Nicolas VANIER (Né en 1962) (13 Citations).
Citations de Nicolas Vanier. Article publié le 10/02/2021 à 21H26 et mis à jour le 18/02/2024 à 11H21.
"La terre ne devrait pas avoir de valeur marchande. Elle devrait être comme un enfant, appartenir à ceux qui l'aiment sans qu'il soit possible de l'acheter ou de la revendre." (Nicolas Vanier In Le Grand brame : roman.- Paris : JC Lattès, 09/1998, p. 160).
"Le lac s'étendait devant nous au-delà d'une petite forêt d'épinettes et de bouleaux épars et chétifs." (Nicolas Vanier In Mémoires glacées : document.- Paris : XO Editions, 11/2007, p. 15).
"Je me souviens de cols franchis à l'aube d'où je découvrais des immensités neigeuses qu'il nous fallait traverser. Des étendues totalement vierges, blanches, sans autres traces que celles de quelques animaux sauvages." (Nicolas Vanier In Mémoires glacées : document.- Paris : XO Editions, 11/2007, p. 37).
"Si les loups n'attaquent jamais un homme -même une meute nombreuse et affamée ne le fera pas-, ils sautent presque systématiquement sur les chiens laissés sans surveillance..." (Nicolas Vanier In Mémoires glacées : document.- Paris : XO Editions, 11/2007, p. 66).
"Je voulais un lac, car l'eau est la vie. Tout un monde s'organise et vit autour et dans l'eau. S'installer au bord d'un lac, c'est être au cinéma. Le paysage n'est plus immobile mais devient sans cesse changeant. Il brille, piège la lumière du ciel, des forêts ou des glaciers qui s'y reflètent, virant d'humeur et de couleur comme un vrai caméléon." (Nicolas Vanier In Mémoires glacées : document.- Paris : XO Editions, 11/2007, p. 66).
"Le problème de l'élan, c'est qu'il est irascible et que c'est un véritable bulldozer. Quand il charge, il devient éléphant." (Nicolas Vanier In Mémoires glacées : document.- Paris : XO Editions, 11/2007, p. 112).
"Dans la forêt il se sentait chez lui comme dans une maison où l'on a toujours vécu." (Nicolas Vanier In Le Grand brame : roman.- Paris : JC Lattès, 09/1998, p. 20).
"Je n'aime rien plus que la diversité animale. Cette richesse m'émeut au plus haut point." (Nicolas Vanier In Le Grand brame : roman.- Paris : JC Lattès, 09/1998, p. 24).
"Elle parlait peu et, si l'on ne connaissait pas sa douceur intérieure et sa gentillesse, on pouvait la croire triste." (Nicolas Vanier In Le Grand brame : roman.- Paris : JC Lattès, 09/1998, p. 45).
"Diane avait alors compris ce qu'elle refusait de croire : sa mère n'était jamais revenue parce qu'elle n'en avait pas eu le courage. Diane lui en voulait. Diane ne comprenait pas cette lâcheté. Elle en avait terriblement souffert et elle espérait qu'un jour sa mère chercherait à la revoir, qu'elle le désirerait aussi ardemment qu'elle-même l'avait souhaité. Alors, elle refuserait ces retrouvailles, pour lui faire éprouvé ce qu'elle-même avait enduré." (Nicolas Vanier In Le Grand brame : roman.- Paris : JC Lattès, 09/1998, p. 46).
"Même si elle commençait à parler avec Benoît, elle restait silencieuse le jour, si bien que personne ne se doutait de la transformation qui s'opérait en elle." (Nicolas Vanier In Le Grand brame : roman.- Paris : JC Lattès, 09/1998, p. 47).
"Joseph n'allait à la messe que pour les mariages et les enterrements. Il croyait en Dieu parce qu'il le faut bien, vu qu'on n'a jamais vraiment su s'il existait ou non. Dans le doute, autant se mettre bien avec lui !" (Nicolas Vanier In Le Grand brame : roman.- Paris : JC Lattès, 09/1998, p. 71).
"Françoise aimait les belles histoires qui finissaient bien. Elle disait toujours que la vie est assez tragique et difficile pour qu'on ne s'oblige pas encore à écrire des histoires tristes." (Nicolas Vanier In Le Grand brame : roman.- Paris : JC Lattès, 09/1998, p. 80).
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