Amos TUTUOLA (1920 - 1997) (12 Citations).
Citations d'Amos Tutuola. Article publié le 20/08/2023 à 15h32 et mis à jour le 08/08/2024 à 14h21. Conseil de lecture du roman L'ivrogne dans la brousse d'Amos Tutuola.
"[...] Cette nuit-là nous faisons personnellement connaissance de Rire, car si les autres s'arrêtent de rire de nous, Rire ne cesse pas de rire pendant deux heures." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, p. 69, Coll. Du Monde Entier).
"Je prends la route qui menait chez Mort et je mets environ huit heures pour arriver chez Lui, mais j'étais surpris de ne rencontrer personne sur cette route. Et j'avais peur." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, p. 17, Coll. Du Monde Entier).
"Depuis le jour où j'ai sorti Mort de chez lui il n'a plus d'endroit stable où se tenir et y rester, et nous entendons parler de lui de par le monde." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, p. 23, Coll. Du Monde Entier).
"Il y avait dans cette ville un grand marché, celui où sa fille avait été enlevée, et le marché avait lieu tous les cinq jours, et tous les gens de la ville et de tous les villages des environs et aussi les esprits et les êtres étranges de la brousse et de différentes forêts venaient tous les cinq jours à ce marché pour vendre ou acheter des marchandises." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, p. 25, Coll. Du Monde Entier).
"En arrivant à l'endroit où il avait loué ses deux bras, il les enlève et les rend à leur propriétaire et il paie ; ils marchent encore à travers cette forêt sans fin, et ils atteignent l'endroit où il avait loué le cou, il l'enlève et le rend à son possesseur et le paie comme précédemment." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, p. 31, Coll. Du Monde Entier).
"Je le suis pendant environ vingt kilomètres et là, le gentleman quitte la bonne route sur laquelle nous marchions et oblique dans une forêt sans fin et je continue à le suivre, mais comme je ne voulais pas qu'il voie que je le suivais j'utilise alors un de mes gris-gris qui me change en lézard et je continue à le suivre." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, p. 37, Coll. Du Monde Entier).
"Nous suivons les trois compagnons et nous continuons à danser avec eux. Nous suivons comme ça les trois compagnons et nous dansons pendant cinq bons jours sans manger ou nous arrêter une seule fois." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, p. 57, Coll. Du Monde Entier).
"Après avoir considérer que les périls de la route peuvent avoir pour conséquence la perte de notre argent, ou même de notre argent et de nos vies à la fois, nous pénétrons dans la brousse, mais voyager dans la brousse était aussi très dangereux à cause des animaux sauvages, et les boas constrictors étaient aussi nombreux que des grains de sable." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, p. 60, Coll. Du Monde Entier).
"Il n'y avait dans cette prairie ni arbres ni palmiers, seules de grandes herbes sauvages y poussaient, elles ressemblaient toutes à du blé, leurs feuilles poilues avaient des bords aussi tranchants que des lames de rasoir." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, pp. 65-66, Coll. Du Monde Entier).
"Comme Rire riait de nous, cette nuit-là, ma femme et moi oublions nos ennuis et rions avec lui, parce qu'il riait en faisant des bruits étranges comme jamais nous n'en avions entendu dans notre vie." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, p. 69, Coll. Du Monde Entier).
"[...] Il entre dans sa maison et en rapporte quatre grains de blé, quatre grains de riz et quatre graines de gombo et il me les donne, alors je retourne à la ferme et les sème toutes en même temps. Mais, à ma grande surprise, ces graines germent aussitôt, en cinq minutes elles sont devenues une récolte complète, et dix minutes plus tard elles avaient produit des épis qui mûrissent aussitôt." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, pp. 73-74, Coll. Du Monde Entier).
"Cette ville est très grande et pleine d'êtres mystérieux, les adultes comme les enfants sont très cruels envers les êtres humains, et pourtant ils cherchent même comment ils pourraient rendre leurs méchancetés pires encore." (Amos Tutuola ; trad. de l'anglais par Raymond Queneau In L'Ivrogne dans la brousse.- Paris : Gallimard,10/1984, p. 90, Coll. Du Monde Entier).
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