René CHAR (1907 – 1988) (15 citations)
Citations de René Char. Article mis à jour le : 06/11/2023.
"La mort dans la vie, c'est inalliable, c'est répugnant ; la mort avec la mort, c'est approchable, ce n'est rien, un verbe peureux y rampe sans trembler." (René Char In Retour amont : poèmes. Paris : Gallimard, 1966, Poème Lenteur de l'avenir, p. 36).
"Signe ce que tu éclaires, non ce que tu assombris." (René Char Cité par Claude Gagnière In Le bouquin des citations).
"Les arbres ne se questionnent pas entre eux, mais trop rapprochés, ils font le geste de s'éviter." (In La nuit talismanique. Genève : les sentiers de la création, ed. d'Art Albert Skira SA, 1972, Poème Volets tirés fendus, p. 62).
"La nuit déniaise notre passé d'homme, incline sa psyché devant le présent, met de l'indécision dans notre avenir." (In La nuit talismanique. Genève : les sentiers de la création, ed. d'Art Albert Skira SA, 1972, p. 12).
"Nous n'avons pas plus de pouvoir s'attardant sur les décisions de notre vie que nous n'en possédons sur nos rêves à travers notre sommeil." (In La nuit talismanique. Genève : les sentiers de la création, ed. d'Art Albert Skira SA, 1972, Poème Dévalant la rocaille aux plantes écartales, p. 57).
"Si l'homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d'être regardé." (In Fureur et mystère, Poésie Gallimard, 1967, p. 10).
"On ne se bat bien que pour les causes qu'on modèle soi-même et avec lesquelles on se brûle en s'identifiant." (In Feuillets d'Hypnos, p. 102).
"Ce qui importe le plus dans certaines situations c'est de maîtriser à temps l'euphorie." (In Feuillets d'Hypnos, p. 106).
"Réponds "absent" toi-même, sinon tu risques de ne pas être compris." (In Feuillets d'Hypnos, p. 126).
"Je n'écrirai pas de poème d'acquiescement." (In Fureur et mystère, A la santé du serpent, Poésie Gallimard, 1967, p. 114).
"C'est l'enthousiasme qui soulève le poids des années. C'est la supercherie qui relate la fatigue du siècle." (In Feuillets d'Hypnos, p. 123).
"Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience." (In Fureur et mystère, A la santé du serpent, Poésie Gallimard, 1967, p. 195).
"Il n'y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve ou on l'accomplit."
"La nuit déniaise notre passé d'homme, incline sa psyché devant le présent, met de l'indécision dans notre avenir." (In La nuit talismanique. Genève : les sentiers de la création, ed. d'Art Albert Skira SA, 1972, p. 12).
"Nous n'avons pas plus de pouvoir s'attardant sur les décisions de notre vie que nous n'en possédons sur nos rêves à travers notre sommeil." (In La nuit talismanique. Genève : les sentiers de la création, ed. d'Art Albert Skira SA, 1972, Poème Dévalant la rocaille aux plantes écartales, p. 57).
"Si l'homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d'être regardé." (In Fureur et mystère, Poésie Gallimard, 1967, p. 10).
"On ne se bat bien que pour les causes qu'on modèle soi-même et avec lesquelles on se brûle en s'identifiant." (In Feuillets d'Hypnos, p. 102).
"Ce qui importe le plus dans certaines situations c'est de maîtriser à temps l'euphorie." (In Feuillets d'Hypnos, p. 106).
"Réponds "absent" toi-même, sinon tu risques de ne pas être compris." (In Feuillets d'Hypnos, p. 126).
"Je n'écrirai pas de poème d'acquiescement." (In Fureur et mystère, A la santé du serpent, Poésie Gallimard, 1967, p. 114).
"C'est l'enthousiasme qui soulève le poids des années. C'est la supercherie qui relate la fatigue du siècle." (In Feuillets d'Hypnos, p. 123).
"Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience." (In Fureur et mystère, A la santé du serpent, Poésie Gallimard, 1967, p. 195).
"Il n'y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve ou on l'accomplit."
"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque ; à te regarder, ils s'habitueront." (Cité par Claude Gagnière In Le bouquin des citations).
«La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil»
(In Feuillets d’Hypnos).
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