Grégoire DELACOURT (né en 1960) (40 citations).
Citations de Grégoire Delacourt. Article publié le 02/10/2013 à 22h23 et mis à jour le 09/02/2025 à 10h56.
"Nous avions un peu plus de vingt ans, nous venions de nous rencontrer, nous étions beaux, et nous nous faisions des promesses que personne ne tient jamais. Puis nous avons grandi." (Grégoire Delacourt In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 2017, p. 108).
"Et puis le corps de nos chagrins s'étiole, chacun part par-ci par-là et je reste là, seule. Evidée. Inutile déjà. Une femme perdue, qui traîne sa peine comme une odeur" (Grégoire Delacourt In Une Nuit particulière : roman. Paris : Grasset, 03/2023, p. 17).
"Je m'étais donc tu et j'avais essayé de comprendre pourquoi le silence raconte toujours une immense souffrance, et pourquoi il est tellement difficile de le briser." (Grégoire Delacourt In Mon père : roman.- Paris : JC Lattès, 2019, p. 19).
"Nous n'étions pas une famille à câlins, nous n'avions pas les gestes caressants ni les mots tendres, dodus." (Grégoire Delacourt In On ne voyait que le bonheur : roman. Paris : J. C. Lattès, 2014, Le livre de poche : 33890, pp. 15-16).
"Mon père n'avait sans doute aimé personne, et, dans tous les malheurs dont il m'avait affublé, il y avait peut-être aussi celui-ci ; l'incapacité de se laisser aimer. Sa plus grande faiblesse." (Grégoire Delacourt In On ne voyait que le bonheur : roman. Paris : J. C. Lattès, 2014, Le livre de poche : 33890, p. 88).
"Elle est méga-rousse, elle a des millions de confettis orange sur le visage, les bras, les épaules, la poitrine. On a l'impression que si on la secoue fort, ils vont s'envoler, tourbillonner. Ça serait joli." (Grégoire Delacourt In On ne voyait que le bonheur : roman. Paris : J. C. Lattès, 2014, Le livre de poche : 33890, p. 250).
"J'avais sept ans et je savais que c'était déjà fini ; qu'effleurées, touchées, à peine goûtées, les choses s'estompaient déjà, qu'il n'en restait plus qu'un souvenir, une promesse triste." (Grégoire Delacourt In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, p. 15).
"J'étais, je crois, faite pour les mots, pour les livres, les notes de musique et la danse -les choses impalpables qui nourrissent l'existence, tracent de nouvelles perspectives, dessinent d'autres proportions, toutes ces choses qui poussent nos murs et agrandissent nos vies." (Grégoire Delacourt In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, pp. 34-35).
"[...] A cet instant, je pressens la violence de l'aube, de façon lointaine, diffuse, je pressens la fin déjà, qui naît au moment même où tout commence." (Grégoire Delacourt In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, p. 71).
"Depuis que nous nous sommes rencontrés, je sais que la seule certitude, c'est l'instant." (Grégoire Delacourt In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, p. 120).
"Certains jours, assise sur le sable, je pleurais. Alors je courais dans la mer noyer mes larmes et je sais, depuis, pourquoi la mer est salée." (Grégoire Delacourt In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, p. 172).
"Je dirais que nous sommes davantage faits de ce qui nous a traversés que de ce qui nous est resté." (Grégoire Delacourt In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, p. 189).
"Chez nous, les sentiments restaient à leur place, à l'intérieur." (In On ne voyait que le bonheur : roman. Paris : J. C. Lattès, 2014, Le livre de poche : 33890, p. 16).
"J'ai pensé aux larmes de ma mère, parfois, quand elle était seule, lorsqu'elle pleurait la vie qu'elle n'avait pas eue." (In On ne voyait que le bonheur : roman. Paris : J. C. Lattès, 2014, Le livre de poche : 33890, pp. 29-30).
"Un jour de douleur efface mille jours de bonheur. C'est injuste." (In On ne voyait que le bonheur : roman. Paris : J. C. Lattès, 2014, Le livre de poche : 33890, p. 61).
"Le bonheur est une telle ivresse, une telle violence, qu'il emporte tout. Les pudeurs. Les peurs. Il peut être si douloureux, il peut faire vaciller, anéantir. Exactement comme le malheur." (Grégoire Delacourt In On ne voyait que le bonheur : roman. Paris : J. C. Lattès, 2014, Le livre de poche : 33890, p. 214).
"Il ne reste de ceux qui nous manquent que le manque justement que nous avons d'eux." (Grégoire Delacourt In On ne voyait que le bonheur : roman. Paris : J. C. Lattès, 2014, Le livre de poche : 33890, p. 219).
"En cherchant l'origine de mes failles, je découvre avec amertume que nos souffrances ne sont jamais profondément enfouies, nos corps jamais assez vastes pour y enterrer toutes nos douleurs." (In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, p. 46).
"On essaie toujours de comprendre pourquoi les choses basculent. Mais quand on le découvre, on est déjà de l'autre côté." (In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, p. 63).
"Elle avait plongé dans les livres plutôt que dans les bras des hommes." (In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, p. 83).
"Je crois que les mères n'ont pas le droit d'être heureuses, ou alors plus tard, après les enfants, après les autres." (In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, p. 110).
"La durée n'est pas une vertu de l'amour, l'intensité, si." (In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, p. 120).
"On veut profiter de tout et tout glisse entre les doigts." (In Danser au bord de l'abîme : roman. Paris : J. C. Lattès, 01/2017, p. 234).
"J'ai vu ces années sur son visage, j'ai vu le temps qui nous éloigne de nos rêves et nous rapproche du silence." (In La liste de mes envies, p. 48).
Commentaires
Enregistrer un commentaire