Irène NEMIROVSKY (1903 - 1942) (17 citations).


Citations d'Irène Némirovsky. Article mis à jour le : 23/11/2023.

Conseils de lectures de l'œuvre d'Irène Némirovsky : Le BalLes vierges et autres nouvelles.

"Sans la lecture, elle serait tombée malade d'ennui. Les livres remplaçaient pour elle la vie réelle." (Irène Némirovsky In L'ennemie : roman ; préface d'Olivier Philipponnat.- Paris : Denoël, 04/2019, p. 61).

"Autrefois, quand Antoinette était plus petite, sa mère l'avait prise souvent sur ses genoux, contre son cœur, caressée et embrassée. Mais cela Antoinette l'avait oublié. Tandis qu'elle avait gardé au plus profond d'elle-même le son, les éclats d'une voix irritée passant par-dessus sa tête, "cette petite qui est toujours dans mes jambes... [...]." (Irène Némirovsky In Le Bal : roman.- Paris : Grasset, 01/2005, p. 15, Collection Les Cahiers Rouges).

"Elle la renvoyait d'un geste de son beau bras nu, un peu épaissi, où brillait le bracelet de diamants que son mari venait de lui offrir et qu'elle ne quittait que dans son bain." (Irène Némirovsky In Le Bal : roman.- Paris : Grasset, 01/2005, p. 23, Collection Les Cahiers Rouges).

"Ce soir-là, Antoinette que l'Anglaise emmenait se coucher d'ordinaire sous le coup de neuf heures, resta au salon avec ses parents. Elle y pénétrait si rarement qu'elle regarda avec attention les boiseries blanches et les meubles dorés, comme lorsqu'elle entrait dans une maison étrangère." (Irène Némirovsky In Le Bal : roman.- Paris : Grasset, 01/2005, p. 27, Collection Les Cahiers Rouges).

"Si on te donne un soufflet, tends l'autre joue. Le monde, c'est la meilleure école de l'humilité chrétienne." (Irène Némirovsky In Le Bal : roman.- Paris : Grasset, 01/2005, p. 33, Collection Les Cahiers Rouges).

"Ca leur était bien égal qu'elle suffoquât, toute seule, dans le soir à force de pleurer, qu'elle se sentît misérable et seule comme un chien perdu... Personne ne l'aimait, pas une âme au monde..." (Irène Némirovsky In Le Bal : roman.- Paris : Grasset, 01/2005, p. 48, Collection Les Cahiers Rouges).

"Pourquoi cette envie honteuse, désespérée, qui ronge le cœur en voyant passer deux amoureux au crépuscule, qui s'embrassent en marchant et titubent doucement, comme ivres... Une haine de vieille fille à quatorze ans ? Elle sait bien pourtant qu'elle aura sa part, mais c'est si long, ça ne viendra jamais, et, en attendant, la vie étroite, humiliée, les leçons, la dure discipline, la mère qui crie..." (Irène Némirovsky In Le Bal : roman.- Paris : Grasset, 01/2005, p. 52, Collection Les Cahiers Rouges).

"La pendule sonne quatre fois... Encore une heure perdue, sombrée, qui a coulé entre les doigts comme l'eau et qui ne reviendra plus..." (Irène Némirovsky In Le Bal : roman.- Paris : Grasset, 01/2005, p. 66, Collection Les Cahiers Rouges).

"Elle paraissait accuser Dieu d'avoir inventé la mort tout exprès pour lui faire du mal, à elle, Francine Bragance." (Irène Némirovsky In L'ennemie : roman ; préface d'Olivier Philipponnat.- Paris : Denoël, 04/2019, p. 40).

"C'était une jolie femme, fine comme un bibelot ; elle semblait être faite d'or et de blanc comme les poupées de Saxe." (Irène Némirovsky In L'ennemie : roman ; préface d'Olivier Philipponnat.- Paris : Denoël, 04/2019, p. 21).

"[...] Elle méconnaissait ce qu'il pouvait y avoir de sincère dans ce désespoir digne d'un cinquième acte de mélodrame. Elle le condamnait en bloc. Elle le jugeait faux, fabriqué exprès pour apitoyer les autres." (Irène Némirovsky In L'ennemie : roman ; préface d'Olivier Philipponnat.- Paris : Denoël, 04/2019, p. 41).

"La physionomie humaine est faite ainsi de mille petits riens à peine perceptibles, excessivement subtils et ténus, absolument insignifiants, ou bien au contraire, d'une clarté qui aveugle, selon qu'on les regarde avec indifférence ou qu'on les observe avec passion." (Irène Némirovsky In L'ennemie : roman ; préface d'Olivier Philipponnat.- Paris : Denoël, 04/2019, p. 120).

"Vous-imaginez-vous à quelle intensité de souffrance aveugle peut atteindre un petit enfant innocent chargé dès son plus jeune âge, du fardeau de la connaissance, car je crois que certains êtres naissent vieux, lucides et tristes." (Irène Némirovsky In Les vierges et autres nouvelles, p. 87).

"Les hommes ont une mémoire terrible. Une femme, tu sais, ça oublie si bien... Le bonheur et le malheur." (Irène Némirovsky In Les vierges et autres nouvelles, En raison des circonstances, p. 107).

"Elle avait appris la leçon de la vie qui enseigne à donner très peu et à exiger encore moins."(In Le malentendu, p. 123).

"L'amour qui naît de la peur de la solitude est triste et fort comme la mort." (In Le malentendu, p. 115).

"N'est-ce pas, la vie est triste, au fond... Il n'y a que certains moments d'ivresse, de fièvre." (In Jézabel. Paris : Albin Michel, 1936. p. 90).

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