Claude BOURGEYX (7 citations).

"En elle-même, la mort n'est rien ; à peine une abstraction à l'étroit dans un mot de quatre lettres. Elle n'est redoutable que si on la considère comme la fin imprévue des entreprises humaines." (In Le chef d'oeuvre, Arléa, p. 9).

Citation suivante tirée "Des gens insensés : autant qu'imprévisibles". Bordeaux : Le Castor astral, 2008.

"Il se torturait le cerveau pour trouver des réponses. Ça donnait des chroniques couronnées d'épines. Ça saignait à chaque détour de phrase." (Léo, p.11).

Citations tirées de "Les petites fêlures". Bordeaux : Le Castor astral, 2002.

"J'ai l'impression de revenir de loin, comme au sortir d'une vie antérieure pleine d'attentes et d'étonnements, de malchances et de petits bonheurs." (Le retour, p. 51). 

"Il me plaît d'aller dormir dans les hôpitaux. On y est dorloté comme nulle part ailleurs." (Sorties de nuit, p. 37).

Citations tirées de "Le fil à retordre". Paris : Nathan, 1991).

"Plus personne ne prend le soleil. Et tout cela pourquoi ? Parce qu'un jour quelqu'un l'avait pris et l'avait gardé huit jours." (Défense de bronzer, p. 10).

"Un mot léger mais lourd de conséquences pèse-t-il plus qu'un mot lourd aux conséquences légères ?" (Claude Bourgeyx In Poids des mots, p. 42).

"Hier, j'ai écrit une lettre qui devait bien peser vingt kilos. J'avais dû mal choisir mes mots. Il aurait fallu alléger. D'autant que c'était une lettre d'amour. Une lettre d'amour de vingt kilos, ça fait tout de même beaucoup. Même pour une grosse dame. Elle l'a mal pris et elle m'a envoyé un télégramme de rupture qui pesait trois fois rien". (Poids des mots, p. 42).

(Biographie et bibliographie disponible sur http://www.claudebourgeyx.com/)