Son père Eugène était un petit homme costaud, un homme que j'ai moi-même vu enrager à propos de la politique en agitant ses ciseaux au-dessus de la tête de clients légèrement inquiets." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 53).
"Péan avait renoncé à son confort au profit d'une aventure qu'il avait envie de tenter : le journalisme." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 56).
"Il trébuche sur les mots, se présente à ses interlocuteurs avec son imperfection sans la dissimuler. Il ne se place pas au-dessus d'eux, ne cherche pas à passer pour un personnage à tout prix, et met tout le monde à l'aise. S'il vient pour traquer les paradoxes ou les failles, il annonce implicitement qu'il n'en est pas dépourvu non plus." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 72).
"Le fameux coup de fil anonyme, c'est la règle d'or quand on veut déstabiliser son adversaire. Vous décrochez, et le silence, cette brutale rupture avec ce que vous attendez -une conversation normale, un allo amical d'un membre de la famille ou d'un ami-, est fait pour vous inciter à réfléchir." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 96).
"Le métier d'enquêteur ne consiste pas seulement à tenir convenablement un micro, il faut rester debout, malgré les secousses, apprendre à être toujours un peu plus prudent. C'est savoir rester vivant." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 104).
"Cette question sur l'Afrique -pourquoi ce continent ?- je la pose à Péan par téléphone. Quand il part, à l'âge de vingt-quatre ans, pour vivre au Gabon, après quelle image court-il ?" (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 113).
"Nous partageons cette vision de la vie : la bonté, la générosité sont souvent des arrangements avec soi-même, alors pourquoi en faire une mise en scène ?" (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, pp. 127-128).
"Je ne chercherai pas à savoir qui a raison etqui a tort, je me borne à constater qu'il n'est pas simple de défendre un point de vue, surtout quand il s'oppose à une idée dominante." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 136).
"Malgré sa moustache et son pull en laine, il a gardé un regard d'enfant." (Jean Grégor In L'ombre en soi : roman.- Paris : Fayard, 05/2012, p. 146).
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