Jeanette WINTERSON (née en 1959) (18 citations).
Article mis à jour le : 20/10/2019.
Conseil de lecture de Pourquoi être heureux quand on peut être normal.
"Quand ma mère se fâchait contre moi, ce qui lui arrivait souvent, elle disait : "Le Diable nous a dirigés vers le mauvais berceau." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, 1ère phrase).
"Les enfants adoptifs s'inventent parce qu'ils n'ont pas d'autre solution ; leur existence est marquée dès le départ par une absence, un vide, un point d'interrogation." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 13).
"J'ai eu besoin des mots parce que les familles malheureuses sont des conspirations du silence." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 18).
"Tous ceux qui ont connu Manchester ont été admiratifs autant que consternés. Charles Dickens a fait d'elle le soubassement de son roman Les temps difficiles ; on y vivait les moments les pires mais aussi les meilleurs." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 25).
"J'ai compris très tôt que le pouvoir d'un texte n'est pas lié au temps. Les mots continuent de faire leur oeuvre." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 41).
"J'entends bien que mon comportement n'était pas parfait, mais ma mère croyait que j'étais possédée par le démon et la maîtresse faisait le deuil de l’Écosse. Difficile d'être normale dans ces conditions." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?, p. 71).
"Quitter le foyer ne peut advenir que s'il y a un foyer à quitter. Et l'éloignement n'est pas seulement géographique ou spatial ; il est également émotionnel -voulu ou non- franc ou ambivalent." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?, p. 75).
"Quand l'amour n'est pas fiable et qu'on est enfant, on suppose que c'est la nature de l'amour -sa qualité- de ne pas être fiable. Les enfants ne trouvent des défauts à leurs parents que beaucoup plus tard. L'amour que l'on reçoit au début est l'amour qui marque." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 96).
"Je ne voulais pas rester avec eux. Mon père était malheureux. Ma mère était dérangée. Nous étions des réfugiés dans notre propre vie." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 104).
"Nous n'étions pas raffinés. Nous étions des gens du Nord. Nous ne vivions pas dans une grande ville comme Manchester et le féminisme ne semblait pas être arrivé jusqu'à nous." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 158).
"A Oxford, les femmes n'étaient pas victimes d'une conspiration du silence mais d'une conspiration d'ignorance." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 169).
"Malgré son sexisme, son snobisme, ses attitudes patriarcales et son indifférence au bien-être des étudiants, ce qui fait la grandeur d'Oxford est le sérieux de son engagement et la croyance incontestée que la vie de l'esprit est au cœur de la vie civilisée." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 170).
"Le passé est un autre pays, mais un pays que l'on peut visiter et dont on peut rapporter ce dont on a besoin." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 171).
"Hermann Hesse a dit que le suicide est un état d'esprit -et un grand nombre de gens, théoriquement vivants, ont commis un suicide bien pire que celui qui entraîne la mort physique. Ils ont quitté la vie." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 197).
"Vivre avec la vie est très difficile. Le plus souvent, nous nous efforçons d'étouffer la vie -nous sommes sages ou capricieux. Apaisés ou enragés. Les extrêmes ont le même effet, ils nous isolent de l'intensité de la vie ." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 199).
"Dire à quelqu'un de ne pas être émotif revient à lui dire d'être mort." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 245).
"Je sais qu'Ann et Linda veulent m'intégrer à leur famille, c'est la preuve de leur générosité. Je refuse qu'on m'intègre, ce n'est pas la preuve de mon insensibilité." (In Pourquoi être heureux quand on peut être normal, p. 266).
"Tu es différente des autres enfants, me disait ma mère. Et si tu ne peux survivre dans ce monde-ci, tu ferais mieux de créer le tien." (In Garder la flamme, p. 13).
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