Camille LAURENS (née en 1957) (18 citations).

Citations de Camille Laurens. Article publié le 25/04/2016 à 11h27 et mis à jour le 26/03/2024 à 15h17. Conseils de lecture des romans de Camille Laurens : Cet absent-là.

"Avez-vous des enfants ? Non, dit le père, j'ai deux filles." (Camille Laurens In Dans ces bras-là.- Paris, POL, 2000, p. 23, Editions France Loisirs).

"Plus tard, bien plus tard, quand la rencontre est devenue familière, des traits se détachent que la lumière ne voile plus de même aura, et je m'empare durablement, pour les emporter dans l'absence, d'un mouvement de chevelure, de l'ourlé des lèvres, d'un sourcil, d'une oreille." (Camille Laurens In Cet absent-là.; figures de Rémi Vinet- Paris, Ed. Léo Scheer, 07/2004, p. 23).

"L'intérêt passionné qu'elle porte aux hommes, il faut qu'ils lui rendent. Elle aime les hommes qui pensent aux femmes." (Camille Laurens In Dans ces bras-là.- Paris, POL, 2000, p. 16, Editions France Loisirs).

"[...] J'écrirai ce que je vois d'eux et vous lirez ce qu'ils font de moi -quelle femme je deviens en inventant cet inventaire : les hommes de ma vie. Le cliché est à prendre au pied de la lettre : les hommes de ma vie, comme je dirais : les battements de mon cœur." (Camille Laurens In Dans ces bras-là.- Paris, POL, 2000, p. 17, Editions France Loisirs).

"Logiquement, le livre devrait s'ouvrir sur le père. Il y a toujours beaucoup à dire sur l'homme qui vous a conçu, l'histoire commence là." (Camille Laurens In Dans ces bras-là.- Paris, POL, 2000, p. 19, Editions France Loisirs).

"C'était un projet fou, peut-être, mais aussi l'occasion de tenter ce pari : séduire un homme non pas, comme d'habitude, en lui cachant tout, en masquant du moins l'essentiel, mais au contraire en lui disant tout, en disant du moins l'essentiel -ce qui, de chacun, doit être su, ce qui suffit pour être aimé ou non." (Camille Laurens In Dans ces bras-là.- Paris, POL, 2000, p. 26, Editions France Loisirs).

"[...] Les ruses ne me disaient rien, ni la patience qui les accompagne." (Camille Laurens In Dans ces bras-là.- Paris, POL, 2000, p. 26, Editions France Loisirs).

"Il me semble que ce serait stupide de faire avec lui comme toujours, et qu'avec lui il fallait faire comme jamais." (Camille Laurens In Dans ces bras-là.- Paris, POL, 2000, p. 27, Editions France Loisirs).

"Je voulais savoir si l'on pouvait m'aimer autrement que dans le mystère -dans la nudité de ma douleur, dans ma misère." (Camille Laurens In Dans ces bras-là.- Paris, POL, 2000, p. 27, Editions France Loisirs).

"Je veux être pour l'autre la terre inconnue, celle qu'il rêve non pas de soumettre en conquistador ou de brûler pour toujours mais d'explorer, voilà, au moins de découvrir un peu." (Camille Laurens In Dans ces bras-là.- Paris, POL, 2000, p. 132, Editions France Loisirs).

"Il vous tendait la main, il la serrait et puis il vous lâchait, pour rien, sans motif apparent, juste parce que vous comptiez sur lui, parce que vous vous reposiez dans la confiance." (In Celle que vous croyez : roman. Paris : Gallimard, 2016, p. 21).

"Vous avez beau savoir ce qui se passe, ce qui s'est passé, vous n'en êtes pas sauvé pour autant. Quand vous avez compris ce qui vous fait souffrir, vous souffrez toujours." (In Celle que vous croyez : roman. Paris : Gallimard, 2016, p. 25).

"Les derniers temps, je ne lui disais plus ce que j'aimais, je cachais ce qui me faisait plaisir, car il se serait ingénié à l'éviter, ou à l'empêcher." (Camille Laurens In Celle que vous croyez : roman. Paris : Gallimard, 2016, p. 25).

"Tout le monde n'est pas prêt à la vérité. Les gens s'en foutent, de la vérité. Ce qui compte, c'est ce qu'ils croient." (In Celle que vous croyez : roman. Paris : Gallimard, 2016, p. 116).

"La vie m'échappe, elle me détruit, écrire n'est qu'une manière d'y survivre -la seule manière." (In Celle que vous croyez : roman. Paris : Gallimard, 2016, p. 125).

"Comment s'abandonner à une demande qui s'inversera bientôt en rejet." (In Celle que vous croyez : roman. Paris : Gallimard, 2016, p. 136).

"Etre détrompé est pire qu'être trompé, on n'est plus protégé par l'illusion, on a plus rien devant les yeux pour nous masquer le réel." (In Celle que vous croyez : roman. Paris : Gallimard, 2016, p. 158).