Nadine TRINTIGNANT (Née en 1934) (10 Citations).
Citations de Nadine Trintignant. Article publié le 24/04/2021 à 18h30 et mis à jour le 23/07/2024 à 10h06.
"Je suis montée dans l'ambulance auprès de toi. Sur ton visage blanc, immobile, absent, les lumières de Paris défilaient." (Nadine Trintignant In Ma fille Marie.- Paris : Fayard, 11/2003, p. 115).
"Hébétés de douleur, nous espérions encore voir tes yeux s'ouvrir. L'espoir impossible à déraciner du cœur humain." (Nadine Trintignant In Ma fille Marie.- Paris : Fayard, 11/2003, p. 25).
"Comment imaginer que toi, tu n'aies pas fiché le camp quand un homme levait la main sur toi ? Impossible. C'était impossible pour moi de l'imaginer." (Nadine Trintignant In Ma fille Marie.- Paris : Fayard, 11/2003, p. 58).
"On peut adorer sa fille, partager l'amour, le travail, le rire et même des confidences de femmes, avec elle, et ignorer tout un pan de sa personnalité." (Nadine Trintignant In Ma fille Marie.- Paris : Fayard, 11/2003, p. 64).
"Je te parle. [...]. J'avais appris que dans le coma, on entendait... Mais tu es dans un coma "profond" !" (Nadine Trintignant In Ma fille Marie.- Paris : Fayard, 11/2003, p. 82).
"Jean-Louis, douloureux, épuisé, m'a dit qu'il n'allait pas rester. Il me regardait, si malheureux. Au bord, sans doute, de cette si mince frontière qui sépare la raison de la déraison." (Nadine Trintignant In Ma fille Marie.- Paris : Fayard, 11/2003, p. 101).
"Le temps avait cessé à exister. Il n'y avait plus que toi. Toi, ma muette, ma fille... Plus jamais... Plus jamais nos fous rires, nos conversations de femmes sur l'amour, les enfants. Nous étions d'accord : ils devaient toujours passer avant tout. Avant nous." (Nadine Trintignant In Ma fille Marie.- Paris : Fayard, 11/2003, p. 104).
"Tu as su aimer. Beaucoup. Ta ferveur se lisait dans tes regards, dans tes gestes [...]." (Nadine Trintignant In Ma fille Marie.- Paris : Fayard, 11/2003, p. 105).
"Je te caressais la main, t'embrassais tout en épiant l'ordinateur qui indiquait les battements de ton cœur. On l'a vu mille fois au cinéma, l'instant où tout cesse, où la ligne devient irrémédiablement horizontale, mais là, quand c'est arrivé, c'est ma petite fille qui s'en allait, emportant avec elle beaucoup de moi, de son père, de son frère, de ses fils. Je me suis sentie coupée en deux pour toujours." (Nadine Trintignant In Ma fille Marie.- Paris : Fayard, 11/2003, p. 119).
"Je me force à regarder avec attention la vigne vierge, les cyprès, tout ce que j'aimais, pour les retrouver. Peut-être qu'à force ça marchera." (Nadine Trintignant In Ma fille Marie.- Paris : Fayard, 11/2003, p. 137).
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