John IRVING (Américain, né en 1942) (14 citations).

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Citations de John Irving. Article publié le 02/02/2013 à 16h11 et mis à jour le 10/10/2025 à 16h26.

"En 1976, j'étais en plein dans Le monde selon Garp, et j'avais du mal à m'en sortir ; je tenais non pas un mais trois premiers chapitres possibles et ne parvenais pas à décider qui, de Garp ou de sa mère, allait être le personnage principal." (John Irving. La petite amie imaginaire : récit ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun.- Paris : Seuil, 1996, p. 141).

"En général, ce sont les œuvres courtes des auteurs qui me plaisaient qui m'ont amené à lire leurs œuvres plus longues -que j'ai encore préférées." (John Irving. La petite amie imaginaire : récit ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun.- Paris : Seuil, 1996, p. 31).

"Lire Proust ou Henry James est au-dessus des mes forces ; Conrad m'effondre." (John Irving In La petite amie imaginaire : récit ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun.- Paris : Seuil, 1996, p. 35).

"En matière de religion, mes camarades et moi, nous étions une bande de sceptiques. Bien plus cyniques que les jeunes d'aujourd'hui, voire plus cyniques que les hommes mûrs que nous sommes devenus, pour la plupart -j'entends par là que ma génération semble avoir mis de l'eau dans le vin de son scepticisme." (John Irving In La petite amie imaginaire : récit ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun.- Paris : Seuil, 1996, p. 37).

"C'est bien simple, les personnages de Graham Greene, j'ai l'impression de les connaître mieux que les gens que j'ai croisés dans ma vie -et ce n'est pourtant pas que j'aurais aimé ou aimerais les connaître." (John Irving In La petite amie imaginaire : récit ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun.- Paris : Seuil, 1996, p. 37).

"J'étais convaincu de pouvoir devenir écrivain ou lutteur, mais pas les deux à la fois." (John Irving In La petite amie imaginaire : récit ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun.- Paris : Seuil, 1996, p. 76).

"Nous n'avons pas aimé et n'aimons toujours pas Vienne. C'est une petite ville ; son antisémitisme notoire n'est qu'un aspect parmi d'autres de son provincialisme mesquin, où règnent une xénophobie généralisée, une défiance qui peut aller jusqu'à la haine de tous les éléments extérieurs." (John Irving. La petite amie imaginaire : récit ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun.- Paris : Seuil, 1996, p. 81).

"Frère Pepe, lui, plaçait la lecture sur un piédestal. Il s'était fait jésuite parce que les jésuites lui avaient inspiré le goût du livre et l'amour de Jésus -pas forcément dans cet ordre. Mieux valait ne pas lui demander si c'était Jésus ou le livre qui l'avait sauvé, ni dans quelles proportions." (In Avenue des mystères : roman ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun et Olivier Grenot. Paris : Seuil, 05/2016, p. 13).

"Il y avait quelques très bons livres sur la banquette arrière de la petite volkswagen ; il les considérait comme la meilleure protection contre le mal." (In Avenue des mystères : roman ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun et Olivier Grenot. Paris : Seuil, 05/2016, p. 13).

"Etre couché dans le noir en compagnie de ses démons, c'était presque rassurant. La plupart d'entre deux lui faisaient escorte depuis l'enfance. Il les connaissait si bien qu'ils lui étaient aussi familiers que des amis." (In Avenue des mystères : roman ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun et Olivier Grenot. Paris : Seuil, 05/2016, p. 25).

"[...] Une résignation quasi palpable lui donnait un regard lointain, comme si la grande aventure de sa vie s'était située dans son enfance et au début de son adolescence. Il faut dire qu'il avait enterré tous ceux qu'il aimait -de quoi vieillir avant l'âge." (In Avenue des mystères : roman ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun et Olivier Grenot. Paris : Seuil, 05/2016, p. 42).

"Le jour où les femmes cesseront de lire, alors, oui, ce sera la mort du roman !" (In Avenue des mystères : roman ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun et Olivier Grenot. Paris : Seuil, 05/2016, p. 43).

"Il est fréquent que les larmes des adultes prêtent à confusion. Qui peut savoir quelle période de leur existence ils sont en train de revivre ?" (In Avenue des mystères : roman ; Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun et Olivier Grenot. Paris : Seuil, 05/2016, p. 145).

"Avoir peur de paraître lâche est la pire raison de faire quoi que ce soit." (In Une veuve de Papier).